le bonapartiste a écrit :
pierma a écrit :
J'aurais tendance à y voir le problème que pose un régime d'assemblée, où il faut une éternité pour établir un consensus, et plus encore pour le modifier. Je pense que De Gaulle n'avait pas tort quand il voyait là le principal problème des institutions de l'époque.
Les allemands pensaient la même chose mais ils ont tous de même sous-estimée la capacité de "résistance" de ce régime.
Les allemands pensaient tout simplement que le régime parlementaire allait se désagréger. (Mais à vrai dire ils pensaient cela de tout le monde : de l'armée française, des Britanniques, des Belges...)
Mon propos était un peu différent : je parlais de l'inertie d'une assemblée face à des problèmes qui pourtant s'éternisent.
Citer :
Entre un général qui propose de finir la guerre rapidement et un autre qui prône la prudence, pour un politique qui n'y connaît rien à la guerre le choix est vite fait.
Hé oui, hélas.
Il faudra attendre Clémenceau pour voir pratiquer une bonne répartition des rôles entre généraux "défensifs" (Pétain, Fayolle...) et "offensifs" (Foch, Mangin...) C'est là que sa direction politique de la guerre prend sa pleine efficacité, et il faut reconnaître que cet équilibre (ou ce partage des tâches) a plutôt bien fonctionné.