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 Sujet du message : Agrippa de Jean-Michel Roddaz
Message Publié : 04 Fév 2021 9:38 
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Jean Froissart
Jean Froissart
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Je vous livre un nouveau résumé/compte-rendu de la thèse (il me semble pour la HDR (Habilitation à Diriger des Recherches) de Jean-Michel Roddaz en 1982 sur Agrippa, lieutenant d'Auguste :



Marcus AGRIPPA
Par Jean-Michel Roddaz
Thèse d’Etat sous la direction de Robert Etienne
1982



On sait peu de choses sur les origines et la jeunesse de Marcus Vipsanius Agrippa. Ce que l’on en connait nous a été transmis par l’historien Nicolas de Damas. Agrippa serait un surnom, un cognomen, signifiant « né les pieds devant », ce qui montre que sa naissance aurait été difficile. Il serait fils et petit-fils de citoyen romain mais dont on ignore les noms. Cela prouve que dans sa famille on était citoyen de fraîche date. Agrippa devait être probablement un Marse, c’est-à-dire appartenait à un peuple qui avait pris la tête de la révolte contre Rome lors de la guerre sociale. C’est dire la promotion que devait connaître le futur numéro 2 de l’empire romain !
Agrippa devait à l’origine être un ambitieux qui a cherché à se mettre au service d’un puissant du moment pour essayer de s’élever. Pour cela, il a su profiter des troubles des guerres civiles, notamment de ceux ayant sévi après l’assassinat de César. L’historien Nicolas de Damas qui nous enseigne le plus sur les débuts de sa carrière laisse entendre qu’il était ami d’enfance du jeune Octave, petit-neveu de César. Est-ce César qui l’a placé à ses côtés ? On ne sait pas, mais un témoignage dit que le dictateur était ravi de le voir comme compagnon de son neveu.

A l’âge de 22 ans, il se marie avec celle qui sera sa première femme, soit Caecilia Atticus, fille du banquier Atticus. Ce dernier a beaucoup d’argent ce qui aidera grandement Agrippa dans sa carrière et il entretiendra toujours d’excellentes relations avec son beau-père.

I. Les débuts de sa carrière.

Plus tard, Agrippa aurait probablement participé aux campagnes de César, par exemple la guerre des Gaules. Après son assassinat, il est dans la mouvance d’Octave inclus dans son parti en tant que général. Mais il est placé sous les ordres de Salvidienus Rufus le meilleur général du triumvir. Il a probablement participé à la bataille de Philippe contre les Républicains Brutus et Cassius, en – 42. On ne sait rien sur son rôle dans un engagement dont le grand vainqueur a été Marc Antoine.

Il va commencer à faire ses preuves dans la guerre de Pérouse, en – 41-40. Celle-ci a été causée par la volonté d’Octave de donner des terres en Italie à ses soldats, aux dépens des petits propriétaires italiens. Ceux-ci se révoltent contre le triumvir et se mettent sous la direction du consul Lucius Antoine, frère de Marc, et de Fulvie, l’épouse de celui-ci. Agrippa est toujours sous les ordres de Salvidienus. Il n’en joue pas moins un rôle décisif lors de deux engagements majeurs à :

:arrow: Sutrium.
:arrow: Fulginium.

Il a alors commencé à montrer ses qualités de stratèges. Mais Salvidienus ayant trahi Octave en proposant de livrer deux légions à son rival Antoine, le triumvir le fait arrêter et exécuter. Pour Agrippa, c’est une leçon car il comprend que ni l’amitié, ni les services rendus n’empêcheront le neveu de César de tuer les traitres à son parti. Aussi ne voudra-t-il jamais faire cavalier seul indépendamment de son chef. Toujours est-il que Salvidienus était un bon général et qu’à présent il n’y a plus que lui pour le remplacer. C’est ainsi qu’il va devenir le grand soldat d’Octave car celui-ci est dans le domaine militaire une nullité confirmée et il ne pourra jamais se passer de son ami de toujours.

