Voici un extrait en langue originale du chapitre XXVI du Pince de Machiavel, écrivain florentin, toscan, rédigé en 1513. L'auteur estime que la misère engendrée par les guerres incessantes pourrait avoir une conséquence positive, celle de l'arrivé d'un nouveau chef (un Prince) qui pourrait sauver le pays: volendo conoscere la virtù di uno spirito Italiano, era necessario che l’Italia si conducesse ne’ termini presenti, e che la fusse più schiava che gli Ebrei, più serva che i Persi, più dispersa che gli Ateniesi, senza capo, senz’ordine, battuta, spogliata, lacera, corsa, ed avesse sopportato di ogni sorta rovine. Je me lance dans la traduction:" Si on voulait connaître la vertu d'un esprit italien, il était nécessaire que l'Italie se porte dans la situation présente, qu'elle fusse plus esclave que les juifs, plus servante que les Perses, plus dispersée que les Atheniens, sans un chef, sans ordre, battue, pillée, brisée, en ayant supporté toute sorte de ruine".
D'après mes souvenirs de littérature italienne, les auteurs florentins du moyen age et de la renaissance ont un fort sentiment d'appartenance à leur ville, Florence et, plus généralement à l'Italie. Par contre la Toscane, elle, est quasi absente...perso je partage l'avis de Darwin sur le fait qu'on ne peut pas connaître les sentiments personnels de Léonard.... (on n'est pas dans sa tête pour le savoir!), par contre, on est tout à fait en mesure de considérer les sources historiques pour lui attribué à posteriori une identité.
Mais pour revenir à la langue parlée par Léonard De Vinci, à mon avis il est assez improbable qu'il n'ait pas appris le français une fois arrivé à Amboise, il est vrais que l'élite culturelle française de l'époque devait connaître l'italien davantage que l'élite italienne ne devait connaître le français, cependant, une fois arrivé dans un pays étranger il est difficile de ne pas en pratiquer la langue. On n'a pas de preuve mais cela me semble fort probable. Donc pour résumer, à mon avis, Léonard de Vinci parlait l'Italien et, fort probablement au moins à la fin de sa vie, le français.
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