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Message Publié : 21 Juil 2021 22:49 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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A l’origine Mayotte constituait un sultanat autonome, très peu peuplé ( 3 000 ha), mais suffisamment menacé (sultanats voisins, royaumes malgaches, pirates) pour que le Sultan décide, avec le consentement des notables qui avaient été consultés, de céder le territoire à la France en échange d’une rente viagère. Le traité a été ratifié par Louis-Philippe en 1843. Mayotte a alors le statut de colonie.
Cet exemple de colonisation volontaire n'est pas unique. Djibouti est passé sous souveraineté française dans des conditions très voisines.

Les trois autres îles des Comores sont devenues des protectorats par trois traités conclus entre 1888 et 1892 avant d’être annexées en 1912 pour devenir des colonies. Elles sont alors, ainsi que Mayotte, rattachées à Madagascar.

En 1946, les quatre îles sont rassemblées en une même entité, le Territoire des Comores, qui a le statut de territoire d’outre-mer. Cette unité administrative ne reflète pas les aspirations de la population : en 1958, l’assemblée territoriale des Comores se prononce pour le maintien du statut de TOM mais il faut relever que le choix s’est fait par 25 voix contre 4, les quatre opposants étant les représentants de Mayotte qui préféraient adopter le statut de département d’outre-mer.
En 1968, le territoire est divisé entre quatre circonscriptions à qui est accordée une grande autonomie notamment en matière fiscale.
Le souhait d’accéder à l’indépendance est exprimé le 22 décembre 1972 par l’assemblée territoriale.

Dès cet instant se pose la question des modalités de la consultation de la population ou des populations : une ou plusieurs, la nuance est capitale.
Le 23 novembre 1974 est promulguée une loi organisant une consultation des populations des Comores. Ses dispositions essentielles sont :
- les populations des Comores seront consultées sur la question de savoir si elles souhaitent choisir l’indépendance ou demeurer au sein de la République Française ;
- le Parlement se prononcera sur la suite qu’il estimera devoir donner à cette consultation.
En d’autres termes, on recueille pour avis les populations et ensuite on avise sur ce qu’il convient de faire.
Les termes « les populations » indiquent sans équivoque que la République Française admet l’éventualité de l’existence de plusieurs populations distinctes sur le territoire des Comores. Cela n'avait pas été prévu dans le projet de loi. Le gouvernement prévoyait l'indépendance de la totalité de l'archipel. C'est le résultat d'amendements défendus notamment par Alain Poher alors président du Sénat.

La consultation a lieu le 22 décembre 1974. Les électeurs d’Anjouan, de la Grande Comore et de Moheli s’expriment à quasiment 100 % des voix en faveur de l’indépendance tandis que ceux de Mayotte expriment le choix opposé à 63 % des voix.

Comme prévu par la loi du 23 juillet 1974, le 3 juillet 1975 est promulguée une loi relative à l’indépendance des Comores dans laquelle il est pris acte de la consultation du 22 décembre 1974 :
- le territoire des Comores deviendra indépendant à l’issue du processus suivant ;
- un comité constitutionnel composé de d’élus et de représentants des partis politiques sera constitué ;
- le comité constitutionnel élaborera un projet de constitution garantissant les libertés démocratiques ;
- le projet de constitution devra être approuvé par référendum île par île ;
- si le projet n’est pas adopté par l’ensemble des îles, la constitution s’appliquera à celles qui l’auront adoptée et le gouvernement déposera un projet de loi fixant l’organisation provisoire des autres îles et réglant une nouvelle consultation de leur population sur le statut qu’elles souhaitent adopter.

Ce processus n’a pas été suivi. Les évènements se sont précipités.
Le 6 juillet 1975, Ahmed Abdallah Abderamane, président du Conseil de gouvernement des Comores, proclame unilatéralement l’indépendance des Comores, Mayotte comprise. Le gouvernement français en prend acte et, à la demande d’Aberamane, fait évacuer les militaires et, j’imagine, également les fonctionnaires de l’État, sauf à Mayotte où rien ne change.
Le 31 décembre 1975 est promulguée la loi qui entérine de droit la situation de fait  - les îles de la Grande-Comore, Anjouan et Mohéli cessent immédiatement de faire partie de la République française – et décide un référendum à Mayotte par lequel la population se prononcera soit pour son maintien dans la République Française soit pour son intégration dans le nouvel Etat comorien.

Le 8 février 1976, la population de Mayotte confirme à plus de 99 % par référendum son choix de rester française.

