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Jean Froissart
Jean Froissart
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Voici une nouvelle fiche de lecture sur Hérode 1er le Grand


Hérode le grand

par
Emmanuel HAYMANn
(Lausanne, Editions Favre, 2005)



I. La Palestine avant Hérode.

En 175 av JC, la Judée fait partie de l’empire Séleucide. Le pays s’est hellénisé, insuffisamment cependant pour le souverain qui tente d’interdire la religion juive. Sous le roi de Syrie, Antiochus Epiphane, Juda Macchabée prend la tête de la révolte contre les Syriens au nom de la défense du judaïsme. C’est la révolte des Macchabée qui voit la Judée, profitant des divisions des Séleucides, acquérir son indépendance avec Juda et ses frères, successivement grand prêtre de Jérusalem. La dynastie Asmonéenne (du nom d’un ancêtre, le grand prêtre Asmon) s’installe. Pour se protéger des rois de Syrie, ils obtiennent la protection de Rome. Ils conquièrent l’Idumée à laquelle ils imposent leur religion.

Finalement, le royaume échoit à deux frères : Hyrcan et Aristobule. Le second ravit le trône au premier, faible et indolent. C’est alors qu’un obscur gouverneur de l’Idumée, le très ambitieux Antipater, parvient par ses intrigues à devenir le conseiller d’Hyrcan, à l’aider à reprendre le pouvoir (il règnera sous le nom d’Hyrcan II) en levant des troupes et à gouverner le pays en son nom. C’est le père d’Hérode. Mais les fils d’Aristobule lui disputent le pouvoir. Le grand Pompée arrive alors, entre à Jérusalem, massacre à tour de bras. Hyrcan et Antipater choisissent de s’appuyer sur lui et sont installés au pouvoir par le Romain. Jules César, ennemi de Pompée, envoie des agents pour tenter de les renverser, mais c’est un échec.

Antipater nomme son fils Hérode tétrarque de Galilée.

Hérode gouverne sa région avec une main de fer. Ainsi massacre-t-il une bande de brigands sans même leur accorder un procès. Il est alors convoqué devant le Sanhedrin pour y répondre de ses actes. Il s’y rend… entouré de ses mercenaires, et, arrogant, répond qu’il ne relève que du tribunal du procurateur de Rome. Il est cependant obligé de s’enfuir et de se réfugier auprès du gouverneur Sextus César.

Hélas, Pompée est vaincu à Pharsale par César. Antipater, énergique, n’attend pas de subir le courroux du vainqueur et lui apporte en Egypte le soutien de 3000 hommes. Il participe à ses côtés à la lutte contre les Pompéiens, est même blessé. Pour le remercier, César le comble de bienfaits, le fait citoyen romain, renforce son pouvoir en Judée, toujours à l’ombre du faible Hyrcan.

Mais, nouvelle catastrophe, César est assassiné aux Ides de Mars en 44 av.JC. La Judée est obligée de donner de l’argent à Brutus et Cassius, alors maître des légions d’Orient. Alors qu’il tentait de se gagner les triumvirs, Antipater est empoisonné au cours d’un festin (Un Juif qui voulait se venger de sa tyrannie, Hyrcan qui voulait se débarrasser de lui… ?).


II. Hérode, à l’ombre d’Antoine.

Hérode est dés lors face à lui-même. Il serait tombé dans l’oubli sans les troubles et guerres civils qui agitaient alors Rome, centre du pouvoir réel. De son père il a appris la ruse et la duplicité, la façon d’être dur ou soumis selon les circonstances.

Hérode va à Rome où il est très bien accueilli par Antoine qui fait exécuter ses ennemis venus en ambassade et le fait roi de Judée. Hérode épouse alors Mariamne, membre de la famille asmonéenne et se lie ainsi à cette dynastie. Amoureux de son épouse, il aura toujours besoin de la compagnie d’une femme car il ne supporte pas la solitude.

C’est alors que les Parthes, sous l’instigation d’Antigonnus, fils de l’oncle d’Hérode Aristobule, battent une armée romaine et installent leur protégé, en même temps que Hyrcan II, sur le trône de Judée, obligeant Hérode à s’enfuir. Après une véritable Odyssée maritime, il parvient à Rome où il obtient d’Antoine et du Sénat des moyens pour reconquérir son pays. Aidé du gouverneur de la Syrie Sossius, il chasse ses ennemis et se réinstalle en Judée.

Là, il est entouré d’un monde de gens envieux, issus de sa famille, avides, intrigants voulant chacun le pouvoir. Sa belle-mère Alexandra qui veut que règnent à nouveau les Asmonéens, sa mère Cypros, son beau-frère Aristobule, sa sœur Salomé. Hérode, anxieux, craint pour sa vie, voit des complots partout et veut riposter par la violence.

