Jean-Marc Labat a écrit :
Les forces de Bélisaire sont très faibles,
comme toujours...
C'est vrai qu'il s'agit d'une exception dans le monde médiéval, mais les batailles guerres de Justinien ont souvent alignées jusqu'à 50 000 combattants.
les forces byzantines sont composées d'auxiliaires goth les Bucellarii, (les fameux mangeurs de pains durs) qui étaient des petites armées privées. Bélisaire a fait monter leurs effectifs à 1500 pour effectuer des raids sur le Danube mais pendant ses guerres au nom de Justinien, il a employé jusqu'à 7 000 bucellarii qui constituaient ses unités d'élites en plus de l'armée impériale dont les unités de Cataphractaire composaient la cavalerie lourde.
la campagne contre les vandales (royaume hautement plus unifiés que celui des francs) s'est faite avec 30 000 hommes, la campagne d'Italie avec 10 000 hommes au départ mais en comptant l'allégeance des goths vaincus, il pouvait en alligner 30 000 contre les francs. La grande craintes des empereur, comme toujours c'est de se faire voler la vedette.
Je sait que ce n'est pas trés historique mais je ne peux réfréner l'envie de citer l'uchronie de Lyon Sprague de Camps "de peur que les ténèbres"
Citer :
De peur que les ténèbres raconte l'histoire d'un archéologue américain Martin Padway qui visite le Panthéon à Rome en 1938 lorsqu'un éclair le frappe, le projetant dans la Rome du VIe siècle (535 après J.-C).
Padway sauve le roi déchu Thiudahad et devient son questeur. Il utilise l'appui du roi pour rassembler des troupes et défaire le général byzantin Bélisaire puis, décevant l'armée dalmate, rétablit le sénile Thiudahad en emprisonnant le roi Witiges, le gardant comme otage. En 537, quand Witiges est tué et Thiudahad déclaré fou, Padway fait monter sur le trône son protégé Urias, le mariant avec Mathaswentha pour devenir roi des Ostrogoths. Il piège aussi Justinien, dégageant Bélisaire de son serment d'allégeance envers lui, et enrôle rapidement ce génie militaire afin de mener une armée contre les Francs.
Le débarquement de l'armée impériale à Vibo et la rébellion menée par le fils de Thiudahad menacent le royaume Ostrogoth dont l'armée est détruite dans la vallée de Crathis. Padway rassemble alors de nouvelles forces, proclame l'émancipation des serfs italiens et rappelle auprès de lui Bélisaire. Les armées s'affrontent près de Calatia puis de Benevento. En dépit de l'indiscipline notoire des forces ostrogothes, quelques simples tours tactiques et l'arrivée à pic de Bélisaire assurent la victoire à Padway.
À la fin du roman, Padway a stabilisé avec succès le royaume italo-gothique, introduit une Constitution, arrangé la fin du servage, libéré les Burgondes, prépare une expédition transatlantique et est entré en négociations avec le royaume Visigoth dans la péninsule Ibérique. L'Europe ne fera pas l'expérience de l'Âge sombre grâce à l'action de Padway : les ténèbres sont conjurées.