Jean-Marc Labat a écrit :
Il faut dire que nous n'avons pas trop le choix. La France peut-elle mener une politique indépendante en 1938 avec ses 40 millions d'habitants face à une Allemagne de 75 millions. Il faut être réaliste, l'alliance anglaise est obligatoire pour rééquilibrer les forces.
Personne ne s'est posée cette question, puisque déjà nous y avions répondu de la manière que vous savez en mars 1936 !
Le comble de la sottise et de la lâcheté !!! Le tout présidé par M. Albert Sarrault... Un nom que l'on ne devrait pas oublier, au même titre que celui d'Isabeau de Bavière !
Citer :
Bien sûr, nous étions à la remorque avant 38, et l'influence de la GB ne fut pas neutre dans notre attitude vis àvis de la remilitarisation de la rive gauche du Rhin.
Nous étions terrorisés à l'idée de déplaire à la nurse anglaise... Il est vrai que les chéquards du parlement appréciaient les livres sterling !
Citer :
Mais c'était soit l'alliance avec le RU, soit mener une tout autre politique en essayant de s'allier avec l'URSS.
En 36, il suffisait d'être soi-même, d'être le soldat du Droit, dans la lignée de 14/18... Mais nos députés craignaient trop de déplaire aux électeurs...
Citer :
Mais les politiques n'étaient pas prêts à accepter cela, et l'attitude de Staline demeure hypothétique.
Les "politiques" des annés 30 ont laissé un exemple détestable bien peu médité... C'est tout juste si on ne les applaudit pas !
Beaucoup d'entre-eux seront d'ailleurs réélu à la Libération...
Comme disait Arletty: "M. de Gaulle ne serait rien sans Hitler"... Sans doute. "Malheur au pays qui a besoin de héros"!
On a quand même été bien content de le trouver là où il s'était mis...