Pour donner un aura à son pouvoir, il fait revenir de chez les Parthes, le vieil Hyrcan II, descendant du grand Juda macchabée, et donc un symbole pour son peuple. Pour éviter un affrontement avec le pouvoir religieux (il a toujours existé en Judée qui déjà avait connu aux temps bibliques l’opposition entre Saül et Samuel), le roi nomme grand prêtre un juif de la diaspora, vivant à l’étranger, de faible envergure, Hananel. Mais Antoine lui impose de mettre là son jeune beau-frère Aristobule. Membre de la prestigieuse dynastie asmonéenne, ce dernier est acclamé par la foule. Hérode organise alors un « accident » et le fait assassiner. En butte après cela à l’opposition d’Alexandra, il doit rendre des comptes à Antoine qui le convoque à Alexandrie. Avant de partir, il laisse son royaume à son oncle, le faible Joseph, avec même pour mission de tuer sa femme Mariamne s’il ne revenait pas, car il veut être uni à elle dans l’éternité.

Absous par le triumvir, il doit cependant céder à la reine Cléopâtre une partie prospère de la vallée du Jourdain. La reine d’Egypte aurait même voulu prendre toute la Judée et la compter dans ses Etats mais Antoine s’y oppose. Alexandra complote avec elle pour évincer Hérode du pouvoir.

Hérode revient en Judée où il doit remédier au désordre causé par l’incompétence de Josèph qui a même dévoilé à Mariamne les projets du roi à son égard. Celle-ci ne lui voue plus alors que mépris. Alexandra, Salomé ont tenté de s’emparer du pouvoir. Hérode fait exécuter Josèph ainsi que Hyrcan qui avait participé au complot. Il doit cependant accueillir Cléopâtre qui en profite pour tenter de lui arracher de nouveaux territoires. Mais il refuse.

Il offre ensuite son aide à Antoine et Cléopâtre en guerre contre Octave. Dédaigneuse, la reine d’Egypte la rejette et lui enjoint seulement d’aller combattre les Nabatéens qui lui ont refusée le tribut. Du reste, elle finit même par soutenir ceux-ci contre l’armée judéenne. Malgré tout, Hérode ressort vainqueur du conflit.

Mais, nouvelle catastrophe, Antoine, soutenu par quelques troupes d’Hérode, est battu à Actium par Octave en 31 avant JC. Hérode, qui ne le connaît pas, est à la merci de celui-ci, alors même qu’il s’est allié à son ennemi ! Que va faire Octave ?


III. Hérode, protégé d’Auguste.

Hérode se rend à Rhodes auprès du vainqueur afin de plaider sa cause. Il arrive à convaincre l’Imperator puisque non seulement celui-ci le maintient dans son royaume mais en plus agrandit son territoire en lui donnant quelques ports, Gaza, Jaffa. Il fait de lui le pivot de la politique romaine en Orient, celui le plus apte à défendre le pouvoir impérial dans cette partie du monde.

Hérode est alors maître de toute la Palestine dont il a refait l’unité des temps bibliques : la Judée, la Galilée, la Samarie, l’Idumée, soit trois millions de Juifs. Il règne aussi sur les trois millions de Juifs de la Diaspora, présents au Proche-Orient, en Afrique du nord… Il se livre partout à des travaux de construction. Il embellit Jérusalem, Samarie, reconstruit Jéricho, fonde Césarée, élève des palais, des forteresses. Il rend prospère son pays en entretenant les routes, en faisant construire des aqueducs, en exploitant les ports concédés par Auguste.

Tout en respectant et en obéissant à la tradition religieuse juive, ce souverain hellénisé s’entoure de toute une cour de philosophes et d’artistes de culture grecque, choisissant ainsi Athènes contre Jérusalem. Par son éducation et ses goûts, il est plus Grec que Juif. Mais il fait beaucoup pour son peuple notamment lors d’une sécheresse, où il épuise les caisses de l’Etat et même sa fortune personnelle pour faire venir des vivres de très loin.

