Surtout que la confédération dispose d'une bonne façade maritime pour extraire du sel de l'eau de mer...

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Le passé change parce que nous changeons

Merci à vous deux de confirmer ce que je pressentais: une fois de plus, un historien professionnel se fiche de nous.
Emmanuelle Cronier est maitre de conférence à l'université Jules Verne de Picardie.
De manière générale, je commence à être las devant le nombre d'erreurs, fautes, mauvais raisonnements, liens de causes à effets stupides et autres incongruités que je retrouve trop souvent dans des livres d'histoire.
Malhonnêté et bétise font beaucoupde dégâts.

Je vous prie de bien vouloir m'excuser pour ce coup de gueule, mais je suis un peu irrité...

C'est tout de même difficile à croire : qu'un enseignant-chercheur se trompe ainsi - ou alors quelque chose m'a échappé, car je suis le premier à reconnaitre que je me trompe lorsqu'on avance des arguments étayés -, même si sa spécialité est le premier conflit mondial (côté français en plus).
Aucun historien anglo-saxon n'a fait état de ce événement comme déterminant dans l'issue du conflit.
Qui plus est, en 1864 la messe est dite pour les Confédérés, la fin de l'année et le début de l'année 1865 ne constituent qu'une lente agonie pour le gouvernement de Richmond et ses maigres troupes restantes, avec un Sud coupé en deux, incapables de chasser les "Yankees" de leur territoire, encore moins de lancer la moindre offensive d'envergure.

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Je cherche des conseils de lecture (en français et sur papier).
Si il ya des bouquins nous décrivant la vie aux Etats-Unis avant la guerre de sécession, je suis preneur.
Et j'aimerais lire également, si ça existe, des journaux personnels pendant la guerre (et avant). De préférence des journaux de petites gens, combattants ou non, du nord ou du sud.
Merci à vous

Le sujet intéressait peu les auteurs et historiens français de l'époque. Cela dura jusque dans les années 1960.
Mais Tocqueville nous offre quelques éléments intéressants dans son De la démocratie en Amérique (1840) - qui n'aborde pas que la dimension politique de cet Etat -, puis il faut attendre Robert Lacour-Gayet et la Vie quotidienne aux Etats-Unis à la veille de la guerre de Sécession, 1830-1860 de 1957 et Claude Fohlen, l'Amérique anglo-saxonne de 1815 à nos jours de 1969.
Plus proche de nous il y a Kaspi (La civilisation américaine de 1979) et Portes (mais c'est une longue monographie de 2017).
Bien entendu, il existe également des traductions d'auteurs anglo-saxons.
Quant aux journaux personnels, cela doit exister (sans doute en anglais), mais je vous avoue ne pas être tombé dessus...

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine

Merci pour votre réponse,
Celui-ci devrait pas mal correspondre à ma demande et à l'air de se trouver facilement d'occasion.

Je cherche un livre en français, il n'est pas nécessaire que l'auteur le soit. Si vous connaissez des livres "étrangers" traduit en français et de qualité, cela m'intéresse !

Même si son ouvrage prend la guerre de Sécession comme objet d'étude, Mc Pherson aborde dans ses premiers chapitre de jolis portraits de la société américaine avant celle-ci.

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Alphonse de Lamartine

OK. Le Mc Pherson, je l'ai déja. Je viens de commander le Robert Lacour-Gayet. Ca va me faire déja un peu de (re)lecture. Et si tout ça me passionne, j'irai voir vos autres suggestions (il faudrait que je me décide à lire Tocqueville un jour).

C'est déjà une très belle synthèse sur la période d'avant le conflit, autant sur un plan économique et social que politique.
Il est vrai que l'ouvrage du "voyageur" Tocqueville vaut le détour.

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Alphonse de Lamartine