Huyustus a écrit :
De toute façon, les transferts économiques globaux entre métropole et colonies étaient négatifs pour les colonisateurs
?Ca me semble difficile à croire,même en faisant le cout réel pour la métropole (surcharge militaire,surcharge administrative et logistique ,etc ...) .
Il y a aussi d'autres calculs à faire beaucoup plus difficils car "non comptabilisables":
a) Emplacement stratégique .
b) Population métropolitaine qui "si ça tourne mal" devra être rapatriée à grands frais .
c) Possibilités économiques futures certaines ou probables :par exemple du pétrole "connu" qu'il suffira de mettre en exploitation , ou du pétrole qui compte tenu de la geologie serait très probablement encore à trouver) .
d) Clientèle "captive" obligée d'acheter des produits de métropole .
e) Réservoir de main d'oeuvre à bon marché (c'était pas encore "dans le vent",mais l'idée devait déjà exister : "délocaliser" tout en resant "chez soi" ...
Economiquement,des colonies "à pertes",c'est sans doute possible pour certaines colonies mais pas pour toutes , certainement pas .
Le Congo Belge par exemple était relativement proche et immensément riche .
L'Algérie avait une bombe à retardement : sa population "blanche" qu'il faudrait rapatrier, sans compter ses hydrocarbures probables .
Enfin... je ne suis pas capable de faire des comptes pareils, mais ça me semble difficile à croire que "les" colonies soient pour la plupart "à perte" ....
Pitcairn, c'est un "mauvais exemple" de colonie