Par l'intermédiaire de Bourbilly j'ai trouvé ce fil, qui est plus adéquat concernant les événements de Kolwezi, que l'autre fil de Jerôme parce qu'ici je voulais plus me concentrer sur la coordination entre la France, la Belgique et les Américains tant que politique que comme sur place à Kolwezi. Oops, et j'oubliais la coopération avec le Zaire et son armée...
J'ai copié mon texte du fil de Jerôme ici:
"J'ai dans le temps vécu aussi le Shaba II coté belge. On avait chez nous plutôt des reproches pour les hésitations de notre PM Leo Tindemans pour intervenir. Et parmi nous surtout dans les usines beaucoup d'ex-coloniaux, qui pointaient vers les Français et particulièrement vers Giscard d'Estaing, qui n'hésitait pas.
Pendant deux soirèes j'ai lu maintenant autour du rôle des Paras Belges et leur coopération avec les Français lors de "Shaba II". Et en lisant j'ai vu comme la tâche d'un historien est complexe pour voir clair dans une histoire comme Kolwezi.
On a eu déja une intervention des paras belges en 1964 à Stanleyville (pour ça on parle de Shaba II) avec l'aide des Américains.
https://www.youtube.com/v/AIC12DdfnmEJe suis tombé sur un site des paras belges qui donne des renseignements sur Kolwezi (Shaba II)
http://belgianparatroophistory.e-monsit ... lwezi.html
Et puis j'ai trouvé un livre américain qui donne en détail tous les événements et la coopération difficile entre les gouvernements belge et français et des buts envisagés différent l'un de l'autre. Et aussi le rôle des Américains dans l'événement.
https://www.armyupress.army.mil/Portals ... n_Odom.pdf
Dommage c'est en anglais, mais j'essaierai de traduire l'essentiel concernant les différences mentionées. Ou si quelqu'un(e) mieux versé dans la langue française...
Aussi le témoignage des faits du Premier Ministre belge de l'époque Leo Tindemans et ses contacts avec les Américains et Giscard d'Estaing (dans ses "mémoires")
C'est en néerlandais, mais de nouveau je chercherai de mentioner l'essentiel.
https://www.dbnl.org/tekst/tind002memo0 ... 1_0028.php
.........................
D'abord le livre de l'Américain Lieutenant Colonel Thomas P. Odom
https://www.armyupress.army.mil/Portals ... n_Odom.pdf
Déja dans le préface il résume l'essentiel pour moi des différences entre les Belges et les Français, qui ont au fur et à mesure ont un but complètement different.
Je dis "au fur et à mesure" pour les Belges parce que, comme Savinien a dit on avait Simonet (et note de moi, des mémoires de Leo Tindemans aussi un parti flamande qui ne voulait pas être le sous-fifre de la France et aider pour les buts français et seulement pour une intervention humanitaire)
Mémoires de Tindemans:
"Minister De Bruyne daarentegen stelde zich vrij terughoudend op. Hij drong er steeds op aan dat we zouden proberen meer betrouwbare informatie te krijgen. Ook deelde hij mij zijn wantrouwen mee inzake de houding van Frankrijk, dat volgens hem nu ook politieke oogmerken nastreefde in Afrika. Hij (en zijn partij, de Volksunie) wilde van geen onvoorbereide Frans-Belgische actie weten. Hij leefde in de overtuiging dat België voortdurend blootstond aan het gevaar in een militair bondgenootschap met onze zuiderburen te worden opgenomen. Het Frans-Belgisch militair akkoord van 1920 had in vroegere jaren in Vlaanderen te veel beroering gewekt om ons nu te gedragen alsof we gemeenschappelijk met Frankrijk een expeditie op touw wilden zetten."
Et oui, oui, la mémoire en Belgique est longue. Comme l'accord Franco-Belge de 1920 et le fin en 1936 (que j'ai expliqué dans le temps à BRH en détail)
Et le Ministre De Bruyne voulait que la tête à tête avec Tindemans reste entre eux...
"Op 17 mei 1978 kwam het crisiscomité zowel in de voormiddag als in de avond bij elkaar. Het bericht was opgevangen dat in Kolwezi tien blanken waren afgemaakt. Minister Outers had vernomen dat de Fransen het plan koesterden om met zevenhonderd valschermspringers van het Vreemdelingenlegioen in te grijpen. In het Crisiscomité keken we uit naar de resultaten van de coördinatievergadering die 's namiddags in het hoofdkwartier van de Navo in Stuttgart werd gehouden. Naast de Verenigde Staten, Groot-Brittannië, Frankrijk en België, namen ook enkele Afrikaanse landen deel aan de besprekingen. Ons land was er vertegenwoordigd door minister Vanden Boeynants en kolonel De Poorter.
Nadat de Fransen hadden verklaard dat hun expeditie ‘het herstel van de orde’ tot opdracht had, beslisten wij dat een Belgische interventie een uitgesproken humanitair karakter zou dragen."
Comité de crise dans les quartier général de l'OTAN a Stutgart 17 mai. La France a déclaré que leur mission avait pour but: le rétablissement de l'ordre les Belges décidaient que leur intervention sera seulement humanitaire.
De nouveau au préface du livre de Thomas Odom:
Lieutenant Colonel Thomas P. Odom's study, Shaba II The French and Belgian
Intervention in Zaire in 1978, presents a historical analysis of the 1978 invasion of
Shaba province by the exiled Katangan Gendarmerie. Included in this study is the
Western reaction to the invasion, from the Zairian Army's initial response, which set off
the massacre of expatriate mine workers, to the airborne landings of French and
Belgian forces.
The French responded by sending the Foreign Legion into Shaba to restore order in the
province. Belgium, on the other hand, sent its Paracommando Regiment on the
humanitarian mission of rescuing the hostages. Both countries developed independent
plans for their missions, plans that were not coordinated until the two European forces
were accidentally shooting at one another
Les Français repondaient avec la mission du Légion Étrangère à Shaba pour restorer l'ordre dans la province. La Belgique de l'autre coté, a envoyé son Régiment Paracommando avec comme mission de sauver les hôtages. Les deux pays avaient développés des plans indépendant l'un de l'autre. Plans que n'étaient que coordonnés qu'après les deux forces avaient tiré l'un sur l'autre accidentellement.
J'ai lu maintenant presque tout le livre américain et je trouve que l'auteur ou les Amèricains sous-estimaient le danger des Cubains et Moscou ou peut-être que l'auteur a mal-exprimé ses pensées ou c'est moi qui l'a mal-compris (je relis ces passages spécifiques).
En tous cas pas les Français et certainement le Roi de Maroc qui soutenait les Français avec du matériel et des hommes, ne sous-estimaient pas le danger.
Mais peut-être que Giscard et les milieux commerciales ont aussi, apart de la menace du Communisme dans le Cold War, ont un tout petit peu
comme but un rôle plus prépondérant dans l'Afrique de ce temps?
PS: Et aussi l'armée zairoise avait aussi ses atouts, comme la prise de l'aéroport de Kolwezi. Grâce à ce fait, les Belges ont pu aterrir en douceur et ont pu ammener un hôpital de campagne qui a aussi servi pour les Français.
Et comme dit le titre du fil: la légion a dû sauter.
Cordialement, Paul.