Kevin_Scaevola a écrit :
En effet, ma source principale sur la sujet dit :
Jeremy Black a écrit :
Bien qu'en 1877-78, les Russes aient complètement vaincu les Turcs, refoulant ces derniers jusqu'à 15 kilomètres de Constantinople, les Ottomans se battirent surprenamment bien. Ainsi, par exemple, quand même bien les Russes réussirent à assiéger et à prendre Kars et Plevna, le siège de cette dernière place-forte fut à la fois long et coûteux, et les Russes ne réussirent pas ensuite à s'emparer de Erzurum et Batumi.
Suit ensuite une liste des autres victories turques de la période, contre les Serbes (1876), les Grecs (1897), et les Anglais (1915).
C'est vrai qu'on ne s'attendrait pas à cela. La Russie triomphante depuis les années 1770 contre la Turquie fait soudainement face à une plus grande résistance ? Pourquoi donc ? :o
Peut-être le rapprochement du front d'avec la capitale ottomane a-t-il son influence ?
Pour ce qui est des victoires sur les serbes, il ne faut pas exagérer, l'armée serbe de 1877 était trés faible numériquement (officiellement 80 000 hommes en réalité la moitié) mal commandée parle général russe Tchernayev qui s'était fait une réputation en conquérant quelques territoires du coté de l'asie centrale face à un adversaire non organisé, trés volubile et vantard il allait rapidement montrer ses limites et lasser les serbes. Ce d'autant plus qu'il n'était pas venu seul mais avec quelques milliers de volontaires Russes, et qu'il aller en placer à des postes de commandement ce que les serbes appréciérent trés modérement. L'armement était pas trés bon (vieux fusils à pistons bricolés pour tirer par la culasse) face à des fusils Anglais et US trés efficaces ( 1ere utilisation en masse de fusil à répétition -Winchester-), l'artillerie diposait de quelques pétoires chargées par la bouche face à des piéces Krupp dernier modéle, quant aux alliés Monténégrins s'ils étaient trés courageux et firent bien du mal aux Turcs ils étaient encore plus mal équipé et se firent déborder sous le nombre.
Pour ce qui est des russes mis à part deux à trois excellents généraux dont Gourko, c'était plutot lamentable le général Kredener qui commande devant Plevna engage des assauts couteux sans encercler la ville! Osman Pacha réussi à faire passer ses effectifs de 20 000 à 35 000 hommes, de 40 à 70 canons et recoit des vivres dans une ville ou il devrait être totalement isolé. Il faudra plusieurs échecs sanglants pour que le tsar décide d'envoyer le général Totleben (l'ancien organisateur de la défense de Sebastopol en 1854) pour qu'enfin un siége en régle soit mis en place!
S'il est vrai que la troupe est solide, l'armement est loin d'être excellent: Fusils Krnka version tranformé des vieux fusils à piston, peu précis seules quelques unités sont dotées du nouveau fusil Berdan. Les artilleurs veulent combattre en premiére ligne d'ou des pertes et une efficacité réduite, et les troupes se battent souvent en ordre fermé ce qui abouti à des pertes sensibles (intervention de la garde devant plevna pertes importantes).