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Message Publié : 15 Juin 2005 16:32 
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EN 1917, les allemands ont réorganisés leurs escadrilles de chasses et Richtofent à pris la tête de la Jasta 11 qui sera surnommée "le cirque Richtoffen".Or, parmis les tactiques que le Baron rouge pronne, les groupes de chasse chassent en groupe. C'est d'ailleurs une des clés du succés de Richtofent qui grace à son groupe va abattre de nombreux avions alliés solitaire ou volants par paire.

Pour ce qui est du rôle de l'aviation: la flotte du Jutland fut la première flotte repérée par un avion ce qui entraina la bataille du Jutland.


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Message Publié : 15 Juin 2005 17:49 
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Richthofen, Narduccio, je sais que l'allemand est difficile à écrire pour qui ne le parle pas un tantinet :D

Donc, Manfred, Freiherr von Richthofen (Freiherr = Baron). D'où son surnom de Baron Rouge.

Bon, cette précision étant donnée, voici un petit texte de l'ISC ( qui est un site que je recommande pour tout ceux que la chose militaire intéresse.)

"L’avion a joué successivement deux rôles de premier plan : tout d’abord on lui a demandé de faire des observations - est-il besoin de rappeler son rôle dans la victoire de la Marne ? - puis, à partir de la bataille de Verdun, le commandement lui a demandé d’assurer la maîtrise de l’air sans laquelle la victoire était compromise. Le général Pétain a joué en ce domaine un grand rôle : il a estimé que l’aviation pouvait être "l’arme de la décision si elle paralysait assez et assez longtemps les ravitaillements ennemis. Si l’aviation d’observation doit être proportionnée comme nombre aux autres armes, il n’y a pas de limite de nombre pour l’aviation arme de combat. On est obligé de viser à tous moments au développement maximum de cette arme spéciale et décisive en rendant l’adversaire aveugle, en paralysant ses communications et en abattant son moral"2. Certains des membres de son état-major ont d’ailleurs imaginé, au cours de l’hiver 1917-1918, de véritables commandos aéroportés pour saboter les voies ferrées Mais l’avancement des techniques ne leur a pas permis de réaliser leurs projets.

Le général Pétain a également estimé que l’aviation devait intervenir en grandes masses pour être efficace : en mai 1918, il a créé la division aérienne (600 avions dont 370 chasseurs et 230 bombardiers) dont le général Duval qui avait assuré cette création a pris le commandement.

Aussi dès l’été 1918 s’est posée la question des bombardements stratégiques, les Alliés se divisant : les Anglais s’y montrant favorables et les Français hostiles. Cependant le tonnage des bombes emportées pour un raid ne cessait de croître : 62 tonnes en juillet 1918, 190 en octobre, et l’on espérait plus de 600 au début de 1919.

Par contre, le bombardement tactique avait déjà fait ses preuves3 : le tonnage de bombes jetées entre avril et juillet 1918 sur le champ de bataille dépassait celui de l’ensemble des années précédentes. À la fin de la guerre la France disposait de 11 000 avions, dont 3 200 au combat, et de 12 000 pilotes (contre 1 000 en 1914).

L’aviation avait donc fait d’immenses progrès et apparaissait déjà comme une arme essentielle indispensable à la victoire"

_________________
Il n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer (Guillaume le Taciturne)


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Message Publié : 15 Juin 2005 19:35 
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Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Kevin_scaevola a écrit :
Tiens, je me demande si au cours de la Grande Guerre, on a pu voir des groupes d'avions (trois en quatre dans chaque camp, peut-être) se faisant face, engagés dans des sortes de "batailles aériennes" ?
Bien sûr, ce serait plus vers 1918 que cela se serait passé, mais j'aimerais juste savoir si la première bataille aérienne est vraiment la bataille de France, en 1940, ou s'il y en avait déjà eu avant...


Le combat qui fut fatal au Baron rouge, le 21 avril 1918, impliquait quarante-cinq avions. Mais dès 1916, De Rose préconisait de faire patrouiller des groupes de dix à vingt appareils pour s'assurer véritablement de la maîtrise de l'air - cela s'avéra très difficile à mettre en oeuvre à cause des disponibilités et de la fiabilité encore limitées des avions. Mais on peut en déduire que dès cette date, des mêlées impliquant au moins dix appareils ne devaient plus être exceptionnelles.


