Damien Gire a écrit :
Bonsoir,
Vous avez raison:Vacher est surtout le premier qui se soit fait prendre. Avant l’apparition de la photo, des empreintes diverses, de tous les moyens de communication et d’information, un « routier du crime » (on dirait aujourd’hui « routard ») pouvait sévir sans que l’on fasse jamais le lien entre les différentes affaires. Brrrr !...
D
Cette affaire va d'ailleurs véritablement mettre en lumière les carences de la gendarmerie, de la police et des forces de l'ordre à cette époque, qui sont alors complètement désorganisées et surtout indépendantes, sans aucun système de centralisation qui permettrait la communication et le partage des informations essentielles à la chasse aux criminels. De plus, il y avait une forte "concurrence" entre les services des différentes régions, amenant parfois dans les cas les plus extrêmes à des situations telles qu'un service de police était prêt à laisser courir un assassin en ne donnant pas les informations dont il dispose à son voisin, afin de pouvoir se réserver la gloire d'arrêter le malfaiteur.
A ce sujet, il est extrêmement intéressant de lire le livre "La nouvelle épopée des brigades du Tigre", de Charles Diaz, aux éditions Jacob-Duvernet.