Bonjour,
Le corps d'Hitler a faiblit durant la derniere phase de la guerre, ce qui est normal quand on considere le stress auquel il devait faire face en voyant son "oeuvre" etre detruite petit a petit et en cherchant des solutions pour tenter de sauver les meubles.
Il a cependant, a mon humble avis, conserve ses capacites intellectuelles jusqu'au bout ainsi qu'une vue claire de la situation.
Le Hitler delirant dans son bunker de Berlin en 1945 est, selon moi, une de ces multiples legendes qui entourent le personnage. Plus les personnages sont sinistres, plus il faut se mefier, en Histoire, de ce qui est dit a leur sujet, Hitler, probablement le plus sinistre de tous, detenant a ce sujet le hit-parade des legendes et c'est normal.
Pour le demontrer, je vous parlerais volontier de ses dernieres manipulations ( Soi-disant "trahisons d'Himmler et de Goering", entre autres), mais cela serait hors-sujet ici.
Je ne sais rien de sa blessure a la jambe, mais j'en sais un peu plus au sujet de sa cecite temporaire due a une attaque de gaz. Selon lui (Mein Kampf), et son medecin l'a confirme a ma connaissance (Delpla, "Hitler", Grasset, 1999), il a fait une rechute a l'hopital a l'annonce de l'armistice du 11 novembre 1918.
Soigne par hypnose, c'est la, toujours selon lui, que la "Providence" lui aurait confie la "mission" de "sauver le peuple allemand". Nous savons aujourd'hui de quelle maniere il l'a fait, ou plutot a fait exactement l'inverse, mais c'est a ce moment qu'il a decide d'entrer en politique avec le succes que l'on connait.
Les histoires des piqures que son medecin lui auraient infligees font egalement partie des legendes. Hitler a, intellectuellement, eu "la peche" du debut jusqu'a la fin. Sans cela, d'ailleurs, il n'aurait jamais pu remporter les epouvantables succes qu'il a aligne.
Il ne s'est pas trop mal tenu physiquement, car, lorsqu'on considere l'activite intense qu'il a eu jusqu'au bout, peu auraient pu tenir le coup ainsi et dans ces conditions. Il ne fumait pas, ne buvait pas, etait vegetarien, capable de piquer un petit somme a peu pres n'importe quand et n'importe ou et, tant que cela lui a ete possible, faisait de frequents retours vers la nature, notamment dans ses "cheres montagnes" de Berchtesgaden.
Etrange a dire, mais cet homme extremement malsain vivait au quotidien une vie extremement saine. C'est presque dommage, il aurait vecu une vie de baton de chaise qu'il aurait peut-etre sevit moins longtemps !
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