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 Sujet du message : La conquête du Labyrinthe
Message Publié : 05 Juin 2019 4:45 
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Pierre de L'Estoile
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Il y a 104 ans, débutait le 30 mai un épisode de la Première guerre mondiale dont, en bon amateur de jeu de rôle, j'apprécie le nom poétique : la conquête du Labyrinthe !
Une description dans les archives du Pas-de-Calais.
Dans la région de Lens, d’octobre 1914 à mai 1915, les Allemands mettent en place de redoutables défenses sur les collines conquises. Dans les ravins et entre les collines, ils fortifient les villages de Carency, d’Ablain-Saint-Nazaire, de Souchez et de Neuville Saint-Vaast, points de passage obligés de l’armée française. Enfin, là où le terrain est plat et sans habitations, ils construisent un réseau de tranchées et de souterrains gorgé d’abris en béton, de canons de tranchées et de mitrailleuses : c’est le Labyrinthe, entre Écurie et Neuville-Saint-Vaast, au nord d’Arras.

Image

Voici l'extrait du journal L'Echo de Paris.
L'Echo de Paris a écrit :
LA POSITION
Le système d’ouvrages et de tranchées que nos soldats ont baptisé le Labyrinthe formait, entre Neuville-Saint-Vaast et Écurie, un saillant de la ligne ennemie, et c’est sa position qui expliquait sa puissance.
On l’avait renforcé pendant des mois, parce qu’on le sentait exposé, d’où le dédale de blockhaus, d’abris, de tranchées et de boyaux, dont nos avions nous avaient rapporté l’impressionnante image.[...]

LES DIFFICULTÉS
L’opération comportait deux phases principales et de nature différente.
Il fallait d’abord, par un assaut bien préparé et vivement mené prendre pied dans l’organisation ennemie. Il fallait ensuite progresser à l’intérieur des boyaux en refoulant pas à pas l’adversaire.[...]

Les trois régiments chargés de l’attaque disposaient, [...], d’une nombreuse artillerie. Mais si nos canons devaient infliger à l’infanterie ennemie plus de pertes encore que les canons allemands n’en infligeaient à la nôtre, les batteries opposées restaient insaisissables les unes pour les autres, et, des deux côtés, c’est le fantassin qui recevait les coups. Nos hommes le savaient et en prenaient leur parti.

L’ASSAUT DU 30 MAI
C’est le 30 mai que l’assaut fut donné, un régiment marchant du sud au nord, un de l’ouest à l’est, l’autre du nord au sud. L’élan fut admirable sur tout le front, et partout, sauf à droite, on enleva la première ligne, que nos engins de tranchées avaient complètement écrasée. Derrière cette première ligne, il y avait un grand nombre de barricades et de fortins ; nous en prîmes quelques-uns ; les autres nous arrêtèrent. Cent cinquante prisonniers, surpris dans leurs trous par la charge furieuse de l’infanterie française, tombèrent ce jour-là entre nos mains. Dans la nuit du 30 au 31, une contre-attaque allemande nous fit perdre 50 mètres de notre gain. À l’aube, tout était reconquis.

LA GUERRE DE BOYAUX
Dès ce moment, la guerre de boyaux commençait, - il y avait le boyau Von Kluck et le boyau d’Eulenbourg, les Buissons et la Salle des fêtes, sans compter d’innombrables ouvrages numérotés, dont le plan donne le sentiment des difficultés inouïes que nos troupes avaient à vaincre. Sans arrêt, du 30 mai au 17 juin, elles se sont battues dans ces terres trouées et pleines de morts. Le combat n’a jamais cessé ni de jour ni de nuit.

Les éléments d’attaque, constamment renouvelés, écrasaient les Allemands à coups de grenades, démolissaient la barricade en sacs à terre, quand l’ennemi cédait, la reconstruisaient 50 mètres plus loin, pas une heure de trêve, pas un instant de répit. Les hommes, sous le soleil si chaud dans les boyaux, se battaient nue tête, en bras de chemise. Pas un n’eût admis l’hypothèse de s’arrêter avant de tenir le Labyrinthe entier.

On a tout dit de l’élan de nos fantassins. Mais on n’a pas assez dit que leur ténacité égale leur élan et que leur volonté obstinée est un des éléments essentiels de leurs succès.

