Liber censualis a écrit :
J'ai l'impression qu'"on" (les auteurs contemporains ou ceux du temps des flaviens) a voulu présenter les Julio-Claudiens comme étant affectés de maladies mentales... Caligula, Claude, Néron : tous plus ou moins fous... Et même Tibère sur la fin.
Je crois qu'aujourd'hui, les jugements sont plus nuancés.
On lit souvent cet aphorisme, que je pense faux, selon lequel ce sont les "vainqueurs" qui écrivent l'histoire. Or, cet exemple montre qu'en réalité, et durant de longs siècles, ce sont les lettrés qui écrivent l'histoire. Et on a eu du mal à mettre en concordance les sources écrites avec ce que trouvaient les archéologues. Ainsi telle période décrite par les sources écrites comme étant décadente, montre une très grande vitalité économique et sociale. Tandis que certaines périodes présentées comme des périodes de grandeur montrent des bilans plus contrastés.
Il faut bien se rappeler que les sources écrites dont nous disposons sont soit le fruit d'un hasard, soit celles qui ont été sélectionnées par les lettrés des diverses époques.