Rommel, au début de sa carrière, a été bluffé (comme tous les allemands) par ce "petit caporal" (comme le nommait de manière condescendante le maréchal von Rundstedt). Mais je pense qu'il n'a jamais été profondément nazi et antisémite, mais plutôt patriote. Ses déboires en Afrique, il les a du à une sourde oreille de la part de l'OKW et de l'état major italien. Avec les moyens loqueteux qu'il avait, sa retraite sur 300 km de toute l'Africa Korps peut être assimilable a une victoire ; c'est du moins mon opinion. En Normandie, c'est pareil : il a été victime, comme von Rundstedt, d'une sourde oreille permanente de la part du GQG allemand (comme en seront également victime von Kluge et Model...). Rommel voulait ouvertement faire la paix avec les anglo américains. Cela plus la suspition d'Hitler comme quoi Rommel avait participé à l'attentat du 20 jullet 1944 ont eu comme conséquence qu'Hitler a voulu se débarasser de Rommel : ce qu'il a fait, courrant 1944 (je ne me rapelle plus très bien quand). Mais Rommel n'est absolument pas mort de cette attaque aérienne puisqu'après son hospitalisation il est rentré chez lui, près de Ulm en Allemagne. C'est du moins ce que j'ai appris en voyant un documentaire où Manfred Rommel, le fils d'Erwin, témoigne. Donc à moins que Manfred ait menti, voilà la réaliité.
Quant à Rommel, il avait réellement du génie militaire, car, comme par hasard, dans tout ce que j'ai lu ou vu comme livres ou documentaires historiques, les GQG allemand et Italien n'envoyaient jamais assez de ravitaillement, de matériel, de munitions etc. Donc, à moins que toutes mes sources se soient donné le mot pour tricher par rapport à la réalité, il me semble que c'est ca.
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Sujet analogue (août 2004) fusionné
Citer :
Martial
17 juillet 1944, dans un chateau de la Roche guyon, un officier superieur, vient de relire son rapport au fuhrer. La situation desesperee du front normand exige des decisions rapides : des renforts en hommes et materiels ou une solution politique c'est a dire une paix avec les allies pour eviter de voir l'Allemagne envahie par les Russes. Ce document etabli, l'officier se presente a l'entree de la demeure seigneuriale ou son chauffeur l'attend dans sa mercedes. Y prendront egalement place le major Neuhauss et l'aide de camp de notre Feldmarshall. La voiture passe la Seine et par Falaise atteint le Pc de le 277di, puis celui de la 276eme et enfin au Pc du 1er corps blinde SS avant de reprendre le chemin de La Roche Guyon. Sur la route de Livarot a Vimoutiers le chauffeur roule rapidement preferant les departementales ou la mercedes est moins reperables des avions allies, les "Jabos". Mais a partir de Vimoutiers, il faut reprendre la nationale. A proximite, deux chasseurs bombardiers faisaient leur ronde. La coutume, par paire est que l'un des pilotes scrute le ciel a la recherche des avions allemands, la mercedes ne passa par inapercue et les deux equipiers piquerent tres vite vers la voiture. Un cri y avait retenti annoncant l'arrivee des chasseurs. Plus vite, plus vite pour se mettre a couvert au prochain tournant, mais malgre toute la puissance de la voiture, le chasseur deja l'a rattrapee et a lache une rafale. Une balle dans l'epaule de Daniel, lui fait perdre le controle de son vehicule, qui, bientot transperce comme une ecumoire s'immobilise en travers de la route. l'aide de camps et le major neuhauss sont indemne, du moins ce dernier le croit il, car une balle qui a explosee sur son etui de revolver lui a fracture la colonne vertebrale. Le feldmarshall Rommel a ete ejecte du vehicule et git la tete ensanglantee sur la chaussee. Le chauffeur ne se remettra pas de sa blessure, rommel, transporte a l'hopital se remettra petit a petit avant que le fuhrer ne lui reprenne la vie.
La blessure de Rommel mit fin pour lui a la bataille de Normandie, jusque la ses positions de repli et de contre attaque mettaient a mal les allies.
Peut on dire que sa blessure puis sa mort ont changees le cours de la guerre ?
Citer :
Bernard
Je pense que la seule chose qui a été changée est la date du 8 Mai 1945. Pour vaincre les Alliés, il fallait les repousser immédiatement ; surtout ne pas les laisser s'installer sur les plages.
Pour ça, il lui aurait fallu quelques chars prêts à sillonner les plages.