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Message Publié : 26 Fév 2008 20:14 
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Pierre de L'Estoile
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Dans ce sujet, il faut éviter les redites. Les aspects militaires de la guerrilla sont abordés dans d'autres sujets comme celui-ci : Guerrilla et media

Clems a écrit :
A chaque fois, les stratèges n'arrivent pas à trouver la clé, que ce soit contre une armée réguliere en Corée voire au vietnam, des combattants déterminés et endurcis comme en Afghanistan ou des coupeurs de routes et des terroristes comme en Algérie.
8O 8O Attention avec la Corée : ce qui a changé la donne, c'est la masse des 500 000 volontaires chinois qui ont submergé les groupes américaines et sud-coréennes.
Il s'agissait d'une guerre tout-à-fait classique.

Les autres conflits sont bien particuliers, puisqu'ils se jouent sur le plan politique. C'est bien le problème, puisque les victoires militaires ne sont de ce côté-là qu'un élément de la victoire politique, absolument pas déterminant.
Le cas de l'Algérie est emblématique : rappelons que jusqu'à une époque récente, le gouvernement français ne parlait pas d'autre chose que des "événements d'Algérie".
Le protagoniste "fort" est toujours handicapé par le fait qu'il ne peut justement pas déclarer la "guerre totale" : dans tous les conflits d'après-guerre, son armée n'arrive que comme "invitée" et ne s'occupe que de "maintien de l'ordre". N'ayant pas en face de lui des armées organisées, la population et son gouvernement ne sont pas mobilisés pour une guerre totale et ne voient dans les opérations de maintien de l'ordre qu'un coût en homme et matériel qui devient bientôt insupportable.
De plus, les mouvements de guerrilla qui ont réussi ont toujours joui de bases arrières (Pakistan pour l'Afghanistan, nord Vietnam pour le Vietcong) que le contexte géopolitique empêchait d'attaquer directement.

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Qui contrôle le passé contrôle l'avenir.
George Orwell


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Message Publié : 26 Fév 2008 20:18 
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Grégoire de Tours
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j'ai bien dit que la guerre de Corée ne ressemblait pas aux autres guerres mais je l'ai cité en exemple parceque dans ce cas aussi, on a d'un coté une armée supposée toute puissante, l'US army, qui engage plus de 300000 hommes mais qui n'arrive pas à emporter la decision. A la base, je n'ai pas lancé ce sujet specifiquement sur les combats de guerilla mais sur le fait que avoir une grande puissance militaire ne suffit pas a gagner une guerre. En Corée, les USA n'ont pas gagné la guerre meme face a une armée réguliere, ce qui est d'autant plus étonnant. En plus, ils avaient des avantages comme la suprématie aérienne et l'opinion internationale ne lui était pas défavorable, ils ont recut l'aide de plusieurs contingents etrangers et de 600000 sud-coréens.


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Message Publié : 26 Fév 2008 23:02 
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Eginhard
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Comme l'a souligné Nebuchadnezar, le problème vient de la masse de volontaires chinois. Comment y remédier à part entamer un conflit ouvert avec la Chine? Le problème ne vient pas d'une incapacité militaire des Etats-Unis mais de la situation internationale. Cela n'a rien à voir avec une quelconque défaillance militaire. Mac Arthur avait bien compris que la victoire en Corée ne passerait que par une attaque sur la Chine, mais le pouvoir politique n'était nullement prêt à s'engager dans cette voie. Mieux valait le statu quo.

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"Si, dans la pratique démocratique anglaise, l’opposition, selon un mot admirable, remplit un service public, dans les États totalitaires, l’opposition devient crime ", Raymond ARON.


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Message Publié : 27 Fév 2008 0:55 
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Grégoire de Tours
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Inscription : 03 Jan 2008 21:13
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De toute facon, ce n'est pas un excellent exemple. Mais si on analyse la situation militaire, les Americains et leurs alliés n'étaient pas dans une excellente situation non plus au moment ou les negociations ont débuté.


