Il est également possible de voir les choses d'un autre point de vue. Qui vous parle de date unique ? L'inscription de la fête des mères au calendrier n'impose à personne de fêter sa mère (ou celle de ses enfants) impérativement ce jour là et uniquement ce jour là. Idem pour la fête de la musique, ou la fête des voisins, ou je ne sais quelle autre fête. Ce n''est qu'une invitation à le faire ; une suggestion ; un pense-bête pour ceux qui avaient dans l'idée de le faire mais étaient en passe d'oublier, une incitation pour ceux qui n'y auraient pas songé ; un stimulant pour les timides qui n'osaient pas se lancer à le faire, etc., etc. Si cela peut déclencher des manifestations de convivialité, tant mieux. Si cela agace, on passe son chemin et on laisse les autres s'y adonner.
Je ne vois pas où est le mal.

Coller des fêtes à dates fixes sur un calendrier c'est quand même un peu une pratique typiquement humaine depuis au moins le néolithique...

Mais un point me semble intéressant par rapport à ces fêtes des voisins ; elles témoignent de la disparition de la vie en "communautés". C'est moins vrai dans les quartiers populaires où les gens arrivent encore à se retrouver spontanément et passer du temps ensemble. Mais dès qu'on aborde à peine la classe moyenne ce genre de choses se limite surtout à mon sens au cercle des amis. Quand mes parents me racontaient leurs enfances, l'un à la campagne et l'autre en HLM j'ai toujours été frappé par la différence par rapport aux années 90-2000.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.

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Je ne pense pas que ceci soit une question de milieu social ou de génération. C'est ce que l'on met dans le mot "amitié" qui fait la différence. Il y a les ami.e.s et les relations.
J'ai vu le mot "amitié" glisser vers l'expression "tissu relationnel". Ce tissu est un échange sur le plan : "En quoi peut me servir d'être ami -de "travailler" pour entretenir une amitié- avec tel ou tel.le. ?"
Ceci est une nouvelle approche.
Le mot "amitié" est-il détourné ? S'est-il adapté à la/une société ? Je l'ignore.
Cette conception a toujours été une vaste interrogation pour moi.
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"... we shall fight on the seas and oceans, we shall fight ... whatever the cost may be ... we shall never surrender...." (W. L. Churchill)
"... The ship is anchor’d safe and sound, its voyage closed and done, ... From fearful trip the victor ship comes in with object won ..." (W. Whitman Jr)

Quand ce sont des gens d'un quartier de plusieurs centaines de personnes qui ont des habitudes de vie qui les conduisent à se rassembler pour de multiples raisons c'est difficile de simplement coller un terme comme "amitié". Il y a une pratique sociale derrière et de ce que j'en ai vu je dirais qu'il y a eu un étiolement de cette vie en communauté, remplacée par un recentrage sur les individus. Certains ont incriminé la généralisation de la télévision. C'est une piste. Dans un premier temps elle a été un élément de cette vie en commun ; ma maman allait la regarder avec de nombreux gamins du quartier chez des voisins un peu plus fortunés.

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Scribant reliqua potiores, aetate doctrinisque florentes. quos id, si libuerit, adgressuros, procudere linguas ad maiores moneo stilos. Amm. XXXI, 16, 9.