Barbetorte a écrit :
Almayrac a écrit :
Dans ce cas pourquoi n'ont ils pas fait le choix d'adopter completement le français aprés l'invasion normande de 1066.
Je ne sais pas mais le fait est qu’à la cour des Plantagenêt on ne parlait pas la langue du peuple anglais mais la langue parlée en Normandie ou en Anjou.
Gilles Perrrault, dans "Les gens d'ici" (l'histoire de son village du Cotentin) note que pendant la guerre de Cent Ans, les Français en Normandie affrontent des chevaliers anglais dont certains s'appellent Guillaume des Essarts, Enguerrand de Villefort, etc...
Citer :
Pierma a écrit :
La boutade de Clemenceau marche au moins une fois sur deux quand on bute aujourd'hui sur la traduction d'un mot français...
Il faut quand même faire attention parce qu’il y a des faux amis. Un jour de Gaulle, qui ne maîtrisait pas très bien l’anglais, voulut demander quelque chose à Churchill : «
I demand », ce qui mit Churchill en fureur : de Gaulle n’avait rien à exiger. Il y avait déjà assez de motif de querelles, il était inutile d'en rajouter.
Je viens de découvrir un faux ami, merci à vous !
Il y a eu un incident dans l'autre sens, au moment de la débâcle de juin 40, quand les réunions entre ministres français et anglais se succèdaient de châteaux en châteaux... De Gaulle qui arrive dans l'après-midi à une de ces rencontres, s'entend dire que Churchill a accepté le matin que la France demande l'armistice. (C'est l'information que fait circuler un membre - défaitiste - du cabinet de Reynaud, peut-être Baudoin ?)
En fait Churchill a dit "je comprends que vous allez demander l'armistice" et il pique une colère en apprenant l'interprétation de ses propos :"Pour une fois que je parle correctement leur langue !" (Le sens en français est clair, il a dit "I understand" et pas "I agree".)