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Message Publié : 27 Fév 2008 9:47 
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Eginhard
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Ce n’est pas curieux ce manque d’efficacité des armées classiques face à une guérilla. Les cause de ces « défaites » sont même très bien connues.
La première c’est la subordination du militaire au politique et du politique à ses électeurs et à l’opinion publique internationale. Cette constations si simple implique pour le militaire des restriction de moyens par exemple les américains n’ont jamais institué un blocus du port de Haiphong ou crevé les digues .
En poussant la chose à l’extrême les soviétique en Afghanistan n’ont déployé qu’une faible partie de leur force alors qu’ils auraient pu noyer le pays sous les troupes ou déborder pour stériliser les territoires tribaux.
Les armées des années 1945 à 1990 sont des marteaux de Thor destinés à écraser un adversaire équivalent et qui joue sur une partition identique. Alors un char c’est bien beau mais sauf à assurer la sécurité d’une colonne son utilité dans une guérilla est quasiment nul. En plus l’époque où un homme égale un fusil sur le terrain est bien révolu . Si les équipements de cette période peuvent faire sourire il fallait déjà combien de mécaniciens pour faire voler un B 26 en Indochine 5-10 et pour un Phantom le double ou le triple.
L’appuis extérieur , quasiment toutes les guérillas ont reçu une intendance qui leur permettait de durer. En plus dans combien de cas avaient elles des bases arrières intouchables. Essayez de vaincre un ennemi dont vous ne pouvez pas toucher ses centres de production. La meilleur armé du monde avec le meilleur général ne pourront que temporiser , charge au politique de trouver la solution de sortie.
La monté du sentiment national dans ces pays qui va donner de l’épaisseur aux fronts de libération. Le refus de ceux-ci de jouer selon les règles car hors le cas indochinois les engagement massifs n’existe pas. Et c’est seulement dans ce cas qu’une armée classique peut espérer infliger des pertes telles à l’adversaire qu’il serait bien obligé de traiter.
Et le cas indochinois n’est pas si brillant que cella certes Dien Bien Phu est une défaite pour l’armée française , mais les division de Giap sont saignées à blanc. Que se serait il produit si les politiques avaient considéré l’enjeu comme majeure et fait donner le contingent juste après. Car la perte ou non de colonies n’est plus un enjeu vitale. Giap pour avoir voulu rééditer la chose à Khésan va recevoir une leçon sévère des américains.
Car il ne faut pas rêver sauf le cas particulier de Cuba jamais une guérilla ne vient à bout d’une armée d’autant plus qu’elle est étrangère.
En fait depuis la seconde guerre un conflit se gagne plus sur le terrain de la propagande que le fusil à la main. Je pourrais citer quelque cas mais nous sortirions des dates limites.
Bon j’y reviens un peut plus tard


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Message Publié : 28 Fév 2008 7:28 
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Mauser a écrit :
Ce n’est pas curieux ce manque d’efficacité des armées classiques face à une guérilla. Les cause de ces « défaites » sont même très bien connues.
La première c’est la subordination du militaire au politique et du politique à ses électeurs et à l’opinion publique internationale. Cette constations si simple implique pour le militaire des restriction de moyens par exemple les américains n’ont jamais institué un blocus du port de Haiphong ou crevé les digues .
En poussant la chose à l’extrême les soviétique en Afghanistan n’ont déployé qu’une faible partie de leur force alors qu’ils auraient pu noyer le pays sous les troupes ou déborder pour stériliser les territoires tribaux.

Vous avez très bien résumé le problème des armées modernes.

Elles disposent d'un pouvoir de destruction jusqu'alors inconnu mais elles se battent avec les mains dans le dos.

Les armées occidentales sont soumises aux opinions publiques qui limitent considérablement leurs moyens d'action.

Par comparaison, l'armée chinoise n'a pas pris de gants au Tibet, de même que l'armée japonaise n'en prenait pas en Chine et les résistances nationales plie lorsque les populations locales risquent des représailles sous forme de massacres à caractère génocidaire en retour (ce que la Pologne subit durant la Seconde Guerre mondiale, mais pas la France).

L'autre facteur limitant des armées modernes est économique. Chaque munition, chaque opération devient si sophistiquée qu'elle revêt un coût dispendieux par rapport aux dépenses des résistances locales. Certes l'URSS avait les moyens militaires de vider ou vitrifier l'Afghanistan (Pol Pot a bien vidé son pays avec bien moins de moyens), mais le coût politique, économique et humain était trop important alors que les Afghans résistaient très économiquement.