TROIS SEMAINES D’HÉROÏSME
Chacune de ces journées sanglantes et monotones a vu des actes d’héroïsme incomparables. Le 1er juin, un lieutenant, avec un homme, va reconnaître en rampant la grosse barricade, qui barre le chemin creux, centre de la résistance ennemie. L’ouvrage lui semble peu garni. Il saute dedans, appelle sa compagnie : dix minutes après, 250 prisonniers sont cueillis par une force quatre fois moins nombreuse, au sortir de leurs abris. Le même jour, dans la partie sud, 150 autres Allemands se font prendre et des mitrailleuses aussi tombent entre nos mains. Par trois côtés à la fois, nous atteignons le chemin creux, où les Allemands avaient creusé à 10 mètres sous terre de redoutables abris.

L’artillerie ennemie, sans discontinuer, tire en arrière de notre première ligne que son contact immédiat avec l’adversaire protège contre les obus. Nos réserves souffrent, car dans ce terrain bouleversé, où chaque coup de pioche déterre un cadavre, on ne peut aménager que lentement les abris profonds qu’exige la situation. Nous perdons du monde. Mais le moral ne fléchit pas. Les hommes ne demandent qu’une chose : aller de l’avant et se battre à la grenade au lieu d’attendre, l’arme au pied, la chute implacable des marmites.

LES CONDITIONS DU COMBAT
Ce sont de dures journées. Aux combattants, il faut porter constamment des munitions, des vivres et surtout de l’eau. Car à lancer sans arrêt leurs grenades, couverts de sueur et de poussière, ils s’épuisent vite.
Tout le monde fait de son mieux. Sous le feu on pousse en avant les canons de tranchées dont les énormes projectiles, lancés à courte distance, épouvantent l’ennemi. Les sapeurs creusent la terre pour éventer les mines possibles. L’un deux, avec son caporal, défend une barricade contre toute une section. Le caporal est tué. Mais le sapeur continue, repousse l’ennemi et s’en tire sain et sauf, - avec la médaille militaire. Tout près de la ligne de combat, un bataillon territorial travaille la terre et fait les corvées. Chacun à sa place, et de son mieux, collabore à l’effort commun.

LA SALLE DES FÊTES
La continuité du succès est d’ailleurs le meilleur des réconforts. Après le chemin creux, on atteint le point dit Salle des fêtes. Les Allemands avaient trouvé ce nom. Pourquoi ? On a supposé qu’il y avait là d’anciennes carrières, offrant des abris à toute épreuve. Nous les avons cherchées sans les trouver. Pendant 48 heures, nos hommes ont vécu dans l’attente d’une explosion de mines qui ne s’est pas produite. Nous avons inondé de chaux les cadavres entassés là-dedans, et nous avons continué. Ainsi, peu à peu, notre progression, signalée par le nuage de poussière que soulève le combat à coups de grenades, nous a conduits à l’extrémité nord du Labyrinthe.

Nous étions face à un grand boyau, le boyau d’Eulenbourg. Le 14 et le 15, nous avons creusé à 100 mètres une parallèle de départ. Entre notre parallèle et la ligne ennemie s’étendait un champ de coquelicots d’un rouge éclatant.

L’ASSAUT DU 16 JUIN
Le 16, à midi 15, nos hommes sont sortis de la parallèle. Ils se sont dressés sur le talus et ont couru à travers les coquelicots. Ils ont atteint le boyau allemand, et ils ont sauté dedans. L’opération a duré trois minutes. Avec une belle précision, l’artillerie ennemie a aussitôt déclenché son tir. Mais le fantassin français garde ce qu’il tient. On s’est battu dans les tranchées d’Eulenbourg et voisines l’après-midi du 16, la nuit du 16 au 17, la journée du 17 et jusqu’au 19.

Finalement tout cela est à nous après des alternatives diverses, et le Labyrinthe nous appartient.

LES PERTES ALLEMANDES
Les Allemands ont perdu au Labyrinthe un régiment entier, le 161e. Nous avons fait un millier de prisonniers ; le reste est mort. Un régiment bavarois a été aussi décimé. Nos pertes se montent à 2 000 hommes, dont beaucoup de blessés légers.

