Angamaïte a écrit :
Il existe des droit d'asile sur des zones géographiques, par exemple matérialisé par des bornes (ça peut être le cas en Angleterre) sur un territoire donné ou un "Hors la Loi", peut venir se réfugier.
Mais que ce soit dans une église ou sur un territoire, cet asile est toujours temporaire, donc des autorités n'ont pas forcément besoin de pénétrer le lieu de force, il suffit d'attendre que le délai soit écoulé et surveiller qu'il n'y ait pas fuite. Il existe toutefois des épisodes de forcément, en particulier quand l'accusé se trouve être aussi le religieux du lieu (cas de certaines familles en Angleterre de célèbres barons/prêtre voleurs)
Pour l'exil par exemple en Angleterre, c'est une sentence lourde, impliquant que le condamné quitte vite la juridiction, qui peut être le Royaume. Il doit aller vers la frontière/Côte et montrer qu'il veut partir (par exemple parce qu'il doit attendre qu'un navire veuille bien l’emmener). S'il tente de s'enfuir en restant dans la juridiction il redevient un Hors la Loi punissable (sans doute issu du Droit Germanique, la notion de "Outlaw" n'a rien de réjouissant), et punissable veut dire aussi pouvant être tué. Être en dehors de la communauté est n'est pas quelque chose d'anodin en un temps où le fait de garder quelqu'un en prison est exceptionnel (c'est plutôt châtiment corporel ou exil, parfois amendes en termes de condamnations)
Pas à Valenciennes, ou tout du moins il me faut nuancer cette assertion : l'asile y est concédé par l'échevinage, à durée illimitée. L'échevinage peut revenir sur sa décision mais à la base il n'y a pas de limite temporelle.
EDIT : j'ajoute que quelques mentions indiquent que le franchisé a renoncé à son droit et les manuscrits mentionnent les dates, ce qui permet de voir que dans certains cas la personne est resté plus d'une décennie avant de rentrer chez elle. Or, j'imagine que le délai que vous évoquez doit être bien plus court.