La question est de savoir si c'étaient des marchands romains qui allaient sur le bord de la Baltique ou des barbares qui venaient au frontières.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Route_de_l%27ambre

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

C'est très intéressant ! Des fouilles archéologiques menées loin au nord du limes qui feraient état d'une présence d'auxiliaires barbares rentrés chez eux, conforteraient la géographie des peuples barbares telle qu'on nous la présente encore souvent aujourd'hui. Il faudrait que les noms indiqués sur ces tombes soient identifiés clairement comme des noms burgondes par exemple. Les noms sont écrits en latin ?

Je suis peut-être trop influencé par les critiques de Bruno Dumézil à l'encontre des mouvements de peuples venant qui de Scandinavie, qui des rives méridionales de la Baltique, que les historiens de notre temps caractérisent par des grandes flèches dans les manuels... Il a peut-être le défaut de ne voir des barbares nulle part et des populations romanisées partout...

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Le passé change parce que nous changeons

Il ya des barbares partout et des Romains partout aussi, reste à savoir dans quelles proportions. Certains considèrent que les Wisigoths avaient 8000 guerriers en Occitanie avant la conquête de l'Espagne, ce qui est peu. Les Vandales étaient 80.000 lors de leur passage en Afrique du Nord. Ce qui est peu aussi. Le moins nombreux, sans apport extérieur, se fait absorber par le plus nombreux, non sans lui transmettre certains éléments de sa civilisation.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Ce chiffre de 80 000 vandales me rappelle mon enfance quand je l'ai lu pour la première fois ici :



Sûrement repris de Musset ou Lot... On le retrouve partout, recopiage tel quel de Victor de Vita, si les moines qui l'ont transmis jusqu'à nous on bien lu... Enfin peu importe, d'après Dumézil que j'ai interrogé sur le sujet il y a 2 ou 3 ans m'a répondu que cette armée c'était comme une division de la légion étrangère en rupture de ban... Bref, à ce détail près qu'ils n'avaient pas la même religion, c'est quasiment une petite guerre civile cette conquête de l'Afrique romaine...

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Le passé change parce que nous changeons

Les 80.000 viennent de Procope. Pas 80.000 guerriers, 80.000 en tout.

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Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)

Le royaume burgonde est surtout un pont entre l'administration romaine et la future administration franque mérovingienne puis carolingienne.

Gondebaud, simple prince, passa de nombreuses années au palais impérial alors dirigé par son oncle maternel le patrice Ricimer, d'ascendance royale suèvo-wisigothique. On ignore sa date d'arrivée, ses faits et gestes, sans doute quelques coups fourrés, mais l'essentiel est qu'il y appris les rouages de la gestion administrative, fiscale et judiciaire. Il quitta Rome, ou Ravenne, plus d'un an après la mort de Ricimer, avant le titre de patrice, donc de facto sénateur romain, et après sa prise de fonction à la tête du royaume burgonde, rallia à lui les sénateurs de son royaume, dont on sait que plusieurs exercèrent des fonctions auliques, organisa son administration au Palais, on connait des conseillers, un connétable, etc..., et créa les comtes de cité, une vingtaine de comtes souscrit à la promulgation de la loi Gombette.

Après 561, le roi Gontran saurant s'appuyer sur cette administration pour gérer ses affaires.