Faisant régulièrement des visites à Rome, il entretient de très bonnes relations avec les Romains, avec Auguste et surtout avec son héritier Agrippa, avec qui il se sent des affinités, car comme lui, ce parvenu s’est hissé au pouvoir par la force du poignet. Il est aussi populaire parmi les Juifs de la Diaspora qu’il tente de favoriser auprès d’Auguste en obtenant pour eux le libre exercice de leur religion au détriment du culte de l’empereur. En fait, il n’est détesté que dans son propre pays car ses sujets lui reprochent son penchant pour l’hellénisme païen et sa subordination à l’étranger romain. On avait autrefois prédit aux Juifs que les rois du monde entier viendraient s’agenouiller dans leur temple. En fait, c’est le contraire qui s’est produit, et les nations païennes se sont révélées plus puissantes que le « peuple élu », qui non seulement se sent incompris du monde extérieur, mais en plus voit une partie des fidèles abandonner le culte ancestral pour rejoindre les idolâtres.

Menant une vie dissolue, le roi tombe malade. Sa belle-mère Alexandra tente d’en profiter pour prendre le pouvoir et restaurer les Asmonéen. Hérode se rétablit, réagit et la fait exécuter. Il a aussi des difficultés avec sa sœur Salomé, qui tente de se faire épouser par le chef nabatéen Syllaeus. Le roi refuse car cela donnerait trop d’importance à ce dernier, un païen qui plus est. Salomé prend un autre mari et le problème est réglé. Hérode est alors à l’apogée de sa puissance et a éliminé tous ses opposants. Mais il est solitaire.

Le royaume est en ce temps parcouru par des prophètes religieux qui prêchent la venue d’un Messie destiné à apporter un règne de gloire à la Palestine. L’un de ces prêcheurs est Hillel, un autre est Chammai. Les Ecoles religieuses s’opposent dans leurs idées : par exemple Dieu a-t-il eu raison de créer l’homme ou a-t-il eu tort ? Trop frustre et trop pragmatique, Hérode se refuse à prendre partie.

Il veut cependant restaurer le temple de Jérusalem vieux de 400 ans, très délabré et doit pour ce faire s’entendre avec les prêtres, notamment en se contentant de le restaurer et non de le reconstruire car c’est un lieu sacré. Il en fait un temple magnifique, ce qui fait de Jérusalem la perle de l’Orient et lui vaut pour un temps l’estime de son peuple. Mais celle-ci disparaît quand il fait placer au dessus les aigles romains, probablement pour se venger des prêtres auxquels il a du trop se soumettre pour la construction de l’édifice, un sacrilège qui rappelle trop la sujétion romaine.

Hérode a alors des problèmes avec ses voisins les Arabes Nabatéens. Le puissant du jour est là Synaeus qui n’a pas digéré d’être écarté de Salomé et qui offre un abri aux brigands sévissant en Judée. Le roi lance alors une expédition dans le royaume nabatéen et met fin à cela. Synaus va protester auprès d’Auguste, lequel, furieux contre Hérode, lui enjoint de retirer ses troupes. Synaus se proclame ensuite souverain du royaume nabatéen. Ses opposants s’enfuient à Rome, des divisions dont sait profiter Hérode. Finalement, appelé à se justifier auprès d’Auguste, Synaeus est décapité par ce dernier en même temps que se réconcilient le maître du monde et le roi de Judée.

Celui-ci a de nouveau des problèmes avec sa famille. Ses deux fils, Alexandre et Aristobule, ont été envoyé à Rome parfaire leur éducation en s’imprégnant de la culture gréco-latine plutôt que de celle judaïque. Connaissant le sort réservé à leur mère Mariamne, ils haïssent leur père. Cette hostilité est exploitée par le fils aîné du roi, celui issu de sa première femme Doris, Antipater. Fourbe et scélérat, il ne pense qu’à se débarrasser de ses deux frères, issus de la prestigieuse dynastie asmonéenne, et ainsi devenir le seul héritier. Aidé de sa tante Salomé, il se fait ondoyant, s’aplatit devant son père tout en lui insinuant que ses fils complotent contre lui. Hérode demande l’arbitrage d’Auguste, et, à Rome devant l’empereur, se raccommode avec ses deux enfants. Mais Antipater recommence ses intrigues et finit par obtenir la mise en accusation de ses frères, leur procès uniquement patronné par Hérode et enfin leur exécution.

Antipater, à présent le deuxième personnage du royaume, veut plus. Craignant l’influence future des autres enfants du roi, il tente de faire assassiner celui-ci au moyen d’un poison envoyé de Rome. Le complot est éventé. Attiré en Judée, Antipater est arrêté et condamné à mort sur ordre du roi qui a enfin compris toute la duplicité de son fils. Mais Hérode hésite à donner l’ordre d’exécution. Il ne le fera égorger qu’une fois après avoir appris que son fils a tenté de corrompre son geôlier pour s’enfuir.