II. Le grand général d’Octave.

Agrippa part ensuite en Gaulle imposer l’ordre romain après la conquête de César, de – 40 à – 37. Il s’illustre victorieusement contre les Aquitains. Puis il s’en va combattre sur le Rhin. Il travaille également à l’organisation de la nouvelle conquête, créant par exemple le port de Fréjus. Un ordre d’Octave lui enjoint alors de revenir à Rome car il a besoin de lui dans la guerre contre Sextus Pompée. Ayant à présent acquis un certain charisme auprès des légionnaires, il pourrait à la rigueur jouer son propre jeu et laisser tomber son chef. Mais il sait qu’en fait ses soldats ne sont pas les siens mais ceux du fils adoptif de César, et donc que toute opposition serait inutile. Il est conscient qu’une révolte de sa part ne le mènerait à rien et qu’il ne suffit pas d’être un grand stratège pour arriver. C’est ainsi que, avec modestie, il refuse de se laisser accorder le triomphe pour ses victoires en Gaule. Certes, cela pourrait revitaliser le parti d’Octave au sein duquel il est le seul à avoir été victorieux. Mais il ne veut pas faire de l’ombre à celui-ci.

Sextus Pompée, fils cadet du grand Pompée, est le maître de la Sicile et de là, avec ses petits navires très facilement maniables, lance des raids en Méditerranée. Il est très important pour Octave d’en venir à bout car il menace le ravitaillement de Rome puisque la riche terre à blé qu’est la Sicile lui demeure fermée. De plus, il a été rejoint par les opposants au triumvirat ayant échappé aux proscriptions. Dans sa guerre contre lui, Agrippa va jouer réellement un rôle déterminant bien supérieur à Octave qui, lui, ne connaîtra que des échecs. Précisément, quand arrive le général, le triumvir vient de subir un échec maritime devant Scylla, au sud de l’Italie.

Ainsi, le lieutenant du fils de César réorganise la marine. Lui et son maître ont fait le choix de créer une flotte de gros bateaux aux bords hauts, dotés de tour pliables desquelles il sera possible de lancer des projectiles sur les petits bateaux de Sextus Pompée. Surtout, il sera possible de les remplir de légionnaires destinés à se lancer à l’assaut des navires ennemis, grâce à l’usage de l’harpax, une poutre servant de grappin projetée sur les bâtiments adverses. Dans cette stratégie, c’est l’abordage qui est primé, non l’éperonnage, tactique choisie par Pompée. A celui-ci, il faudra livrer des batailles statiques, visant à l’empêcher de faire manœuvrer ses bateaux.

C’est ainsi que le lieutenant du triumvir va remporter contre Sextus deux victoires navales, au nord de la Sicile en – 36, à :

:arrow: Mylae.
:arrow: Nauloque.


Octave connaissant un nouveau désastre sur mer, Agrippa remporte effectivement une victoire partielle à Mylae, lors de laquelle il parvient à détruire 30 bateaux de Sextus. Il a réussi à les coincer contre la côte, les empêchant de se déployer. Pour la première fois le fils de Pompée connaît l’échec et doit faire retraite. Pour l’armée d’Octave, c’est au moins une grande victoire psychologique. Mais Agrippa refuse de parachever sa victoire en poursuivant les navires ennemis car c’était trop aléatoire, aussi pour ne pas trop vexer Octave en connaissant un succès trop important.

Cela fait, il part secourir sur l’île les légionnaires de Cornificius, un officier d’Octave en difficulté en Sicile. Après avoir fait sa jonction avec celui-ci, il se rend maître des côtes d’une partie de l’île. Finalement, il remporte une victoire définitive à Nauloque sur le fils du grand Pompée. Sextus Pompée doit s’enfuir en Orient. Il finira exécuté par un lieutenant d’Antoine.
Cela fait, Agrippa laisse les soldats de Lépide, celui-ci accouru d’Afrique, piller la Sicile. Il se montre sage en l’occurrence car Octave ne lui a donné aucune instruction à cet effet. Il ne veut pas empiéter sur ses prérogatives et garde modestement une place subalterne.

