L'ouvrage de Claude Mossé se termine par ce paragraphe :
Citer :
Il faut conclure. Dans le monde des cités grecques, la femme, dépourvue de statut politique personnel, est une mineure. Et mineure elle restera jusqu'à la fin de l'époque classique. Mais parce qu'elle assure la reproduction de la cité en donnant à son époux des enfants légitimes, la femme « citoyenne » occupe dans la société civique une place particulière qui paradoxalement s'affirmera lorsque les valeurs politiques dans la cité iront déclinant. Quant aux autres femmes, à celles que leur naissance ou le hasard avait placées en marge de la cité, elles n'existaient ni plus ni moins que les autres catégories d'exclus. Il n'est pas indifférent en fin de compte de retrouver, au terme d'une étude sur la femme grecque, ce qui demeure l'essentiel de la civilisation grecque : la Cité.