Bonjour à tous,

Je cherche un renseignement et je ne sais pas trop où et comment chercher. Je voudrais savoir si en 1965 l'accès aux universités était libre aux noirs en Californie (et spécialement à l'université de Berkeley). Je sais que la ségrégation légalisée a eu lieu jusqu'en 1960... mais dans les faits, est-ce que beaucoup de noirs fréquentaient les bancs de Berkeley en 1965?

Merci à ceux qui pourront m'aider ou du moins me dire où chercher

Un ouvrage de Frédérick Douzet qui devrait éclairer vos lanternes: http://www.cafe-geo.net/article.php3?id_article=1152
Parmi les enseignants de Berkeley, vous aviez un mathématicien noir: David Blackwell qui certes a été obligé de publier plus d'articles et fournir plus de preuves de ses compétences que ses confrères mais qui y enseignait dans les années 60 et qui est devenu professeur émérite de Berkeley.

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"Si, dans la pratique démocratique anglaise, l’opposition, selon un mot admirable, remplit un service public, dans les États totalitaires, l’opposition devient crime ", Raymond ARON.

merci beaucoup!

La Californie, à ce que je sache, n'a jamais pratiqué la ségrégation raciale...

S'il y a eu une ségrégation à Berkeley, elle devait être plus basée sur la fortune que sur la couleur de peau...

Pour la ségrégation, elle a survécu en Louisiane, Alabama et Mississipi jusqu'en 1971/72, en dépit des Civil Rights Acts passés entre 1964 et 1968 et aussi, en dépit des jugements de la Cour Suprême de 1954/1955 déclarant le principe "égaux mais séparés" anticonstitutionnel.

Malheureusement si !
La Californie a pratique cette ségrégation raciale et encor aujourd'hui, surtout dans les Prisons californiens : Los Angeles est le parfait exemple !
Il faut attendre en 1988 pour qu'il y a la déségrégation réelle des écoles publiques aux États-Unis d'après le Civil Rights Project de l'Université Harvard.

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Scorpion du Sable rouge

Dans les prisons, c'est le problème inverse. Le communautarisme est très développé dans les classes sociales pauvres et la majorité des criminels proviennent de ses classes sociales. Donc, si on ne sépare pas les diverses populations carcérales, on se retrouve avec des bagarres continuelles. Bagarres qui se terminent souvent par des meurtres. Donc, la séparation des populations dans les prisons tend à augmenter le taux de survie des prisonniers issus des communautés numériquement faibles.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

Faux, la Californie n'a jamais pratiqué, ni encouragé, la ségrégation raciale dans ses écoles publiques, ni ses transports publics, ni les restaurants, hôtels, fonction publique, etc...

Dans les années 80, il y a eu l'affaire du "busing", mais c'était poussé l'affaire un peu loin. Sous prétexte de pousser l'intégration encore plus, on obligeait les enfants des banlieues à fréquenter les écoles des coeurs urbains, et les enfants du coeur des villes à fréquenter les écoles de la périphérie... Souvent une heure et demie de bus scolaire, matins et soirs, pour aller et revenir de l'école... Ça suscité la colère des parents et favorisé la croissance des écoles privées.

Dans les prisons, on pratique la ségrégation, mais pas sur des bases raciales, mais on sépare les criminels par risque. On ne mettra pas un membre d'un gang dans une même aile où l'on retrouve des membres d'un gang rival, et les gangs sont constitués la plupart du temps sur des bases raciales (latinos, blacks, etc.).