Une petite précision sémantique, valable à l'époque, aujourd'hui oubliée :
- une caserne abritait une troupe à pied : infanterie, génie (je n'ai pas vérifié pour l'artillerie à pied). Les sonneries réglementaires y étaient données par le clairon. La troupe défilait derrière un drapeau.
- le vocable quartier était réservé aux installations logeant des troupes à cheval : cavalerie, artillerie à cheval ou montée, train des équipages militaires. Les sonneries étaient jouées à la trompette de cavalerie. On y saluait un étendard.
C'est donc à tort et en méconnaissance totale de cette règle que la caserne Schneider à Laval, qui avait abrité successivement le 124e d'infanterie, puis un bataillon du 117e, a été rebaptisée, en 1969 si j'ai bonne mémoire, " quartier Ferrié ", alors qu'elle hébergeait, depuis 1947, un régiment de transmissions.
Le terme "quartier" fait sans doute plus noble que "caserne" ; c'est plus chic...
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