Pour le chômage, pas de problème pour reconnaitre qu'il dépend beaucoup du contexte extérieur, à condition toutefois de ne pas commettre d' erreur économique. Or, tel a été le cas en 1981, mais très vite, obligé de dévaluer 3 fois le Franc et d'instaurer deux plans d'austérité successifs, F. Mitterrand comprend son erreur et change de politique économique. Pas assez fort probablement et sans pouvoir revenir sur un certain excès de dépenses publiques. Mais d'autres aussi ont fait la même erreur. Une facilité politique.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.

Il était contre cette réunification? Alors là faudrait m'expliquer la raison!

Pour le chômage les politiques suivient dans les années 80 ont considérablement aggravé le problème ;
- L'augmentation massive du SMIC, la baisse du temps de travail ont considérablement accrut le coût du travail.
- L'impôt sur la fortune a dissuadé les entrepreneurs français. Il n'y a pas de Bill Gates français.

Les américains, exactement dans la même conjoncture ont créé des dizaines de millions d'emploi et ont fait passé leur taux de chômage de 12% au début des années 80 à 5% à la fin des années 80 sans avoir besoin de développer une politique ruineuse de subventions et de primes pour embaucher.
En Grande-Bretagne le chômage a également diminué et en Suisse ou travaille désormais des milliers de français le chômage n'a jamais été un problème.

Cependant ce problème du chômage a eut un immense avantage, il a mis fin à ce discours anti-patron qui empoisonnait le pays depuis des dizaines d'années.

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"Ce n'est que lorsque l'Histoire est close que l'on sait de quoi elle était faite; d'une succession d'erreurs". Philippe Muray

On considère en général que c'était chez lui un vieux réflexe d'homme ayant eu 20 ans en 1936, de se méfier de l'Allemagne. Il était alors proche de l'Action Française, donc nourri dans le patriotisme.

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Bon, voici les chiffres de l'Insee.
En 1970, il y avait 20 611 000 emplois, 530 000 chômeurs et la population active française était de 21 434 000.
En 1975, 21 171 000 emplois, 912 000 chômeurs, population active totale : 22 372 000.
En 1980, 21 747 000 emplois, 1 492 000 chômeurs, population active totale : 23 504 000.
En 1985, 21 450 000 emplois, 2 474 000 chômeurs, population active totale : 24 180 000.
En 1990, 22 397 000 emplois, 2205 000 chômeurs, population active totale : 24 853 000.
En 1995 (en dehors de la limite chronologique ... ), 22 190 000 emplois, 2 936 000 chômeurs, population active totale : 25 333 000.

Voici la courbe correspondante :


http://www.ac-versailles.fr/PEDAGOGI/SES/reserve/dico-methodo/metho-graphique.html

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Le chômage est donc bien le point noir du septennat mitterrandien. (?)

On n'a jamais vraiment su pourquoi. Sans doute la crainte d'un certain poids politique et économique d'une Allemagne de 80 millions d'ames dans l'Europe qui se construit ou bien quelque part, ne voulait-il pas froisser Gorbatchev assez fragilisé par les crises des nationalismes dans l'ex-URSS.

C'était dans la droite ligne du propos cruel de François Mauriac : 'J'aime tellement l'Allemagne, que je me réjouis qu'il y en ait deux".

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" Je n'oublie pas le Colonel Arnaud Beltrame "

A props de l'affaire du Rainbow Warrior, cela n'a t'il pas mis un bémol aux craintes de voir "les chars russes sur les Champs Elysés" ? Après tout, Mitterand montre sa détermination d'affirmer la place de la France mais aussi sa défense.

Ces craintes n'existaient pas à cette époque, personne pour penser que les chars soviétiques pouvaient venir en France. FM a fait couler par nos nageurs de combat un bâteau des écologistes de Greenpeace, qui voulaient empêcher nos essais nucléaires, si je me souviens bien. C'était contraire à ses déclarations sur les droits de l'homme et son horreur proclamée des armes! Il y a eu un mort. Mitterrand ordonnant aux services secrets de couler un bâteau de Greenpeace pour protéger le nucléaire militaire, c'était assez incroyable à cette époque!

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Encore aujourd'hui avec les malades des essais nucléaires français, on en paye les conséquences.

Pour bien juger des septennats de FM il faut faire des comparaisons.
Comparaison horizontale, entre FM et les autres présidents de l'époque, Mme Thatcher, Ronald Reagan, Helmut Kohl.
Comparaison verticale entre FM et les autres présidents de la V°, De Gaulle, Pompidou, Giscard, Chirac.

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"Ce n'est que lorsque l'Histoire est close que l'on sait de quoi elle était faite; d'une succession d'erreurs". Philippe Muray

Euhh, c'est vraiment pas l'impression que j'ai eu à l'époque. On nous rappelais souvent que les troupes du pacte de Varsovie stationnaient à moins de 500 km de la cathédrale de Strasbourg.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
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Certes ! Et Marie-France Garaud fit campagne en 1981 sur ce thème : voter Mitterand, c'était ouvrir les portes de Paris aux mêmes chars.
Pour être tenue, la menace, toutefois, n'était pas vraiment perçue comme telle. Le score de la candidate en témoignerait, du moins en partie ; j'ai souvenir, surtout, que le propos faisait plus sourire qu'autre chose.

Pas en Alsace ou l'on savait que l'on serait aux premières loges en cas de confrontation.

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