Auparavant, la flotte de l’Urbs n’existait que par intermittence au grès des besoins. Mais Agrippa, à la suite de ses victoires, a compris qu’il lui fallait une flotte importante. Aussi, son action a engagé un mouvement qui va aboutir à la constitution de la future flotte impériale basée, non plus à port Iulius, mais dans les deux ports de Ravenne, pour l’Orient, et surtout de Misène, pour l’Occident.
Avec Octave, Agrippa rentre à Rome. Le fils de César est à présent maître de tout l’Occident. Il a récupéré les soldats de Lépide en Sicile et son seul ennemi est à présent Antoine. Avec son lieutenant, il va lui faire la guerre afin de devenir maître de tout le monde romain.

III. La guerre contre Antoine.

Pour aider à préparer l’opinion contre le maître de l’Orient, Agrippa, qui s’est énormément enrichi à la suite de ses succès en Sicile, se livre à une politique de grands travaux dans l’Urbs, lors de son édilité de – 33. Ainsi dote-t-il la capitale de nombre d’aqueducs. Il travaille aussi à son drainage en améliorant les égouts. Il embellit le circus Maximus. C’est une opération de propagande, mais qui s’inscrit dans l’action évergétique à long terme que pratiquera le lieutenant d’Octave toute sa vie à Rome.

Puis il prépare la lutte à venir. Antoine, qui a analysé les raisons des succès d’Agrippa à Nauloque, a lui aussi œuvré à la construction de gros bateaux, égyptiens et phéniciens, avec des bords encore plus hauts que ceux d’Octave. Aussi, ce dernier et son lieutenant doivent ils trouver une nouvelle stratégie, plus adaptée à la lutte contre les forces d’Antoine. Dans cette dialectique qui commande l’évolution des méthodes de combat, on a dit qu’Agrippa, comme autrefois Sextus Pompée, avait fait le choix de navires légers aptes à manœuvrer contre les lourds vaisseaux du maître de l’Orient.

En fait, les choses sont plus complexes. Les textes ne font pas état de construction d’une nouvelle flotte de petits bateaux décidée par Agrippa. Il a probablement dû utiliser les mêmes bateaux qui ont gagné à Nauloque. Si ceux-ci sont plus légers que ceux de son adversaire c’est non par leur grandeur mais par le faible nombre de légionnaires placés à bord, ce qui leur permet d’aller plus vite. Les césariens ont certes des petites liburnes concédés par des alliés. Mais elles n’étaient présentes que sur les ailes lors de la bataille et n’ont pas joué de rôle décisif même si elles ont aidé à envelopper les forces d’Antoine. Agrippa a fait le choix de l’abordage dans le combat contre son ennemi et a suppléé le faible nombre des soldats présents sur les vaisseaux par la supériorité numérique de sa flotte.

Antoine n’a pas voulu prendre l’initiative en débarquant en Italie et en portant la guerre en Occident, ce qui ne lui ressemble guère puisqu’il avait su autrefois faire le mouvement inverse pour aller aider César dans sa lutte contre Pompée. De plus, il a commis la faute de disperser ses forces navales en envoyant une partie de la flotte protéger l’Egypte et ses environs. Agrippa va alors s’employer à mener contre lui une guerre de course, soit en harcelant le plus possible ses navires d’approvisionnement, aussi en attaquant les positions méridionales de son ennemi, là où on l’attend le moins. Il va ainsi jusqu’à s’emparer du port de Méthone dans le Péloponnèse, une place capitale pour le ravitaillement des forces de son ennemi. En définitive, lui et Octave parviennent à coincer leurs ennemis dans le golfe d’Ambracie, en Epire, et sur lequel ils mettent le blocus.

