Les principales ressemblances que l’on peut constater entre la loi Guizot du 18 juin 1833 et la loi de Jules Ferry du 28 mars 1833 au point de vue du contenu enseigné sont l’instruction morale qui est à la base d’un savoir utilitaire, c’est le respect de la morale commune (respect des adultes), une fois par jour une leçon de morale est enseignée à l’école, les instituteurs doivent se montrer exemplaire de part leur coiffure ou leur tenues vestimentaires. Ils représentent l’Etat, ils doivent instaurer une éducation morale à « ces pauvres paysans » qui son « arriérés » (loi ferry).

Il y a d’autres ressemblances comme la lecture, l’écriture, les éléments de la langue française, les mathématiques (calcul), le dessin, des notions de sciences physiques qui sont inculquées aux élèves, l’histoire naturelle applicable aux sciences de la vie (sciences naturelles), l’histoire géographie qui sera tout particulièrement centré sur la France ainsi que le chant.

Les principales différences entre ces deux lois au point de vue du contenu enseigné et qui est mentionnées dans la loi Ferry est que le contenu enseigné doit être pratique et utile à court terme du fait que les élèves du primaire sont destinés à exercer des métiers à court terme après l’école. Bon nombre de matière ont été rajouté au programme, comme les notions de droit et d’économie politique, l’art industriel, les travaux manuels, l’usage des outils des principaux métiers, le modelage, la gymnastique, les exercices militaires pour les garçons et les travaux d’aiguille pour les filles. Alors que dans la loi Guizot le contenu enseigné est plus axé sur le savoir utilitaire, comme l’arpentage qui équivaut aujourd’hui au métier de géomètre, métier utile pour les enfants d’agriculteur pour mesurer un champs ou clôturer...le dessin linéaire pour dessiner correctement même à main levée (métier d’architecte).

L’école est faite pour le peuple destiné à devenir la main d’œuvre qualifiée.

Du point de vue de la relation entre l’école et la religion, la principale différence qui se fait ressentir est dans la loi du 28 mars 1882 de Jules Ferry qui est la notion de laïcité à l’école. On note alors qu’à la place d’instruction religieuse on retrouve instruction civique. Les mesures de laïcisation touchent les institutions traditionnellement dominées par l’Eglise catholique (institutions hospitalières par exemple) mais aussi l’ensemble de la société (suppression du repos dominical obligatoire, suppression des prières publiques…). Cela implique une rupture entre l’école et l’église, elle met en dehors du programme obligatoire l’enseignement de tout dogme religieux, l’instruction religieuse appartient aux familles et à l’église. En plus de rendre obligatoire l’instruction primaire pour les garçons et filles âgés de 6 à 13 ans, les lois instituent la gratuité et la laïcité de l’école publique. Alors que dans la loi du 18 juin 1833, François Guizot, alors ministre de l’Instruction publique de Louis-Philippe, établit la liberté de l’enseignement primaire: « l’instruction primaire est privée ou publique ». L’école n’est pas obligatoire mais doit être gratuite pour les plus pauvres. L’Église garde un rôle de surveillance de l’école primaire publique : plus autonome, l’instituteur reste sous le contrôle du curé.

En France c’était l’église catholique qui avait le monopole de l’éducation alors que les protestants savent lire et écrire c’est alors que l’Etat intervient dans la scolarité, mais non pas pour instruire les enfants mais pour vérifier que les enfants restent catholiques. C’est ainsi que ce développe un modèle d’enseignement (les jésuites) pour former des élites politiques capable de luter contre ce que font les protestants. L’école devient donc publique mais on laisse au curé un certain contrôle sur l’enseignement scolaire. En 1875, la 3ème république est constituée et ceux sont les républicains qui en sont à la tête. Contrairement à la loi Guizot, l’école devient obligatoire et gratuite, on assista à la création de lycée de filles ainsi qu’une création des écoles nationales de filles. La loi de 1882 de Jules Ferry prône une république laïc et libre, Il souhaite bâtir une France républicaine et laïque sur les fondements de l’école, seul l’Etat peut garantir une instruction laïque et égalitaire, pour lui l’église ne peut pas mettre en avant ses principes puisqu’elle soutient la monarchie, de plus l’église refuse le progrès de la science (opposition de la science et de la foi). Le progrès technique est l’assurance d’une main d’œuvre qualifiée.

Cependant grâce aux modèles comme celui des collèges Jésuite, le contenu enseigné reste le même car il est très efficace.

C'est l'éducation pour tous, l'élimination de l'enseignement religieux. On y enseigne la tolérance et l'égalité "sans Dieu ni roi". C’est la laïcité. Les instituteurs sont déchargés de l'enseignement de la religion.

on peut m'expliquer pourquoi mon sujet se retrouve dans cette rubrique ?