Bonjour à tous,

Je me suis souvent demandé comment le légionnaire s'habillait dans les contrées froides, par exemple en hiver en Ecosse, en Gaule, chez les germains en Dacie etc .. Là ou il y a de la neige et ou les températures peuvent être négatives pour quelques semaines (à l'époque).

De mémoire les légionnaires ont peu à peu adopté les brais gauloises ou leur équivalence et ils portaient une cape ou une sorte de manteau. Selon toute vraisemblance ils pouvaient utiliser ce qu'ils avaient à disposition (peaux d’animaux, fourrure pour les plus aisé...), l'équipement n'étant pas toujours standardisé et l'essentiel étant que leurs supérieurs et camarades puissent les identifier.
Du reste le revêtement destiné à protéger le corps du frottement de l'armure devait procurer une certaine chaleur je suppose.

Oui , souvenez vous qu'ils en étaient propriétaires que de 50%, l'autre moitié appartenait à Rome...
C'est pourquoi la scène célèbre du futur St Martin, alors Légionnaire, coupant en deux sa cape pour en offrir que la moitié au mendiant !

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… il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer…

Il n'était jamais standardisé ; il faut se sortir de la tête les illustrations uniquement fondées sur la colonne trajane. Ce qui identifie un combattant c'est essentiellement son scutum. La fourrure n'est pas nécessairement quelque chose de très cher, surtout pour des soldats qui représentent quand même un groupe de personnes ayant un accès régulier au numéraire.
Vous avez parfaitement raison sur les braies et d'autres éléments de costume. La transformation la plus profonde intervient courant du IIIe siècle quand les vêtements à manche en tuyau se généralisent par adoption de modes "barbares" venues de la steppe. L'ignominie du port du pantalon tombe assez vite face aux impératifs thermiques.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

Oui, et c'est justement via une de vos anciennes interventions que j'ai appris que l'équipement était bien plus varié qu'il n'y paraît, mais je n'ai pas osé mettre "jamais".

Cela me fait penser à la toque que l'on associe parfois à l'époque des empereurs dit illyriens (Dioclétien et ses contemporains). C'est ce type de coiffe qui apparaît sur la sculpture des tétrarques à Venise je crois...

Qu'en était il? Était ce une coiffe d'apparat? De guerre? Très répandue ou cantonnée à certaines unités\milieux? Son utilisation était elle fréquente et a t'elle perduré durant l'antiquité tardive...?

C'est ce qu'on appelle un bonnet pannonien ; il est plutôt fréquent dans les représentations, par exemple sur les mosaïques de la villa casale près de Piazza Armerina en Sicile :



C'est vraiment une coiffe simple en peau ou en feutre, très largement porté dans la troupe. Il me semble qu'il est assez précisément circonscrit au IVe et peut être Ve siècle.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

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