Antoine fait alors le choix le moins mauvais en optant, non pour une bataille terrestre, mais pour un combat naval avec l’aide de Cléopâtre. En fait, il ne veut pas livrer une vraie bataille à Octave, simplement forcer son blocus, en laissant son armée de terre sur place et qu’il compte bien récupérer, et en découdre réellement avec son ennemi plus tard après avoir refait ses forces.
Ainsi se livre, en – 31, devant le promontoire d’Actium cette bataille entre Octave et Antoine, car Agrippa est déterminé à ne pas le laisser passer et à couler le plus possible de navires ennemis. Il est alors le général en chef et, sur son navire amiral, fait directement face à Antoine. Octave ne commande qu’une des ailes. A la tête de forces navales supérieures en nombre, constituées de vaisseaux légers, il coule un grand nombre de navires adverses, oblige les autres à refluer au fond du golfe. Ne faisant qu’appliquer le plan, Cléopâtre et Antoine seuls arrivent à forcer le blocus et gagnent la mer. Peu après, octave parvient à obtenir le ralliement de l’armée de terre et est vainqueur.

Si la victoire d’Actium a été possible, c’est parce qu’elle a longuement été préparée par les opérations navales qui l’ont précédée, la guerre de course menée par Agrippa.

Tandis qu’Octave est occupé en Orient après sa victoire, Agrippa rentre seul à Rome. Avec Mécène, il va s’occuper du gouvernement de l’Italie. L’un et l’autre sont tout de suite confrontés à une révolte des soldats présents dans la péninsule. Il a beau avoir un grand prestige, Agrippa ne parvient pas à juguler la rébellion. Il pourrait certes prendre des initiatives audacieuses, s’interposer entre eux et son chef, mais il ne le veut pas, ce qui prouve encore une fois qu’il sait rester à sa place. Il préfère demander à octave de revenir. Effectivement, là où lui-même a échoué, Octave, grâce à son nom, sa fortune, sa diplomatie, arrive à venir à bout de la révolte beaucoup plus facilement.

Après leur victoire, Octave et son lieutenant vont fonder à eux deux le nouveau régime, le principat. Agrippa va alors troquer son rôle de militaire contre celui d’administrateur, aussi d’évergète.

IV. L’administrateur de l’empire.
Les historiens ont souvent opposé Agrippa et Mécène, les deux principaux conseillers d’Auguste, le soldat et le politique, laissant voir qu’ils ne s’entendaient pas. En fait, les choses sont plus complexes. L’un et l’autre ont dû collaborer, étaient complémentaires plus qu’antagonistes. Du reste, Auguste ne leur aurait pas confié d’importantes responsabilités s’ils se détestaient réellement. C’est d’ailleurs Mécène qui a du conseiller à Auguste plus tard de le marier à sa fille Julie. « Il est devenu tellement puissant que soit tu le tues, soit tu en fais ton gendre », lui aurait-il dit.

Agrippa parcourt d’abord l’Occident pour conforter le pouvoir de son maitre et à travers lui celui de l’Etat romain. Après être allé en Espagne, il se rend en Gaule où il travaille à la romanisation en favorisant l’embellissement des villes, surtout dans la provincia au sud où il fonde des colonies, embellit Nîmes. Il ne fait pas tout lui-même mais donne l’impulsion. Il crée aussi un réseau routier autour de certains centres importants comme Lyon et en suivant le réseau fluvial.

Surtout, il accomplit deux voyages en Orient, en – 23 et en – 17. Là, véritablement « prince de l’Orient », il entreprend de relever les provinces mises à mal par les guerres civiles, tout particulièrement en Grèce, pays qui fascine le monde. Il remet les dettes, s’appuie sur les oligarchies des villes pour relever les institutions municipales, travaille à l’embellissement des centres urbains en se basant surtout sur le patronat. Vis à vis des dynastes orientaux, il continue la politique des princes-client inaugurée par Pompée, continuée par Antoine, en favorisant certains souverains locaux, en particulier Archelaüs roi de Cappadoce. Surtout, il s’entend très bien avec Hérode le grand en Judée. Certes, celui-ci n’est qu’un pion pour lui. Mais le souverain des Juifs est très malin et, sachant se le gagner, parvient à devenir l’intermédiaire privilégié entre Rome et les Orientaux. Ainsi, le lieutenant du princeps a-t-il favorisé la religion des Juifs.