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 Sujet du message : Missions de l'aéronautique
Message Publié : 15 Juin 2005 21:07 
Bonsoir,
Pour qui voudrait connaître avec précision les missions de l'aéronautique, voici une référence.
On peut consulter ce document, et bien d'autres, au Services Historique de Défense, Château de Vincennes:
Cordialement

"INSTRUCTIONS PREPARATOIRES AUX ATTAQUES

Groupement du Général Pétain
Adjoint au général
Commandant le G.A.C.
Au Q.G. le 5 septembre 1915
Etat-Major
3ème bureau
S.C. N° 3.677

INSTRUCTIONS PREPARATOIRES AUX ATTAQUES
Annexe n°1 Cavalerie
Annexe n°2 Télégraphie
Annexe n°3 Service de Santé
Annexe n°4 Aviation (1)
(1) sera envoyée ultérieurement.

SECRET

Annexe n°4 à l’Instruction n°3677 du 5 septembre 1915
Rôle de l’aviation aérienne pendant l’attaque
Pendant la préparation et l’exécution de l’attaque,l’observation aérienne fonctionnera en liaison avec l’Artillerie et l’Infanterie dans les conditions prévues par la lettre N°2120 du 28 août 1915 et les notes 2973 du 1er septembre et 3273 du 2 septembre."


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Message Publié : 16 Juin 2005 10:29 
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Eginhard
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Inscription : 03 Déc 2004 20:16
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Jean-Marc Labat a écrit :
Bon, cette précision étant donnée, voici un petit texte de l'ISC (qui est un site que je recommande pour tout ceux que la chose militaire intéresse.)
Votre texte est vraiment intéressant, Jean-Marc, mais, quand vous dites "ISC", parlez-vous du site "Stratisc" ou d'un autre ? Je ne suis pas sûr...

Cuchlainn a écrit :
Kevin_scaevola a écrit :
Tiens, je me demande si au cours de la Grande Guerre, on a pu voir des groupes d'avions (trois en quatre dans chaque camp, peut-être) se faisant face, engagés dans des sortes de "batailles aériennes" ?
Bien sûr, ce serait plus vers 1918 que cela se serait passé, mais j'aimerais juste savoir si la première bataille aérienne est vraiment la bataille de France, en 1940, ou s'il y en avait déjà eu avant...
Le combat qui fut fatal au Baron rouge, le 21 avril 1918, impliquait quarante-cinq avions. Mais dès 1916, De Rose préconisait de faire patrouiller des groupes de dix à vingt appareils pour s'assurer véritablement de la maîtrise de l'air - cela s'avéra très difficile à mettre en oeuvre à cause des disponibilités et de la fiabilité encore limitées des avions. Mais on peut en déduire que dès cette date, des mêlées impliquant au moins dix appareils ne devaient plus être exceptionnelles.

Et cette bataille a-t-elle un nom ? Je sais que von Richthofen a été abattu près de Corbie. La bataille aérienne a-t-elle pris le nom de ce lieu ?
J'ai également une autre question: comment le Baron Rouge a-t-il été abattu ? Je n'ai jamais vu le nom du vainqueur du meilleur pilote de toute la guerre, et j'ai même lu qu'il y avait une rumeur que c'était une DCA canadienne qui avait eu raison de lui... (:8:)
_____________
"Candida pro causa ense candido" Carl Gustav Emil Mannerheim, héros national finlandais (1867-1951)


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Message Publié : 16 Juin 2005 10:42 
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Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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A ma connaissance, on ne donne pas de nom précis à tel ou tel engagement, ou bref dogfight, même à 40 avions. Par contre, certains considèrent que Verdun a été, aussi, une bataille aérienne, compte tenu de l'importance donnée par les protagonistes (cf phrase de Pétain) à la maîtrise du ciel et des moyens globaux engagés.

Sur le Baron rouge, en théorie il a été abattu "conjointement" par un pilote britannique et une mitrailleuse australienne au sol alors qu'il chassait un pilote novice. Je mettrai ce soir un lien intéressant qui revisite les faits et estime qu'en réalité, les Britanniques ont tendu un piège au Baron, avec une "chèvre" (le "novice" plutôt doué), un rabatteur et une mitrailleuse de qualité servie par des tireurs d'élite, postés de manière à ce que le relief et la poursuite amènent le Fokker rouge sous leur nez. ça ne semble pas farfelu, et "dans l'idée", pourquoi pas ? Les Allemands avaient bien tendu un piège grossier à Nungesser (un défi lancé par un pilote de renom et en fait de duel, six avions pour l'attendre...)


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 Sujet du message : Baron rouge
Message Publié : 16 Juin 2005 11:17 
Bonjour
La fin du Baron rouge a fait l'objet d'un fil sur le forum de l'Histoire de l'aviation.
http://www.aerostories.org/~aeroforums/ ... ummsg=1458
où vous trouverez les avis les meilleurs et les études circonstanciées appuyées sur une démarche historique rigoureuse.
Cordialement


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Message Publié : 16 Juin 2005 15:17 
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Inscription : 27 Avr 2004 17:38
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Excellent site que celui des Aeroforums. Une question d'aviation est rapidement résolue par les "moustachus" qui fréquentent les lieux.