Hérode devient de plus en plus misanthrope en vieillissant et est complètement désabusé quand il se préoccupe de sa succession. Pour lui il n’est entouré que d’écervelés indignes de continuer son œuvre. Il sombre peu à peu dans la démence et dans la haine, à tel point qu’Auguste renonce à lui confier une expédition contre les turbulents nabatéens alors en pleine anarchie.

Il décline peu à peu, s’enfonce dans une maladie qui le ronge lentement, probablement un cancer de l’intestin. Comme il sait que sa mort sera accueilli dans son peuple par des sentiments d’allégresse, il ordonne de faire arrêter les Juifs les plus influents et de les mettre à mort une fois qu’il aura quitté ce monde, afin que la douleur de tous accompagne son départ. Mais ces personnages seront plus tard libérés par sa sœur Salomé. Finalement, il meurt dans d’affreuses souffrances.

Le « massacre des innocents » rapporté plus tard par l’évangéliste Saint Mathieu ne sera qu’une fable : d’abord, il y a une erreur de datation puisque Hérode est mort en 4 avant Jésus-Christ, et ensuite même s’il est possible que cette date est inexacte on est sûr que le roi de Judée est mort au moins quelques mois avant la naissance du Christ.


IV. La Palestine après Hérode.

Conformément à son testament, avalisé par Auguste, son royaume est divisé entre ses enfants. Archelaüs, son aîné, en reçoit la plus grande partie, en devenant ethnarque de Judée, de Samarie et d’Idumée. Antipas reçoit la Galilée. Philippe reçoit les terres au delà du lac de Genesareth. Tous bien sûr, se font les représentants de Rome.

Archelaüs, tout aussi tyrannique que son père, se fait détester de son peuple et est déposé par les Romains. Ses Etats seront transformés en province romaine avec à sa tête un procurateur. Le plus célèbre sera le hautain Ponce Pilate, procurateur de 26 à 36. Antipas règne avec sagesse en Galilée et, tout comme Hérode, se livre lui aussi à des travaux de construction, dont une ville sur le lac de Genesareth qu’il nomme Tiberiade en l’honneur de son protecteur romain l’empereur Tibère. Mais elle est désertée par son peuple qui méprise son souverain. Antipas a eu en effet le malheur de répudier sa femme, une princesse nabatéenne, pour épouser sa nièce Hérodiade. Ce mariage incestueux lui vaut la haine de son peuple et partout surgissent des prophètes prêchant la venue d’un messie destinée à remplacer l’impur, ainsi le fameux Jean-Baptiste. Antipas, inspiré par Hérodiade, le fait arrêter et mettre à mort. Demandant à l’empereur Caligula un agrandissement de ses Etats, il est éconduit et même interné à Lyon par le maître de Rome. Il y sera égorgé plus tard. Philippe, quant à lui, règne sagement sur ses territoires et, savant, ne se préoccupe que de ses recherches. On lui doit la découverte des sources du Jourdain.

En 70 après Jésus-Christ, les Juifs se révolteront contre Rome, une rébellion qui se terminera par la prise de Jérusalem par l’empereur Titus et la destruction du Temple. Ne subsistera de ce dernier que le mur Est, le fameux « mur des lamentations », qu’avait édifié Hérode, une revanche pour celui-ci.

Après la destruction de Jérusalem, les juifs vont partir et se diviser en deux :

Les uns, attachés au rite et à la tradition, travailleront à la survie du judaïsme, se créeront une patrie transportable, notamment par la rédaction du Talmud, travailleront à la pérennité du peuple juif en ayant toujours les yeux braqués sur Jérusalem.
Les autres, disciples du Christ, se détacheront du « peuple élu » pour donner à leur nouvelle religion une dimension mondiale.


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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.
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Message Publié : 01 Oct 2020 11:07 
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Jean Froissart
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Inscription : 29 Jan 2007 8:51
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Citer :
le très ambitieux Antipater, parvient par ses intrigues à devenir le conseiller d’Hyrcan, à l’aider à reprendre le pouvoir (il règnera sous le nom d’Hyrcan II) en levant des troupes et à gouverner le pays en son nom. C’est le père d’Hérode.



Citer :
Antipater nomme son fils Hérode tétrarque de Galilée.



C'est bien Antipater qui est le père d'Hérode. Il y avait une certaine ambiguïté dans la tournure de la phrase que j'ai citée en premier.

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
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Message Publié : 01 Oct 2020 14:42 
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Grégoire de Tours
Grégoire de Tours

Inscription : 13 Jan 2013 13:11
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Un résumé facile à lire et très intéressant. Le nom de ce personnage ne m'était pas inconnu mais je n'avais jamais pris la peine de me renseigner en détail sur sa vie.


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