Un copain lassé du bouquin au bout de 10 pages m'a refilé le dernier Jean Teulé, comme on refile une méchante grippe. Ce fâcheux imposteur qui ne loupe pas une saison a commis un nouveau "roman historique", cette-fois-ci sur Azincourt, qui ne méritait pas cela. Comme d'habitude, c'est écrit avec les pied, dans son style qui agace toujours autant: scène d'exposition subtile comme de gros sabots, champs lexicaux mélangés sans rime ni raison (untel "s'esclaffe et se marre"). Bref, ou plutôt brèfle, je ne crois pas que j'arriverai à battre mon ami. Pour se consoler, il y a le roman de Bernard Cornwell.
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