giby a écrit :
Barbetorte a écrit :
La question ne se posait même pas. Après le décès du comte de Clermont en 1883, il ne pouvait plus y avoir de légitimistes et d'orléanistes. Il n'y avait plus que des royalistes unanimes à vouloir faire couronner l'aîné de la maison d'Orléans. S'il y avait quelques partisans des Bourbons d'Espagne, ils étaient tout à fait marginaux.
Justement non… d'où ma recherche…
Il y a en ligne une analyse du
Centre d'Etudes des Mondes Moderne et Contemporain (université de Bordeaux 3) qui, à partir des articles publiés par le journal
Le Temps (républicain) en 1883-84 estime que c'est la moitié de l'entourage du comte de Chambord aurait en fait embrassé la cause espagnole.
Je cite la conclusion de l'article, assez éclairante je trouve:
Citer :
Les Blancs d'Espagne sont donc bien des non-ralliés deux fois: non-ralliés au comte de Paris et à la branche des Orélans en 1883-84, non-ralliés à la République en 1891 (NDVézère: à l'appel de Léon XIII). Mais ce groupe très minoritaire connaît des crises nombreuses car certains se rallièrent à d'autres personnes et d'autres courants: ralliement à Boulanger, ralliement aux Séville, ralliement au Sillon et à la démocratie chrétienne, ralliement à la Révolution nationale de Vichy, ralliement à Maurras
En somme, des (dé)-rallieurs compulsifs. L'époque était décidément aux querelles, à l'autodestruction et aux occasions manquées. Pour ne pas dire plus, l'on risquerait d'être désobligeant.
"
Chez les monarchistes, quand on est plus de 200 dans un mouvement, il est temps de faire scission" disait je ne sais plus qui.
René Rémond n'a pas jugé utile de s'appesantir sur les Blancs d'Espagne dans sa description des droites françaises.