Attention: je ne cherchais qu'à faire un résumé rapide de l'enchaînement des faits. Il est forcément imprécis et parcélaire.
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Je transigerai en disant que l'attaque allemande est survenue a un point de rupture qui nous parrait evident aujourd'hui , mais qui était réputé infaisable pour des blindés
Je suis d'accord: il n'empêche que les Allemands le tente et réussissent. Huntzinger en charge du secteur est lui même conscient de la faiblesse de ses moyens, même s'il pense que cela suffira pour tenir durant l'arrivée de renforts... mais ça ne se passe pas comme ça.
Le fait est que les divisions en place ne peuvent empêcher la traversée de la Meuse et la création de têtes de pont Allemandes, faites par de l'infanterie, sans appui blindé, dans un premier temps.
L'exploitation de ces têtes de pont, grâce à des ponts flottants, permettra le passage des blindés qui poursuivront l'attaque. Aucune contre-attaque ne permettra de repousser l'assaut, car les divisions cuirassées Allemandes sont trop puissantes et rapide, ce qui empêche le regroupement des unités motorisées Françaises, qui se perdent en actions de détail.
La "mobilité n'est pas une surprise pour les Français", mais les Allemands vont trop vite, trop fort.
Une raison du manque de punch des unités motorisées Françaises tient à leur organisation, qui privilégie la division d'infanterie: les DLM ne sont prévues que pour des opérations de cavalerie (couverture, exploitation sur les arrières de l'ennemi) et pas pour attaquer une puissante unité blindée comme la PanzerDivision. Leur dotation en char est de près de moitié de celle de la PzDiv.
La Division Cuirassée a de meilleures chances, mais manque de doctrine et, surtout, d'infanterie. Elle doit être utilisée conjointement avec une DI, ce qui ne sera pas possible, l'articulation de deux grandes unités devenant rapidement impossible à l'EM, d'autant que les hommes ne sont pas entraînés à cela.
Quand au soutient des unité blindées indépendantes (BCC), il est insuffisant pour résister à la poussée d'une PanzerDivision. Leur seul effet est de retarder un peu l'ennemi, en gaspillant des moyens qui auraient été plus efficaces en les concentrant et en faisant prendre l'offensive.
Quand au manque de résistance des unités statiques, il dépend de plusieurs facteurs: manque d'armement antichar, de moyens de communication, panique devant les Stukas, etc...
A préciser, si vous le voulez.