Commode-le-clément a écrit :
En même temps, le terme d'exploit semble relatif. Pour avoir lu quelques ouvrages sur le sujet, d'un point de vue humain, échapper à Tcherkassy ne semble pas avoir été une promenade de santé (c'est un peu comme notre Bérézina), et il s'en est fallu de peu pour tous y passent. Donc peut-être que le haut-commandement allemand a voulu mettre cela en valeur, ainsi qu'utiliser l'image de Léon Degrelle qui était à lui seule un élément de propagande.
Si vous m'aviez bien lu, vous auriez vu que je ne disais pas que ce n'était pas une promenade de santé, mais que des centaines d'unités allemandes ou alliées de l'Allemagne ont connu une expérience similaire dans les nombreuses poches mobiles qui se créent tout au long des années 1943 et 1945. J'ai cité les 9. et 15. Luftwaffen-Felddivisionen, on peut en citer vraiment des dizaines d'autres (pour vous prendre quelques illustrations, dans la poche de Kamenets-Podolski, du 25 mars au 15 avril 1944 : tout ou partie des 1., 6., 11., 16., 17., 19. et 25. Panzer Divisionen, de la 20. Panzergrenadier Division, des 1. et 2. SS-Panzer Divisionen, des 1., 75., 82., 96., 168., 208., 254., 291. et 371. Infanterie Divisionen, 101. Jäger Division, 18. Artillerie Division ; dans la poche de Brody du 18 au 23 juillet 1944 : une Kampfgruppe de la 8. Panzer Division, la 14. Galizische SS-Freiwilligen Infanterie Division, les 349. et 361. Infanterie Divisionen, la Korps-Abteilung "C", la 454. Sicherungs Division. Il y a bien entendu des dizaines d'exemples, sans même recourir aux encerclements les plus significatifs comme en Courlande ou en Crimée...).
A cette aune, la vraie question est de savoir pourquoi les Wallons sont mis en avant plus que d'autres. La réponse est simple : parce que ce sont des Waffen-SS, et qu'une littérature marquée en fait la promotion. Je persiste à dire que la brigade de volontaires wallons n'a strictement rien fait d'exceptionnel. Et que la majorité des formations de la Waffen-SS était de très piètre qualité d'ailleurs.
CNE EMB