Je donne l'adresse du site pour ceux que ça intéresse:

http://www.aerostories.org/~aeroforums/

_________________
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Message Publié : 16 Juin 2005 15:47 
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Eginhard
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Inscription : 03 Déc 2004 20:16
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Localisation : Pordic, Côtes d'Armor, Bretagne
Cuchlainn a écrit :
Par contre, certains considèrent que Verdun a été, aussi, une bataille aérienne, compte tenu de l'importance donnée par les protagonistes (cf phrase de Pétain) à la maîtrise du ciel et des moyens globaux engagés.
Savez-vous justement quels étaient ces effectifs, et quelles furent les pertes de chaque côté ?
Et concernant ce "combat de chiens" aérien au dessus de la Somme, combien d'avions furent abattus ?
Je m'intéresse à cela, et vous me semblez bien renseigné... :)

Claude TP a écrit :
La fin du Baron rouge a fait l'objet d'un fil sur le forum de l'Histoire de l'aviation, où vous trouverez les avis les meilleurs et les études circonstanciées appuyées sur une démarche historique rigoureuse.
Merci beaucoup pour ce lien, Claude. :wink: Il est en effet complet...
Et je vois qu'Hugo Pratt, dans son mythique Corto Maltese, soutient lui aussi la thèse de l'embuscade...
______________
"Candida pro causa ense candido" Carl Gustav Emil Mannerheim, héros national finlandais (1867-1951)


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Message Publié : 16 Juin 2005 15:56 
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Jean-Pierre Vernant
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Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Pour Verdu : les Allemands avaient réuni 280 appareils. Au début, les Français n'en avaient que 70, mais la création du GC De Rose a rétabli l'équilibre. Une centaine d'appareils ont été perdus côté français, je n'ai pas plus de détails sous la main... Même problème pour l'affaire Richtofen, mon principal bouquin-source est à Lyon... :cry:


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Message Publié : 16 Juin 2005 16:53 
Bonjour
Pour de plus amples informations, contactez-mois directement par cette adresse mail
[email protected].
(ANTISPAM est à enlever et protège mon adresse).
Mon GP était pilote à ce moment dans le bombardement de nuit.
Cordialement


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Message Publié : 16 Juin 2005 17:03 
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Tite-Live
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Pourquoi ne pas vous inscrire au forum et continuer cette discussion ici ? Ainsi, tout le monde pourra en profiter (je suis sûr que je ne suis pas le seul à apprécier la lecture de cette discussion sans pour autant y participer) :wink:

A++

_________________
Il me semble parfois que Dieu, en créant l'homme, ait quelque peu surestimé ses capacités. Oscar Wilde


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Message Publié : 16 Juin 2005 17:34 
Diablophil a écrit :
Pourquoi ne pas vous inscrire au forum et continuer cette discussion ici ? Ainsi, tout le monde pourra en profiter (je suis sûr que je ne suis pas le seul à apprécier la lecture de cette discussion sans pour autant y participer) :wink:

A++

Bonsoir et merci de votre invitation
il n'est pas très simple de participer à plusieurs forums, mais je continuerai volontiers si je juge mon avis adéquat.
Cordialement