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Message Publié : 28 Fév 2008 12:33 
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Eginhard
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On ne peut donc parler de "défaillances militaires" à propos des armées des "grandes puissances" pour le second XXème. C'est plutôt un changement de paradigme concernant la guerre. Vous avez évoqué l'opinion publique, je crois beaucoup plus dans cette explication que dans le facteur économique pour les Etats-Unis, mais vous avez entièrement raison pour les Soviétiques en Afghanistan.
Pendant la seconde guerre mondiale, Churchill pouvait faire un discours en promettant "du sang, de la sueur et des larmes" à son peuple et être suivi par celui-ci. Entre 1945 et 1989, plus aucun peuple (pour les pays qui nous intéressent) est prêt à suivre son leader politique dans cette voie et à s'investir totalement dans une guerre.
Les chefs politiques ne pensent plus la guerre de la même façon et les peuples (je ne parle pas pour l'ex Tiers monde et les guerres de décolonisation) ne sont plus prêts à payer le prix fort.

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Message Publié : 28 Fév 2008 13:09 
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Grégoire de Tours
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Non mais oublions le terme "defaillances militaires", je me demande justement poutquoi tous ces échecs, pourquoi les nations ne se mobilisent plus pour les guerres ? C'est jamais tres bon de ne pas etre uni dans une guerre.


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Message Publié : 28 Fév 2008 14:10 
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Il y a plusieurs explications. Pour les puissances coloniales, en 1945 en signant la charte de San Francisco, elles s'engageaient à permettre aux indigènes l'accès progressif à l'indépendance. Leur position est peu à peu devenue intenable vis-à-vis des nouveaux principes régissant le monde. Cela s'est parfaitement illustré avec l'Indochine, le Maroc et la Tunisie.

Autre élément, le motif des guerres. Il ne s'agit plus de se défendre face à un envahisseur. Les combats ont lieu hors du pays, souvent sur un autre continent, comment convaincre le peuple américain qu'il fallait combattre au Vietnam, comment le faire adhérer en masse? Comment convaincre les Néerlandais qu'il fallait combattre en Indonésie,...

Pendant la guerre froide aucun des belligérants n'a franchi un certain seuil, car il savait que tant qu'il restait sur des conflits "périphériques", l'engagement de l'ennemi ne serait pas total. En revanche, si la crise de Cuba s'était soldée par une attaque sur le sol américain, le peuple aurait été mobilisé car agressé sur son territoire. Pendant la seconde guerre mondiale, les Américains étaient impliqués financièrement dans le conflit avant décembre 1941; mais le pouvoir trouve avec Pearl Harbor le moyen de faire adhérer la nation de façon massive à la guerre. Au second XXème, les Etats-Unis n'ont été menacés qu'une seule fois sur leur sol (en restant dans les bornes chronologiques du forum :wink: ). Cuba est souvent retenue comme la plus grande crise de la guerre froide, non pas pour ce qui s'est passé mais pour ce qui aurait pu se passer.

Si les grandes puissances se sont moins impliquées dans les conflits du second XXème, c'est que leur survie, leur intégrité n'a jamais été menacée comme entre 1914 et 1945.

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Message Publié : 28 Fév 2008 20:01 
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Phocas a écrit :
Entre 1945 et 1989, plus aucun peuple (pour les pays qui nous intéressent) est prêt à suivre son leader politique dans cette voie et à s'investir totalement dans une guerre.


Oui, 1. Et c'est le meilleur contre-exemple. L'Angleterre lors de la crise des Malouines. Victoire militaire contre les Argentins et pas de défaite diplomatique. Mais, il s'agissait d'une guerre de libération ou les locaux étaient du même coté que la grande puissance et l'opinion publique anglaise soutenait globalement l'Angleterre. Puis le temps que les cercueils débarquent au JT, la guerre était finie.


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Message Publié : 29 Fév 2008 7:40 
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Clems a écrit :
Non mais oublions le terme "defaillances militaires", je me demande justement poutquoi tous ces échecs, pourquoi les nations ne se mobilisent plus pour les guerres ? C'est jamais tres bon de ne pas etre uni dans une guerre.

C'est exact, mais ce n'est jamais très bon non plus d'être en guerre. :)

Dans les sociétés libérales, les individus freinent des quatre fers. Passent encore que des décisionnaires ou citoyens va-t-en-guerre y partent, mais qu'ils y envoient les autres, ça passe moins bien.