Il travaille aussi à l’embellissement de Rome, contribuant à faire de celle-ci une « Rome de marbre ». Avec la bénédiction de Julia, il frappe par ses vues novatrices, s’appuyant sur les leçons de la Grèce, les modèles hellénistiques, plus encore qu’Auguste, qui est plus traditionnel.

En – 23, Auguste tombe malade. Il se remet mais pense à sa succession. Prenant acte de l’importance de son général, il le rappelle à Rome en – 21 et le marie à sa fille Julie, faisant de lui le co-régent de l’empire. Ses nouveaux pouvoirs sont officialisés en – 18. A Julie, il donnera des enfants dont Caïus et Julius, les « princes de la jeunesse », petit-fils de l’empereur dont celui-ci fera ses héritiers. Le destin en décidera autrement puisqu’ils mourront l’un et l’autre peu après leurs vingt ans.

V. La fin d’Agrippa.

Peu après son retour d’Orient, Agrippa doit partir faire la guerre en Pannonie. Il en revient vainqueur car son charisme est tel que dès qu’il arrive les indigènes déposent les armes ! Mais il tombe malade et doit revenir s’aliter en Campanie. Apprenant son état grave, Auguste décide immédiatement d’aller le retrouver. Mais il arrive trop tard ; Agrippa vient de mourir en – 13.
Dans son testament, il lègue la plus grande partie de son immense fortune à Auguste. La chose avait été convenue entre eux auparavant, ce qui était très logique du point de vue de l’Etat. En effet, il ne pouvait être question de laisser tout cet argent à un tiers qui, de la sorte, aurais acquis une puissance énorme, c’est évident.
A son enterrement, aucun sénateur ne s’est déplacé malgré la volonté du princeps. Forcément, Agrippa s’est toute sa vie opposé à eux dans sa volonté de travailler à instaurer un nouveau régime et ils ne pouvaient que détester celui qui était pour eux un infâme parvenu.

Conclusion.

Les historiens (Dion Cassius, Suetone, Tacite…) ont fait d’Agrippa le symbole du dévouement envers Auguste. Effectivement, le général a toujours su se contenter de la seconde place. Il savait parfaitement que s’il lui avait pris l’envie de se révolter, cela aurait été le chaos. Or, ayant grandi à l’époque des guerres civiles, il savait trop bien ce que cela eut signifié pour le monde romain. En fait, au-delà de ses intérêts personnels, son seul objectif était de travailler pour Rome, pour l’Etat incarné par Auguste. En ce sens seulement allaient toutes ses ambitions. Finalement, en laissant tous les honneurs à son maître, il avait la réalité du pouvoir. Officiellement, Auguste était le patron, mais comme le plus souvent il faisait tout ce que lui disait de faire Agrippa, c’est pratiquement ce dernier qui gouvernait l’empire romain. Effectivement, de par ses déplacements celui-ci avait des vues plus nettes sur tout cet ensemble.
L’amitié avec le prince, l’amicitas, a cependant du connaître quelques nuages qui sont restés méconnus. Mais quelle amitié n’en connaît pas ?

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«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès, in Hérodote,

L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'Empire libéral.
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Message Publié : 04 Fév 2021 17:15 
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Inscription : 10 Fév 2009 0:12
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Merci pour cet éclairage pour ce personnage dont finalement on parle peu, même si on sait qu'il était le véritable vainqueur d'Actium.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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Message Publié : 27 Avr 2021 14:31 
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Salluste
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Officiellement, Auguste était le patron, mais comme le plus souvent il faisait tout ce que lui disait de faire Agrippa, c’est pratiquement ce dernier qui gouvernait l’empire romain.


Ca me parait un peu fort quand même, à nuancer. Auguste avait du caractère et une vue long terme de la politique et stratégie, pour les questions militaires en revanche il est communément admis qu'il n'y brillait pas particulièrement.


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