Jerôme a écrit :
Ah bon. La différence de vitesse aurait selon vous empêché de placer à l'avance des meutes de sous marins aux point clefs de la croisière du cuirassé ?
Globalement, Barbetorte vous a répondu via le lien qu'il a posté.
Plus généralement, la différence de taille et de vitesse est bien un frein à la coopération des sous-marins et des cuirassés, dans la première phase de la guerre. La différence de vitesse, si on veut les faire coopérer, impose de prévoir des points de rendez-vous, des zones où les 2 moyens se retrouveraient pour combattre ensemble. Or, dès qu'il est repéré, on voit que le cuirassé devient un repoussoir. L'amirauté demande à tous les cargos pouvant se trouver dans la zone où il opère de faire leur possible pour ne pas se retrouver sur le chemin du cuirassé. Mais, on aurait pu imaginer un scénario où des sous-marin jalonnerait la route prévue du cuirassé et lui signalerait de possibles proies. Mais, on peut se demander pourquoi ils auraient laissés de telles proies au cuirassé, plutôt que de les couler eux-mêmes...
Ensuite, coté taille, un cuirassé peut se battre par un temps moins clément que celui qui est nécessaire aux sous-marins qui ne peuvent attaquer qu'en surface (au canon) ou en plongée périscopique (avec les torpilles). Si la mer est trop forte, les sous-marins ne servent plus à rien.