Elzévir a écrit :
On rappellera tout de même que Robespierre, en 1791, fut l'un des rares à avoir soutenu l'abolition de la peine de mort ...
Ce n'est que mon avis et vous saurez me "rediriger" si grosse erreur.
Je vous fais confiance.
1- Je ne comprends pas ce besoin de donner du grain à moudre à des évaluations qui n'ont nullement lieu d'être, on entretient/remet au goût du jour un clivage dessiné par d'autres (et ceci continue d'être un "fond de commerce").
2- Opposer le Robespierre abolitionniste au Robespierre de la "Terreur" (initiateur, en mode collégialité, en mode opposition, king of etc.) est faire un parallèle qui n'a pas lieu d'être. On peut discuter de l'un ou de l'autre mais pas des deux en effet miroir.
3- Pourquoi essayer de convaincre des personnes qui, de toutes les manières, ne souhaitent pas l'être ? On abonde un jeu de dupes : entrer dans un sophisme dont la seule raison d'être est de bétonner une vision étriquée/déviée/caduc/obsolète d'un homme. Ceci en vaut-il la peine ?
Qu'y-a-t-il de commun entre une volonté de l'abolition de la peine de mort dans l'absolu à un moment donné, avec les paramètres de ce moment, l'ambiance, la capacité d'encore "faire des choix dans l'absolu"
et le choix d'une politique après des événements, adaptations, rebondissements qui tiennent dans un temps anormalement court ? Une sorte de compression ? Des mots : abolition, peine, mort, Terreur.
Ces mots imprégnés/connotation qui ramène à des clivages binaires. On arrive -en mode réflexe- à utiliser des oppositions qui appartiennent à un "fond historique" certes mais ce n'est pas ceci l'histoire. Reste au monolithisme à nous renvoyer/souligner -toujours en mode sophisme- le paradoxe et voilà.
On part perdant en glissant d'une analyse dans l'absolu, limite philosophique à une expression de l'affect. La balance est faussée dès le départ.
Maintenant, je suis sans doute "à côté".
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