Au niveau international, le maintien de Mayotte dans la République a suscité une vive réprobation.

Le Conseil de Sécurité a examiné le 5 février 1976 un projet de résolution présenté par la Tanzanie qui rappelait la résolution du 13 octobre 1974 de l’assemblée générale des Nations Unies réaffirmant l’unité du territoire des Comores, exprimait une préoccupation devant l’intention du gouvernement français d’organiser un référendum à Mayotte le 8 février 1976 considéré comme une ingérence dans les affaires intérieures des Comores et demandait au gouvernement français de respecter l’indépendance, la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Etat comorien. La France ayant voté contre, ce projet de résolution n’a pas été adopté. Le projet a recueilli 11 voix pour et 3 abstentions, celles des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l’Italie.

La résolution 31/4 du 21 octobre 1976 des Nations Unies condamne la France pour violer l'unité politique et l'intégrité territoriale des Comores par 102 voix pour, 1 vois contre (celle de la France) et 28 abstentions. En particulier elle condamne les référendums du 8 février et du 11 avril 1976 organisés dans l'île comorienne de Mayotte par le Gouvernement français, les considère comme nuls et non avenus et rejette toute législation étrangère tendant à légaliser une quelconque présence coloniale française en territoire comorien de Mayotte.

Au total on compte plus de vingt résolutions des Nations-Unies condamnant la France. En 2009 encore, l’Union Africaine a condamné la départementalisation de Mayotte.

Explication donnée par Olivier Stirn, secrétaire d’État aux DOM-TOM entre 1974 et 1978, sur France-Culture le 23 février 2009 :
Mayotte, avait toujours eu peur d’être envahie par les Anjouanais et les Grands Comoriens, historiquement. Je pense que si les trois autres îles avaient choisi de rester françaises, Mayotte aurait peut-être choisi l’indépendance parce que leur problème, ce n’est pas d’être Français, leur problème est de ne pas être dépendants des Anjouanais et Grands Comoriens. [... Ils] ont choisi de rester Français pour être indépendants.


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Message Publié : 21 Juil 2021 23:38 
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Merci pour cet historique, Barbetorte.

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Message Publié : 26 Juil 2021 13:55 
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Jean Froissart
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...épilogue et retournement de l'Histoire en août 1997, n'en déplaisent à l'ONU et l'Union Africaine, jalousant la situation de Mayotte deux des trois autres îles Comoriennes, Anjouan et Mohéli larguent la Grande Comore en faisant sécession, proclamant leur "indépendance" à défaut de leurs voeux de "rattachement à la France" lucidement refroidi par Chirac

le seul précédent c'est la Républicaine Dominicaine/Santo Domingo qui aprés s'être proposée à la France et aux Etats-Unis est retournée dans les bras de son colonisateur, l'expérience a duré et 5 ans dont deux de guerre


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Message Publié : 26 Juil 2021 16:04 
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Merci Loïc pour cet épisode supplémentaire de l'histoire peu banale de cet archipel.

Une anecdote de la petite histoire : ma grand-mère, dans un village près de Pesmes, (Haute-Saône) évoquait souvent avec les anciennes la "reine de Mohéli" qui résidait là. Enfant ça ne m'évoquait rien de spécial.

A l'adolescence j'ai demandé à mon père pourquoi ce surnom ? Hé bien il s'agissait bel et bien de la dernière reine de Mohéli, déposée je ne sais dans quelle circonstance, et qui avait épousé un commandant de gendarmerie natif de Pesmes, où il revint finir ses jours, en des lieux moins exotiques.

Les habitants prononçaient son titre de reine avec un certain respect sensible dans l'intonation, et s'étonnaient qu'une ancienne reine puisse se montrer aussi simple dans ses manières.

