Liber censualis a écrit :
Harald a écrit :
Daladier a probablement voulu apaiser les choses. Mais sa démission était inévitable à cause du nombre de morts.
Le bilan est tragique : près de 20 morts et des centaines de blessés.
Dire que la démission de Daladier n'est pas liée au nombre de morts me laisse dubitatif.
Daladier a été poussé à démissionner par ses "amis" radicaux, comme Herriot ou le président de la Chambre Bouisson, mais surtout par son ministre de l'Intérieur Eugène Frot, qui aurait dramatisé la situation, arguant d'un climat de guerre civile, de la nécessité de faire intervenir l'armée devant l'obstination des ligues à en découdre. Tout ce monde a convaincu Daladier de démissionner pour éviter de nouvelles émeutes.
Vous avez raison. Je regarde actuellement la biographie de Daladier par Elisabeth Du Réaud.
La démission de Daladier n'est pas lié au nombre de morts. Le risque d'une « guerre civile » est évoqué. C'est la panique dans les ministères et l'on finit par céder à la rue.