La résistance a été furieuse, comme l’attaque. Malgré le terrain, malgré l’organisation défensive accumulée depuis sept mois, malgré l’artillerie, les lance-bombes et les mitrailleuses, nous sommes restés cependant vainqueurs. Nos soldats ont gagné, parmi les souffrances du combat, la foi absolue dans leur supériorité, que le résultat affirme.

J'aime beaucoup le nom poétique de certains ouvrages, comme la Salle des Fêtes. J'ai l'impression, au vu de ce récit, qu'il y avait une volontiers de romancer la guerre. De plus, les soldats ne sont pas présentés comme des victimes envoyées à la boucherie.

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George Orwell


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 Sujet du message : Re: La conquête du Labyrinthe
Message Publié : 05 Juin 2019 8:40 
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Ce fut pourtant une boucherie, du 9 mai au 25 juin, pour conquérir 20 km2, les Français ont perdu 102 500 hommes, tués, disparus, blessés et prisonniers

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 Sujet du message : Re: La conquête du Labyrinthe
Message Publié : 06 Juin 2019 7:58 
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Merci Nebuchadnezar, je ne connaissais pas.

Jean-Marc Labat a écrit :
Ce fut pourtant une boucherie, du 9 mai au 25 juin, pour conquérir 20 km2, les Français ont perdu 102 500 hommes, tués, disparus, blessés et prisonniers

Quel cauchemar ! 8-|

La Grande Guerre, plus on cherche, plus on trouve des boucheries scandaleuses ! Résultat stratégique nul, pertes désastreuses. :rool:
(Spécialement jusqu'à la fin 1916, sans compter l'offensive Nivelle. - mais j'ai déjà donné ma position sur Joffre, inutile d'y revenir.)

L'Illustration donne là un bon exemple du ton des journaux :
L'Illustration a écrit :
les batteries opposées restaient insaisissables les unes pour les autres, et, des deux côtés, c’est le fantassin qui recevait les coups. Nos hommes le savaient et en prenaient leur parti.


Citer :
Les hommes, sous le soleil si chaud dans les boyaux, se battaient nue tête, en bras de chemise. Pas un n’eût admis l’hypothèse de s’arrêter avant de tenir le Labyrinthe entier.

Passons sur "en bras de chemise", bucolique à souhait.

Nue tête, on peut se demander où est le casque, mais il n'est pas encore distribué en avril 1915.
De source Wiki :
Ce jour là, les hommes auraient dû porter une "cervelière". (calotte d'acier portée sous la casquette ou le képi) adoptée en février 1915.
Le genre d'idée qui ne marche que sur le papier. Ce qu'on entend, c'est qu'ils ont viré cet accessoire pénible.

Le casque Adrian ne fut distribué qu'à partir de septembre 1915. (Après qu'on se soit avisé du nombre de tués touchés à la tête : 77 % des blessures des Poilus étaient localisées à la tête avant son adoption, le chiffre tombant à 22 % en 1916)

Citer :
Mais le moral ne fléchit pas. Les hommes ne demandent qu’une chose : aller de l’avant et se battre à la grenade au lieu d’attendre, l’arme au pied, la chute implacable des marmites.

Le moral, je ne sais pas. Mais monter au contact pour sortir du tir de barrage, certainement. Les hommes ont du métier.

Citer :
Nos pertes se montent à 2 000 hommes, dont beaucoup de blessés légers.

Familles, ne pleurez plus, nos hommes ne sont que légèrement blessés ! (légèrement morts, aussi ?) :rool:

Pour le bilan réel, Jean-Marc vient de le donner. Sincèrement je me suis demandé s'il n'avait pas ajouté un zéro. Mais 10 000 pertes - combien de tués ? - c'est "trop peu", pour un tel réseau. C'est une horreur cette position ! Quelles raisons ont conduit à cet assaut ? :?:

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 Sujet du message : Re: La conquête du Labyrinthe
Message Publié : 07 Juin 2019 22:23 
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Pierre de L'Estoile
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Merci beaucoup de ces contributions. Effectivement, entre la romance et la réalité, les chiffres sont parfois durs !

A-t-on une idée des pertes allemandes pour ce théâtre d'opération ?

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 Sujet du message : Re: La conquête du Labyrinthe
Message Publié : 11 Juin 2019 17:43 
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Eginhard
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Nebuchadnezar a écrit :
Merci beaucoup de ces contributions. Effectivement, entre la romance et la réalité, les chiffres sont parfois durs !