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Message Publié : 27 Juil 2021 0:06 
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Pierre de L'Estoile
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Curieuse anecdote en effet.
Au 19e siècle les îles des Comores étaient des sultanats indépendants mais en état de guerre les uns contre les autres et exposés à des menaces venant de Madagascar ainsi qu’à des razzia de pirates. Elles se trouvaient dans un état de désolation qui mena à rechercher la protection française. On peut lire sous ce lien le traité de protectorat conclu en 1886 : https://www.culture-islam.fr/auteurs/anonyme/traite-de-protectorat-avec-le-conseil-de-moheli-puis-le-sultan-elu-marjani-b-abuduh-shaykh-1886
Un article de wikipedia est consacré à la dernière reine de Moheli, Ursule Salima Machamba, décédée à Pesme, Haute-Saône en 1964. Mais c’est surtout un site consacré au cimetière de Pesmes qui nous apprend le plus : https://www.landrucimetieres.fr/spip/spip.php?article4808
Ursule Salima Machamba était la fille de la reine Djoumbé Fatima, elle-même fille du prince Ramanetaka, sultant de Moheli qui s’était converti à l’islam, apparenté au roi de Madagascar. Son père était un français, Emile Fleuriot de Langle de Curri, assistant de l’explorateur Joseph Lambert, fils de l’amiral Alphonse Fleuriot de Langle, qu’elle avait épousé en troisièmes noces. Dans quelles circonstance ?
Envoyée à la Réunion dans une institution catholique pour y compléter son éducation, elle se convertit au catholicisme et quoique reine en titre Moheli, resta à la Réunion. Un jour elle y eut un coup de foudre pour un gendarme, Camille Paule. Pour épouser son gendarme, elle dut abdiquer et le gendarme dut quitter le service. Le couple partit pour la Bourgogne, d'où le gendarme Paule était originaire, et s’installa dans une ferme.


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Message Publié : 27 Juil 2021 7:29 
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C'est super, Barbetorte ! Merci pour ce travail de recherche. :wink:

Je passe immédiatement le lien par mail à mon père qui sera intéressé par cette histoire, qu'il il ne doit guère connaître plus que moi.

1964 j'avais 4 ans au moment de son décès, ce qui indique qu'on en parlait encore longtemps après, et comme je l'ai dit avec une nuance de respect.

Ah l'amour, qui fait et défait les royaumes... :mrgreen:

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Message Publié : 01 Mars 2022 21:53 
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Eginhard
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C'est un topic intéressant, sur un sujet que je connais mais j'ai une question : cela fait longtemps que je ne suis pas venu sur Passion Histoire et encore moins participé à une discussion ; aussi je me demande pourquoi l'on ne cite plus ses sources lorsque l'on évoque, surtout longuement, tel ou tel évènement ?
Non que je mette en doute de façon systématique ce que les uns et les autres écrivent mais je trouve qu'il est préférable d'indiquer ses sources, qu'en pensez-vous ? A moins que ce ne soit une "déformation professionnelle" de ma part ?
Cordialement. :wink:

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[...] Te raconter enfin qu'il faut aimer la vie
Et l'aimer même si le temps est assassin
Et emporte avec lui les rires des enfants
Et les mistrals gagnants...

Renaud, Mistral gagnant, 1985.


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Message Publié : 02 Mars 2022 15:28 
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Pierre de L'Estoile
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Il y a lieu de citer ses sources si le lecteur risque de se demander d’où sort ce qu’il lit. Si l’on rappelle que la première guerre mondiale a pris fin le 11 novembre 1918, il n’est nul besoin de citer une source quelconque.

Mon résumé sur Mayotte est essentiellement chronologique. Toutes les informations que j’ai données se trouvent sur wikipedia. Le processus de consultation de la population a été fixé par le parlement. J’ai donné les dates des décisions législatives. Il n’y a pas d’autre source que le Journal Officiel qu’on peut consulter en ligne sur le site legifrance. Les débats parlementaires à l’issue desquels a été adoptée la formule : « les populations » au lieu de : « la population » se trouvent également assez facilement dans les journaux officiels reproduisant les débats qui sont mis en ligne sur les sites de l’Assemblée nationale et du Sénat.
La seule information qui ne soit pas purement factuelle porte sur l’analyse d’Olivier Stirn. J’en ai précisé la source : des propos tenus sur France Culture le 23 février 2009.

Sur le sujet anecdotique de la reine de Mohelli, j’ai indiqué toutes mes sources. Si vous les consultez, vous en saurez autant que moi sur le sujet.

En ce qui concerne les autres intervenants, il me semble qu’ils indiquent généralement leurs sources lorsqu’il y a lieu d'en donner.


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Message Publié : 04 Mars 2022 14:49 
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Résumé auquel il faudrait aussi ajouter le nom du sulfureux Bob Denard, mercenaire, anticommuniste notoire, dépositaire du président comorien Ahmed Abdallah en 1975, devenu le bras droit d'Ali Soilihi, à la tête d'un coup d'Etat (mené par le même Ahmed Abdallah !) en 1978, forcé au départ après l'assassinat d'Abdallah en 1989... mais revenu pour la troisième fois à l'initiative d'un coup d'Etat en 1995 !

