Ce fut d'ailleurs le chant du cygne des dernières Divisions de Réserve en France puisque dans le cadre de cette réforme aux 15 Divisions actives s'ajoutait la création de 14 Divisions en mobilisation, 10 dérivées et 4 des Ecoles,
nous avions donc théoriquement 29 Divisions, un record depuis juin 1940 qui aurait dépassé le nombre de celles recréées pendant la Guerre d'Algérie et celles reconstituées en 1943-1945
schéma d'organisation qui fit long feu puisque dés 1984 il n'en restait plus que 17 actives et réserve dont la 152e DI (Ecoles) et celle du Rhin encore que les 12e et 14e subsistaient mais restructurées en DLB des Ecoles
sur les unités de Réserve
viewtopic.php?f=50&t=31237quant aux britanniques
de leur propre aveu...jamais prêts...titre d'un prochain livre à paraître
NEVER READY
Britain and NATO's Flexible Response Strategy, 1968-1989La mise en œuvre de la stratégie de l'OTAN par la Grande-Bretagne était-elle crédible? Après l'adoption de la réponse flexible en 1967, l'OTAN s'est appuyée sur des forces conventionnelles pour défendre l'Occident. La Grande-Bretagne avait un rôle central dans les plans de l'OTAN, mais la planification de la défense britannique était-elle adéquate pour cette tâche? Comment le Gouvernement a-t-il prévu l’utilisation des forces armées conventionnelles pour l’éventail des opérations auxquelles il s’est engagé? Comment les forces armées devaient-elles être mobilisées et quel était le détail de la planification de la mobilisation?
En 1967, le MC14 / 3 a été adopté comme concept stratégique global par l'OTAN. Il reposait sur une dissuasion escalade, des frappes nucléaires conventionnelles aux attaques nucléaires stratégiques. Ceci est communément appelé réponse flexible et a remplacé la réponse de déclenchement de l'OTAN. Le principe déclaré du concept stratégique était de réduire le risque de déclencher par erreur une guerre nucléaire, de rencontrer une force avec une force similaire et d'élever le seuil nucléaire en cas de guerre réelle.
En utilisant les documents nouvellement disponibles des archives britanniques et autres, ce volume montrera que loin d'être une stratégie flexible, en cas de guerre, il était voué à l'échec. Le concept a été compromis par l'échec des membres de l'Alliance à fournir l'un des principaux piliers de la dissuasion conventionnelle - la durabilité.
Cet ouvrage analyse le paradoxe entre le visage public de la politique de défense et la pratique. Le livre évalue si la planification aurait fonctionné et ce qui se serait passé en Europe si la guerre avait éclaté. Pour répondre à cette question, la recherche examine les conflits dans les Malouines et le Golfe pour évaluer la faisabilité des plans en place.
Les éléments dont dépendait la défense britannique étaient encore en cours d'élaboration plus de vingt ans après l'adoption de la nouvelle stratégie. La politique de défense en Grande-Bretagne était moins préoccupée par les menaces auxquelles le pays était confronté que par le peu de dépenses qui pouvaient être consacrées à la défense.