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Message Publié : 16 Juin 2005 19:52 
Bonsoir,
Tout d'abord quelques éléments indispensables à avoir à l'esprit.
1) L'aviation n'existe pas. N'existent que des escadrilles ou des groupes sans aucune indépendance.
La directive de Pétain que j'ai cité le montre bien.
Les escadrilles ou parties d'escadrilles sont rattachées à un corps d'armée ou à l'armée. Par exemple 3 équipages de l'escadrille MF60 sont rattachées au 14ème corps d'armée, les trois autres (une escadrille comporte six avions) sont rattachés à la 151ème Division d'Infanterie avec 6 équipages de la MF 50 dont deux équipages sont directement rattachés à l'Armée et affectés au règlage des tirs à longue portée. La chasse est directement attachée à l'Armée avec les escadrilles de bombardement.
Les observateurs restent dépendants de leur régiment d'origine et repartent avec lui, brisant ainsi la collaboration étable avec le pilote.
2) Les avions sont loins d'être performants et fiables. Il faut visiter et prendre le temps de regarder en détail les avions de cette période au Musée de l'Air. Un exemple: l'avion Voisin de Bombardement. Il faut démonter le moteur une fois par semaine . C'est un avion à propulsion qui capote au décollage ou à l'atterrissage à la moindre taupinière et le moteur vient écraser le pilote et l'observateur. Si les bombes placées sous la carlingue n'explosent pas. Faire le plein demande deux heures pour deux personnes à coup de bidons de 8 litres, conditionnement de l'époque.
Les carnetsde pilote que je possède comportent beaucoup de mentions de missions non effectuées par suite de panne moteur, ou d'atterrissage sur des terrains de fortune ou en tout cas ailleurs que prévu.
Pas de cockpit: le pilote est à l'air libre, se protégeant comme il peut, par exemple en glissant des journaux sur sa poitrine sous la combinaison. Et il est arrivé que certains rentrent avec des gelures au nez, aux oreilles...
3) La doctrine d'utilisation des escadrilles est largement inadaptée et fait l'objet de débats et d'intrigues entre l'arrière et l'avant et jusque dans les rangs de l'aéronautique. Cet avis est sévère mais...
Exemple: le général Bernard, artilleur d'origine, et directeur de l'aéronautique militaire au ministère de la guerre à la déclaration de geurre croit à une victoire rapide et ... ferme les écoles de pilotage et stoppe les commandes d'avions aux constructeurs. Heureusement il sera limogé rapidement.
Autre exemple: Verdun. Pour avoir la maîtrise de l'air le commandant De Rose appelé en catastrophe détache les escadrilles des Armées et les regroupe (Février 16). C'est une réussite qui nous redonne un vanatage, mais le 21 mars le Groupe de Combat est dissous, de Rose éloigné, les escadrilles rendues. Puis face à la menace qui revient,le 28 mars on confie au commandant Le Révérend la direction du nouveau GC reconstitué.
4) en 15 lorsque Pétain promulgue ses instructions elles sont "PREPARATOIRES AUX ATTAQUES", pendant l'attaque, après l'attaque, alors que nous sommes enterrés depuis plus d'un an. Bref Rien n'est prévu pour la situation qui se présente à Verdun où ous devons développer une action défensive. Et les avions sont globalement au service de l'artillerie.

Verdun.
En février 1916 les allemands alignent à Verdun
12 escadrilles de 8 avions
14 escadres de combat de 6 escadrilles de 6 avions
40 chasseurs Fokker soit 280 appareils
Coté français la RFV compte
2 escadrilles de Corps d'armeé: MF 63 et C18
2 escadrilles d'Armée C11 et N23
auxquelles on ajoute 2 compagnies d'aérostier.
Soit 70 appareils.
Malgré les renforts de la N67 et de la MS72 les escadrilles françaises sont muselées et du coup l'artillerie est aveugle. Les allemands sont maîtres du ciel.
Une vingtaine d'escadrilles sont appelées en renfort.
On donne alors carte blanche à De Rose qui créé le Groupe de Combat sous commandement unique.
Il rassemble alors en plus 5 escadrilles de chasse équipées de Nieuport
et décide des attaques par patrouilles groupées et une présence permanente pour chasser les allemands du ciel et aveugler leur artillerie à notre tour. Cette doctrine amène de nombreuses pertes car elle expose les escadrilles de bombardement qui servent à attirer la chasse allemande. Elle porte cependant ses fruits en particulier grace au Nieuport XI dit "bébé".
Elle s'appuie à la fois sur une discipline stricte nécessaire pour les vols en patrouille et le recours aux as qui sont tous appelés par De Rose et à qui on laisse une certaine initiative.
Elle est également couteuse en terme de matériel et d'hommes: Les avions sont comme les pilotes vite au bout de leurs possibilité avec 2 à 3 sorties de 2 heures par jour. Sans parler des bombardements de nuit.

Du point de vue des missions, Verdun a marqué un tournant à la fois dans la chasse, le bombardement et la liaison aviation-artillerie.
C'est également un tournant dans l'organisation avec la création des secteurs aéronautiques.
Il faudrait également exposer les apports et les répercussions sur l'organisation de l'arrière.

Cordialement


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Message Publié : 16 Juin 2005 20:00 
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Jean-Pierre Vernant
Jean-Pierre Vernant

Inscription : 17 Oct 2003 18:37
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Je répète cependant que le sujet que j'ai ouvert n'est absolument pas limité à l'aviation française ni à la seule période 1914-1916, et que ce qui est vrai pour le camp français en février 16 n'est pas forcément valable pour le camp d'en face l'année d'après...
D'ailleurs, le fait que l'Allemagne ait rassemblé près de trois cents coucous dès février 16 indique l'importance qu'elle accorde déjà à la chose...


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