Deadplayer a écrit :
Quand je dis que personne ne voulait de cette bataille je parle évidemment des grandes puissances en présence. Chaque camp avait peur du résultat de la bataille et préférait repousser l'affrontement que prendre le risque de la défaite.
Comme le sujet est
[Livres...] et non pas
[le livre de...], je me permets quelques questions.
Comment a-t-il été compris ou traduit que
"...chaque camp avait peur du résultat..." et là je fais appel aux sources et sans le livre de B. comme référence incontournable ?
Pourquoi le risque d'une défaite était envisagée côté ottoman ?
Et que cette défaite aurait eu comme impact suffisant pour être crainte ?
On verra que la flotte ottomane va se refaire une santé et que Tunis sera ville reprise deux années après l'affrontement.
Ceci n'est-il pas le fruit d'un leitmotiv qui voudrait que l'Empire ottoman commence à sombrer avec Sélim II ? En tenant plus compte du fait de la personnalité du sultan que de nombreux paramètres qui apparaissaient déjà à la fin du règne de Suleyman et ne font que se creuser : pouvoir aux ministres (pour des raisons diverses sous Suleyman et sous Sélim II, passage au sultanat des femmes etc.).
Il semble que l'occident n'avait plus rien à perdre car il était évident que personne ne voulait s'entendre avec le voisin, les prêches contre l'infidèle n'avaient plus écho (religieusement parlant), qu'a été le ciment de cette alliance occidentale où la France est absente ?
Arrêter les Ottomans sur terre ? Aider enfin l'Autriche (ce qui expliquerait que la France n'en soit pas : les capitulations sont signées sous Henri II et Sélim II) qui fait un gros effort pour contenir l'avance musulmane (parfois très bien vécue, là est le problème) et qui paie un tribut au sultan pour la Hongrie royale ? Se défaire du pillage côtier ?
Nous savons désormais que Lépante eut plus un impact psychologique qu'autre chose, impact qui s'il fut durable (et encore...) côté occident, ne semble pas avoir été ressenti de la même manière côté Ottomans.
Comment avancer que Lépante est le fruit du hasard et non une volonté de mettre -ou pas s'il l'occident avait été défait- un frein à l'hégémonie ottomane tant sur terre que sur mer ?
Frein qui, je le répète, ne durera que deux années... Avec ou hors B. comment argumenter ceci ?
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