En ce qui concerne le ski, je ne me souviens pas d'une "récupération", mais comme fan de Killy, je suis peut-être partial (de toute façon, c'était le plus fort ! ).
La différence avec le foot de ces années-là, c'est que le ski des années 60 est très largement dominé par les français (JO d'Innsbrück en 1964, Championnats du Monde de Cortina d'Ampezzo en 1966). Et d'une certaine manière, on peut que le ski moderne est né en France :

pour la technique, d'Emile Allais à Jean Vuarnet : la généralisation du cristiania, le virage serré, typique de l'école française malgré son nom scandinave,
pour les infrastructures, les stations dites de deuxième puis de troisième génération, une invention typiquement française,
pour le développement des sports d'hiver "de masse" (enfin, tout est relatif) qui en découle.

nota :

1ère génération : Chamonix, Montgenèvre, la station de montagne (d'été) qui accueille accessoirement des sports d'hiver, Zermatt en Suisse, Cortina d'Ampezzo en Italie,
2ème génération : Val d'Isère, Serre-Chevallier, le village (un peu perdu) qu'on transforme pour accueillir les sports d'hiver, Verbier, Saint-Moritz ou Gstaad en Suisse, Innsbrück en Autriche,
3ème génération : Courchevel, Tignes, ... le village sur lequel on fait une greffe en altitude ..., aucun exemple probant en Suisse, Italie ou Autriche,
4ème génération : les Menuires, Val Thorens, ... la station ex-nihilo bâtie sur l'alpage inhospitalier, un phénomène exclusivement limité aux vallées de Maurienne et Tarentaise.
fin du nota, fin de la digression

Bien sûr. Annapurna, premier huit mille, le livre d'Herzog, nos instituteurs nous en parlait à l'école, et pas seulement des instituteurs acquis à la cause gaulliste (loin de là !).

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Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !

Par contre, cela se relie bien au côté "panache, le petit contre le gros, la courte défaite dans l'honneur, le perdant magnifique" de la légende des Verts, dont cette stupide descente des Champs Elysées d'une équipe battue, la non moins stupide excuse des "poteaux carrés", a constitué l'apothéose. Et là, par contre, je dirais que les racines plongent carrément dans la défaite de 40, et les thèses qu'on lit par exemple dans Saintex, pour qui cette guerre-là était le combat sans aucun espoir de "40 millions de paysans contre 80 millions d'ouvriers de l'industrie d'armement".
Ces deux navrants épisodes footballistiques, des oppositions franco-allemandes de surcroît, avaient démontré à quel point le sport français, et peut-être toute la société française manquaient de culture de la victoire.

Ah non, ça c'est pas vrai ! Comment pouvez-vous dire çà ?

N'importe quel prof de physique, ou de géométrie, vous démontrerait que la résultante du rebond sur un poteau rond aurait ... eu exactement le même résultat.

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Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !

Encore eût-il fallu au moins tous les moyens techniques de nos modernes chaînes à péage, révélateurs, palette à Doudouce et autres caméras-ovni suspendues au-dessus du rond central pour apprécier correctement la trajectoire. Les napoléoniens ont Grouchy et la pluie de Waterloo, Manstein a son général Hiver, mais les poteaux carrés, comme dirait le professeur Mégot, ça dépasse quand même l'entendure.

Je reviens sur cette phrase :


L'amusant (ou le curieux) c'est que ce qui m'a décidé à ouvrir ce fil, c'est cette intervention-ci sur le fil... Pétainolâtrie



et donc à la base j'étais enclin à pressentir dans la légende verte une dernière flammèche de cette France cucul-gnangnan. Attention hein ! je ne dis absolument pas qu'il y ait quoi que ce soit d'extrême droite dans l'histoire.

je surenchéris sur Cuchlainn ! c'est une excuse stupide ! C'est curieux, on n'a pas sorti la même excuse lorsque amoros a mis le ballon sur la barre lors de la demi-finale france allemagne en 82 ! et depuis des centaines de ballons sont allés s'écraser sur des barres transversales rondes. On doit manquer d'imagination mais maintenant on a plutôt tendance à dire "pas de chance".

cette histoire de "poteaux carrés" ainsi que le défilé de la défaite ne sont pas à mettre au crédit des verts

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

pour rester dans l'humour regardez bien qui gourvernait chaque fois que la france a remporté une grande compétition

- 1984 président et gouvernement socialiste

- 1998 et 2000 président de droite, mais gouvernement de gauche

Si tu veux gagner une grande compétition de foot, vote à gauche, camarade

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C'est l'ambition qui perd les hommes. Si Napoléon était resté officier d'artillerie, il serait encore sur le trône.

Mr Prudhomme

C'est peut-être aussi parce que cette demi-finale (contrairement à celle de 1986, où la France, championne d'Europe en titre, était favorite) n'est pas un échec, mais plutôt une belle surprise.

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«L'humanité est comme un paysan ivre à cheval: quand on la relève d'un côté, elle tombe de l'autre.»
(Martin Luther)

Nous aurions pu, cet échec relèvait de la même naïveté.

En jouant au ballon, bande de tâches ! Ballon prisonnier, balle contre mur, rugby, soule (qui connait ?) et même football, pourquoi pas ...

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"La vie des hommes qui vont droit devant eux, renaitraient-ils dix fois en dix mondes meilleurs, serait toujours semblable à la première. Il n'y a qu'une façon d'aller droit devant soi." (Pierre Mac Orlan)

J'ai connu les 2. On échangeait les images de la conquête de la Lune, c'était en 1968-69 et j'ai presque réussi à remplir mon album. Tout mon argent de poche y passait. Quand je pense au sacrifice que cela à du être pour mes parents dans une période un peu difficile de leur vie ... C'est vrai que les billes ou le ballon pouvait être plus économique ....

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie

A Paris, vu l'espace disponible, c'était basket/volley dans la cour et Handball dans le préau.

... que les images Panini.

Oui, mais les billes, il fallait les mettre en jeu, au risque de les perdre... Et là, les mamans n'étaient pas toujours contentes.
Pour le foot, quelle aura pour celui qui fournissait le ballon . C'est lui qui déterminait les équipes et les places, rien que ça. Par définition, il ne pouvait qu'être le meilleur, ça ne se discutait même pas.

Bon, là, c'est vraiment le quart d'heure nostalgique .

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Heureux ceux qui savent rire d'eux-mêmes, ils n'ont pas fini de rigoler !

De la période des "verts" qui fut ma jeunesse, je retiendrais celle de Giscard qui, comme tout politique qui se respecte, a essayé de récupérer le mouvement, la fin des 30 glorieuses et celle de Manufrance. La fin de mai 68 aussi si l'on peut dire et d'un certain intérêt des français pour le sport. Et pour terminer, la fin de 15 ans de vaches maigres pour le football français.

ça s'est traduit comment ? Né alors que la France avait un poteau carré en travers de quelque part, j'étais un peu jeune pour suivre.

Ce cher président a cherché par tous les moyens de démontrer ses talents de footballeur. C'était assez maladroit sur le plan footballistique je dois le dire.