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« But thought's the slave of life, and life's time fool. » (William Shakespeare)


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Message Publié : 04 Mars 2022 20:58 
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Jadis a écrit :
Résumé auquel il faudrait aussi ajouter le nom du sulfureux Bob Denard, mercenaire, anticommuniste notoire, dépositaire du président comorien Ahmed Abdallah en 1975, devenu le bras droit d'Ali Soilihi, à la tête d'un coup d'Etat (mené par le même Ahmed Abdallah !) en 1978, forcé au départ après l'assassinat d'Abdallah en 1989... mais revenu pour la troisième fois à l'initiative d'un coup d'Etat en 1995 !

Bob Denard essayait tout simplement de garder l'ile pour lui-même, représentant avec ses mercenaires le vrai pouvoir, derrière un président-marionnette. Un acte de piraterie à grand échelle, en plein 20e siècle.

Il a été appréhendé par un contingent de légion français, l'ancienne puissance coloniale mettant fin à cette situation inadmissible. Il a été jugé à Paris et a écopé d'une peine symbolique.

Je me souviens des rodomontades de Denard :"Je serais prêt à combattre n'importe quel ennemi des Comores (bein voyons !) mais je ne peux pas tirer sur la Légion, mon corps d'origine, que je respecte..." :rool:

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Message Publié : 04 Mars 2022 22:50 
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Jean Froissart
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Que nenni pas la Légion, mieux, ce sont les Marsouins Parachutistes de la Réunion, 2e RPIMa, et des Forces Spéciales de métropole 1er RPIMa, 13e RPD, Commandos-Marines et le GIGN qui sont venus le déloger
je suis tombé sur le Paris Match de l'époque en déménageant un grenier il y'a quelques temps

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"raccompagné" par un Commando-Marine à gauche et un membre du GIGN


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Le 5 octobre 1995, encadrés par les soldats du 2e Régiment de Parachutistes d’Infanterie de Marine, les mercenaires de Bob Denard reprennent le refrain d’Édith Piaf: «Non, je ne regrette rien. »
https://www.parismatch.com/Actu/Interna ... s-1768683#


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Message Publié : 04 Mars 2022 23:17 
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Merci pour ces superbes photos, Loïc.

Les mercenaires qui chantent "non je ne regrette rien" c'était la reprise des Légionnaires Parachutistes du 1er REP retournant à leur camp de Zéralda après l'échec du Putsch des Généraux en Algérie en 61, épisode célèbre. (Le 1er REP, unité d'élite et prestigieuse, avait alors été dissous. Il n'a jamais été recréé.)

Quel cinéma, rejouer cet épisode, pour de vagues mercenaires embarqués dans une aventure d'opérette et qui n'avaient pas le passé prestigieux du 1er REP ! :rool:

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Message Publié : 05 Mars 2022 10:04 
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Localisation : Provinces illyriennes
Bob Denard, le mercenaire français le plus célèbre de la 2ème moitié du XXème siècle en Afrique.
Merci pour ces photographies Loïc, j'avais oublié sa frimousse... :mrgreen:

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Un peuple sans âme n'est qu'une vaste foule
Alphonse de Lamartine


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Message Publié : 05 Mars 2022 13:34 
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Duc de Raguse a écrit :
Bob Denard, le mercenaire français le plus célèbre de la 2ème moitié du XXème siècle en Afrique.
Merci pour ces photographies Loïc, j'avais oublié sa frimousse... :mrgreen:

peut-être moins connu parce que moins tapageur, il y a Roger Faulques.

Un héros authentique, résistant puis Armée de Libération, lieutenant du 1er BEP laissé pour mort en Indochine sur la RC4, (Le Vietminh, considérant qu'il était fichu, a autorisé son rapatriement) puis officier de renseignement - le sale boulot - du 1er REP en Algérie, puis mercenaire semi-officiel au Katanga, et enfin "à son compte" au Biafra et un peu partout.

Il a fini à moitié paralysé par les séquelles d'un nombre impressionnant de blessures de guerre.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Roger_Faulques

https://deltas-collines.org/doc-photo/FAULQUES/Commandant_Roger_FAULQUES.jpg

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Message Publié : 05 Mars 2022 20:58 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

Inscription : 13 Mars 2010 20:44
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Pierma a écrit :
Les mercenaires qui chantent "non je ne regrette rien" c'était la reprise des Légionnaires Parachutistes du 1er REP retournant à leur camp de Zéralda

Je pinaille cher Pierma, mais ils l'ont chantée en quittant Zeralda, encadrés par les gendarmes venus les arrêter, pas en y arrivant...

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il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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