A vrai dire, en 1812, l'Angleterre commence sérieusement à étouffer. La Bourse s'écroule, les ouvriers sont mécontents et manifestent contre le pouvoir. En 1812, Londres a peur de perdre.
Elle va être sauvé par le Tsar : alors que les traités de Tilsit (1807) et d'Erfurt (1808) empechent la Russie de faire du commerce avec la Grande-Bretagne, Alexandre Ier va passer outre ce qu'il a signé et va ouvrir ses ports aux produits britanniques, sauvant l'économie anglaise.

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Le passé fut d'une telle actualité, en son époque !

Bonsoir,

Les premières décisions politique et militaire de NAPOLEON à la fin de l'année 1812 auraient du être, à mon avis, les suivantes :
Se retirer d'ESPAGNE quitte éventuellement à mener une guerre défensive dans ce retrait du sol espagnol si aucun accord n'aurait pu être trouvé avec le futur Roi FERDINAND (c'est pourtant la solution politique qui a été appliquée par le traité de FONTAINEBLEAU en janvier 1814 mais trop tardivement). Il pouvait sûrement en décembre 1812 négociait dans des conditions plus favorables d'autant plus que la situation militaire de ses armées était meilleure à la fin de cette année 1812 : cette solution aurait peut être permis une interruption voire "une cassure" de l'alliance anglo-espagnole (je pense que certaines élites espagnoles modérées auraient adhéré à cette proposition et appuyé sa démarche)et surtout son attitude aurait évitait des pertes nombreuses à ses corps d'armées en ESPAGNE alors que leur conservation était d'une grande utilité pour la prochaine campagne d'ALLEMAGNE en 1813.
Rendre la liberté au Pape PIE VII (décision qui a du prendre en 1814 mais aussi trop tardive). En décembre 1812, le Pape avait un pouvoir et une influence politique réduites et sa décision ne pouvait qu'influencer d'une manière favorable les catholiques français du moins les plus modérés.
S'engager davantage dans la guerre anglo-américaine par un appui fort diplomatique pour le gouvernement américain et militaire (cette aide militaire pouvait se limiter à quelques dizaines de milliers d'hommes de troupes et de l'artillerie), ce qui aurait bien "ennuyé" l'ANGLETERRE" dans ses activités espagnoles et européennes en 1813.
Créer le Royaume de POLOGNE avec à sa tête un prince polonais (PONIATOWSKI) ou éventuellement le Maréchal DAVOUT car celui-ci devenait un Etat "tampon" incontournable pour retarder l'avancée des russes et une telle décision politique aurait pu provoquer une adhésion du peuple polonais pour défendre sa nation.
Se trouver un allié parmi les nations européennes qui n'était encore en guerre avec lui mais étaient ses alliés : La SUEDE s'il pouvait trouver une alliance avec BERNADOTTE, la PRUSSE mais dans cette hypothèse l'Empereur devait accepter une véritable négociation et sans doute des concessions territoriales en faveur de ce Royaume en jouant sur les divergences qui pouvaient exister entre le Roi de PRUSSE, le TSAR et l'AUTRICHE ; La RUSSIE en apportant un soutien réel au Tsar dans l'opposition politique et militaire RUSSIE et Empire Ottoman : cette option aurait l'avantage de "détourner" les ambitions russes de la partie européenne.
Sur le plan militaire en RUSSIE, NAPOLEON n'aurait du jamais accepté une campagne sur le territoire russe aussi en profondeur et jusqu'à MOSCOU ; surtout de ne pas rester trente cinq jours immobile et dans l'attente d'une solution diplomatique, qui n'est jamais venue,dans la capitale russe (un retrait lent, organisé mais continu d'une partie du territoire russe dans les premiers jours de l'incendie de la ville ne pouvait qu'améliorer la situation militaire de la Grande armée, qui se rapprochait de ses dépôts, et favoriser éventuellement l'adoption d'une solution politique). Cette campagne s'est transformée en débacle au début de décembre 1812 et a été accentuée par l'abandon de l' armée le 5 décembre 1812 par NAPOLEON (ce départ a joué un rôle un rôle essentiel dans la transformation de la retraite en débacle; il aurait pu, sans remettre en cause un retour sur PARIS, s'arrêter quelques jours à VILNA pour y préparer une meilleure défense de cette région de LITHUANIE et de la POLOGNE qui lui étaient favorables par rapport à la RUSSIE ; il pouvait emmener avec lui le Maréchal BERTHIER dont les talents d'organisateur et d'administrateur lui auraient été fort utiles dans cette préparation de ladite défense. Enfin, NAPOLEON n'aurait pas du confier le commandement du reste de l'armée au Maréchal MURAT mais plutôt de l'amener avec lui jusqu'à PARIS en lui confiant la mission de préparer le retour du pape à ROME.

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"Mais la patrie perd plus que nous deux en perdant un officier distingué autant par ses talents que par son rare courage"-BONAPARTE-1796