Dans ce sujet, il faut éviter les redites. Les aspects militaires de la guerrilla sont abordés dans d'autres sujets comme celui-ci :
Guerrilla et media
Clems a écrit :
A chaque fois, les stratèges n'arrivent pas à trouver la clé, que ce soit contre une armée réguliere en Corée voire au vietnam, des combattants déterminés et endurcis comme en Afghanistan ou des coupeurs de routes et des terroristes comme en Algérie.
Attention avec la Corée : ce qui a changé la donne, c'est la masse des 500 000 volontaires chinois qui ont submergé les groupes américaines et sud-coréennes.
Il s'agissait d'une guerre tout-à-fait classique.
Les autres conflits sont bien particuliers, puisqu'ils se jouent sur le plan politique. C'est bien le problème, puisque les victoires militaires ne sont de ce côté-là qu'un élément de la victoire politique, absolument pas déterminant.
Le cas de l'Algérie est emblématique : rappelons que jusqu'à une époque récente, le gouvernement français ne parlait pas d'autre chose que des "événements d'Algérie".
Le protagoniste "fort" est toujours handicapé par le fait qu'il ne peut justement pas déclarer la "guerre totale" : dans tous les conflits d'après-guerre, son armée n'arrive que comme "invitée" et ne s'occupe que de "maintien de l'ordre". N'ayant pas en face de lui des armées organisées, la population et son gouvernement ne sont pas mobilisés pour une guerre totale et ne voient dans les opérations de maintien de l'ordre qu'un coût en homme et matériel qui devient bientôt insupportable.
De plus, les mouvements de guerrilla qui ont réussi ont toujours joui de bases arrières (Pakistan pour l'Afghanistan, nord Vietnam pour le Vietcong) que le contexte géopolitique empêchait d'attaquer directement.