A-t-on une idée des pertes allemandes pour ce théâtre d'opération ?


Pour cette bataille que les Allemands nomment die Lorettoschlacht , on retrouve des chiffres de pertes, allemandes, de l'ordre de 65 à 75000.


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 Sujet du message : Re: La conquête du Labyrinthe
Message Publié : 12 Juin 2019 13:30 
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Pierma a écrit :
La Grande Guerre, plus on cherche, plus on trouve des boucheries scandaleuses ! Résultat stratégique nul, pertes désastreuses. :rool:


C'est vrai que l'on a un souvenir d'"images d'Épinal" que la Grande Guerre était une boucherie. Alors on s'interroge sur ces images d'Épinal et à chaque bataille un peu moins connue on constate que .... c'était une boucherie 8-|

D'ailleurs j'ai un exemple ci dessous:

Image

À l'origine c'est un exercice de représentation de données temporelles. J'ai collecté les données du Livre d'Or des pensions militaires de Nancy.
Avec ce tout petit jeu de données (3688 décès), il est très significatif que l'on voit systématiquement apparaître, avec une pointe des décès, les débuts de chaque bataille: Chapagne, Artois, Chemin des dames, Morhange, Trouée de Charmes...
D'ailleurs alors que wikipédia dit que le casque Adrian a été diffusé en septembre 1915, les effets notables semblent apparaître en novembre 1915.

Pour ceux qui veulent générer ce type de données voici les détails techniques pour collecter et afficher

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 Sujet du message : Re: La conquête du Labyrinthe
Message Publié : 12 Juin 2019 13:39 
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Sinon, il y a ce tableau dont il doit être simple de faire un graphique;

http://www.grande-guerre-1418.com/index ... &Itemid=27

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 Sujet du message : Re: La conquête du Labyrinthe
Message Publié : 12 Juin 2019 19:01 
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YetAnotherYves a écrit :
D'ailleurs alors que wikipédia dit que le casque Adrian a été diffusé en septembre 1915, les effets notables semblent apparaître en novembre 1915.


Intéressant ce tableau, et l'outil pour les construire.

Mais Jean-Marc a raison, un graphique serait plus parlant. (votre tableau est en Log10.)

Sur le casque Adrian, vous imaginez bien qu'on n'a pas fabriqué en une fois et distribué partout et à tout le monde 2 millions de casques.

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 Sujet du message : Re: La conquête du Labyrinthe
Message Publié : 12 Juin 2019 23:25 
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Inscription : 11 Nov 2010 13:22
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Localisation : lorraine
Pierma a écrit :
YetAnotherYves a écrit :
D'ailleurs alors que wikipédia dit que le casque Adrian a été diffusé en septembre 1915, les effets notables semblent apparaître en novembre 1915.


Intéressant ce tableau, et l'outil pour les construire.

Mais Jean-Marc a raison, un graphique serait plus parlant. (votre tableau est en Log10.)

Sur le casque Adrian, vous imaginez bien qu'on n'a pas fabriqué en une fois et distribué partout et à tout le monde 2 millions de casques.


En fait, j'utilise ce type de représentation pour d'autres problématiques. L'intérêt général est de repérer des tendances et des points particuliers. Les valeurs exactes ne sont pas nécessaires (le log10 lisse volontairement les tendances). On voit par exemple assez facilement que l'entrée du 14 avril 1914 est sans doute erronée. C'est en cherchant des explications aux points particuliers que j'ai constaté qu'ils coïncidaient avec les débuts de chaque bataille.
A priori, je ne pensais pas qu'un si petit échantillon serait significatif. J'imaginais qu'on y trouverait plutôt de l'information locale. C'est un peu le cas pour le 20 aout 1914, la journée la plus meurtrière est plutôt le 22. Si ce petit échantillon correspond pourtant avec les batailles sur tous les fronts, c'est bien que ces batailles sont des boucheries qui touchent les soldats de toute origine.

Pour novembre 1915 (et même fin octobre) ce n'est pas sûr que ce soit uniquement l'effet de la distribution du casque Adrian. La baisse des décès semble pourtant significative. Ce serait une question intéressante à creuser.

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