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Message Publié : 02 Mars 2008 9:00 
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Eginhard
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En cherchant rapidement l’on peut identifier bons nombres des causes de la fin des opérations. J’en connais au moins une bonne dizaines. Mais à mes yeux la plus grave c’est la dualité politique militaire dans la conduite du conflit.
Le général qui avait assuré la répression des émeutes de Sétif avait déclaré aux représentant du gouvernement « je vous ai donné la paix pour dix ans à vous de jouer ». Une guérilla ne se constitue pas en un jour et lors de ses premières actions elle est vulnérable si comme les anglais en Malaisie vous frappez fort et vite vous avez une chance substantielle de l’emporter. Plus vous allez dans une politique d’escalade plus vous avez de risques de vous retrouver en pat politique.
Déjà hors de l’Indochine française citez moi une bataille décisive perdue par une armée régulière face à des irréguliers. Je mets de côté le cas cubain c’est une guerre civile au départ.
Les américains remportaient des bataille mais ont perdu la guerre dans leur pays.
L’offensive du Têt vous vous souvenez les journalistes nous en montrés quoi les viets assiégeant Saigon ou se battant dans l’ambassade US. La capitale historique de Hué rasée pour pouvoir la sauver, colossale défaite américaine sauf que le vietminh n’ont pas atteint leurs objectifs et l’ont payé si cher qu’à la chute de Saigon les hommes en pyjamas noirs n’étaient plus que des marie-louise encadrés d’une poignée de survivants . Remarquez un journaliste français l’avait écrit mais comme il était classé à droite qui s’en souvient.
Pour les division régulière de Giap c’est encore plus simple à vouloir refaire Dien Bien Phu ils ont récolté les vagues de B52.
Plus petit la bataille de Karamé présentée comme un acte fondateur de l’OLP et du Fatha une fois la propagande écrémée de part et d’autre il reste quoi une colonne blindée mal engagée qui se fait étriller et alors le feu tue. Mais le conflit étant majeur pour Israël l’incident n’a eu aucune suite dans l’opinion du pays.
Par contre lors des conflits classiques guerre israélo-arabe malouines ou Golf 1
Les militaires ont joué leur rôles bien ou mal ceci est une autre histoire.


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Message Publié : 02 Mars 2008 12:34 
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Grégoire de Tours
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De plus pour dien bien phu, Giap avait du plusieurs fois reconstituer ses effectifs en appelant des jeunes. Et il a échoué dans toute ses offensives sur le Delta du Mekong: 10000 pertes et sechement repoussé a Vinh Yen, incapable de percer a Mao khé, de nouveau repoussé a Yen Cu Ha, incapable de reprendre Na San meme si les francais.

La France a perdu deux batailles majeures seulement: la RC4 et DBP et a chaque fois le vietminh a perdu beaucoup plus d'hommes que le CEFEO. Je crois que les pertes Vietminh ont été de 600000 dont la moitié de tués mais il n'ont jamais été écoeuré par leurs pertes.

Qand a l'Algerie, militairement on la gardait, mais economiquement et politiquement, c'etait un vrai boulet qu'on a trainé pendant 8 ans. Pourtant, ce n'etait pas un peuple qui luttait contre le colon, l'ALN n'a jamais compté plus de 46000 hommes, rien que les harkis étaient tres superieurs en nombre ( 180000) et les autres groupement independentiste armés etaient mineurs.


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Message Publié : 02 Mars 2008 14:40 
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Clems a écrit :
Qand a l'Algerie, militairement on la gardait, mais economiquement et politiquement, c'etait un vrai boulet qu'on a trainé pendant 8 ans. Pourtant, ce n'etait pas un peuple qui luttait contre le colon, l'ALN n'a jamais compté plus de 46000 hommes, rien que les harkis étaient tres superieurs en nombre ( 180000) et les autres groupement independentiste armés etaient mineurs.

En même temps, de Gaulle justifiait en coulisses le lâchage de l'Algérie (et de l'Afrique noire) comme d'un gain politique : se débarrasser d'une population non européenne, aux aspirations politiques croissantes et légitimées par le credo républicain, et dont la natalité laissait peu d'avenir au destin culturel et politique de la population métropolitaine. Alain Peyreffite rapporte plusieurs entretiens en ce sens.

Un an avant l'indépendance algérienne, la France a bien défendu un réduit militaire gardé par une petite garnison contre l'armée tunisienne.

Qu'il cède (l'Algérie) ou qu'il s'accroche (les bases de Reggane et de Bizerte) à des territoires, de Gaulle déclarait qu'il décidait souverainement et en conformité à l'intérêt de son pays, sans qu'on puisse contester militairement cette décision.


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Message Publié : 02 Mars 2008 14:49 
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Plutarque
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"Un an avant l'indépendance algérienne, la France a bien défendu un réduit militaire gardé par une petite garnison contre l'armée tunisienne. "

Je ne connais pas cet événement, pourriez vous nous en dure plus, ou donner un lien? Merci.

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Sic transit gloria mundi


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