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Message Publié : 03 Juin 2013 18:58 
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Hérodote
Hérodote

Inscription : 03 Juin 2013 18:50
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Bonjour, je suis une etudiante polonaise et j'ai une question a vous de poser.
Quelle est la difference entre les Jacobins et les Girondins?
Je sais que la deuxieme groupe provient de la premiere. Les deux ont ete pour la monarchie constitutionnelle. Donc quelle est la difference?

Merci pour votre reponses


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Message Publié : 03 Juin 2013 20:27 
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Eginhard
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Inscription : 14 Avr 2011 21:37
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Au départ, les Girondins sont bien membres du Club des Jacobins. Une société politique fondée en 1789. Une sorte de club de députés bretons, qui accueillit rapidement des députés venus de nombreux horizons. Les Jacobins tiennent leur nom de leurs réunions dans un couvent dominicain, rue Saint-Honoré. On appelait alors les Dominicains des "Jacobins" (rapport à leur premier couvent parisien, dont l'une des chapelles était dédiée à Saint-Jacques-de-Compostelle).

Au départ, les Jacobins étaient favorables à une monarchie constitutionnelle, avec un programme de réformes modéré. Il y avait évidemment différents courants chez les Jacobins. La fuite de Louis XVI les divisa. Certains quittèrent le Club (La Fayette, Barnave, Sieyès, etc.), et fondèrent le Club des Feuillants. L'autre partie s'orienta plus nettement vers la démocratie populaire, avec Robespierre comme ténor. Les Girondins, bourgeois aisés, favorables à la liberté économique, modérés dans leur désir de réformes, et en tous cas absolument défavorables à une démocratie populaire, quittèrent le Club des Jacobins en septembre 1792.

Le Club des Jacobins se confondit dès lors avec la Montagne.

L'opposition entre Girondins et Montagnards forme une bonne partie de l'histoire de la première Convention. Cette lutte culmina en avril/mai 1793 : Les Girondins font arrêter Marat, puis Hebert. Les Montagnards avaient l'appui de la plupart des sections parisiennes. Ce fut l'émeute à Paris. La majorité de la Convention, terrifiée par les dizaines de milliers d'insurgés, vota l'arrestation de 31 députés girondins. Certains s'enfuirent en province. Plusieurs Girondins se suicidèrent, des dizaines furent exécutés en octobre 1793. Echec et mat pour la Gironde. Les survivants ne reparurent à la Convention qu'après Thermidor et l'exécution de Robespierre, soit qu'ils s'étaient cachés, soit qu'ils avaient passé des mois en prison en attendant qu'on décide de leur sort.

Girondins et Montagnards disparurent en tant que factions politiques après Thermidor. On trouvera évidemment des Girondins dans les Conseils sous le Directoire, mais ils ne se présenteront plus comme tels. Quand aux Jacobins (puis néo-Jacobins), chassés des postes officiels après Thermidor, ils poursuivirent leur activité tout au long du Directoire, dans l'opposition cette fois.

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"Le génie mériterait les chaînes s'il favorisait les crimes des tyrans"


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Message Publié : 03 Juin 2013 21:00 
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Hérodote
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Inscription : 03 Juin 2013 18:50
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Merci!

Mais s'il s'agit aux conceptes et idées generales- les Girondistes etaient moins extremistes que les Jacobins, oui?
Les Jacobins, idéologiquement, défendaient le centralisme parisien et l'uniformisation du pays tandis que les Girondins défendaient une France fédérale avec le respect des provinces.
Les Girondins étaient pour la guerre contre l’Autriche et les Jacobins étaient opposés.
Les Jacobins étaient des partisans du gouvernement républicain presque depuis le debut. Les Girondins ont adopté ce principe assez tard pendant la plupart de temps ils etaient supporteurs de la monarchie constitutionelle.
Et enfin le procès de Louis XVI – les jacobins étaient globalement pour la mort, les girondins globalement pour l'exil ou l'appel au peuple. Les Girondins essayent d'obtenir la grâce pour Louis XVI parce que sans le roi il n'y aurait aucun retour en arrière possible vers une monarchie constitutionnelle.

Je ne suis pas sur si je tire des bonnes conclusions?


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Message Publié : 05 Juin 2013 9:43 
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Georges Duby
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Inscription : 27 Juil 2007 15:02
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maryjane8 a écrit :
Mais s'il s'agit aux conceptes et idées generales- les Girondistes etaient moins extremistes que les Jacobins, oui?
Les Jacobins, idéologiquement, défendaient le centralisme parisien et l'uniformisation du pays tandis que les Girondins défendaient une France fédérale avec le respect des provinces.
Les Girondins étaient pour la guerre contre l’Autriche et les Jacobins étaient opposés.
Les Jacobins étaient des partisans du gouvernement républicain presque depuis le debut. Les Girondins ont adopté ce principe assez tard pendant la plupart de temps ils etaient supporteurs de la monarchie constitutionelle.
Et enfin le procès de Louis XVI – les jacobins étaient globalement pour la mort, les girondins globalement pour l'exil ou l'appel au peuple. Les Girondins essayent d'obtenir la grâce pour Louis XVI parce que sans le roi il n'y aurait aucun retour en arrière possible vers une monarchie constitutionnelle.
Je ne suis pas sur si je tire des bonnes conclusions?
OUi, bonne comparaison si on ajoute d'une part que le terme de montagnards est plus approprié à mon avis que celui de jacobins pour s'opposer aux girondins, ce qui a été dit, car tous sont jacobins du moins pendant la constituante et la législative.
D' autre part, il convient d'ajouter que la différence entre montagnards et girondins n'était pas toujours visible, en dehors des points précités, l' opposition concernait souvent plus les personnes que les principes, comme on le verra avec le projet de constitution de Condorcet qui inspirera le projet montagnard du 24 juin 1793, y compris son aspect de démocratie semi-directe, la fusion du législatif et de l'exécutif dans les pouvoirs rassemblés d'une assemblée unique qui assure la direction de l'exécutif et est le gouvernement.

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Heureux celui qui a pu pénétrer les causes secrètes des choses. Virgile.


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Message Publié : 05 Juin 2013 10:36 
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Thucydide
Thucydide

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Je mettrais juste un bémol à ce qui a été dit. Concernant la guerre, quasiment tous sont partisans de s'y lancer, Jacobins compris, mais pour des raisons divergentes, selon des intérêts propres aux différents groupes sociaux ou politiques (le monarque, les officiers, les Jacobins, etc.).

Robespierre est un des rares opposants à la guerre, qu'il juge trop prématurée et risquant de compromettre la Révolution dans un pays encore instable. Les Feuillants s'y opposent aussi mais pour d'autres raisons.


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Message Publié : 05 Juin 2013 13:32 
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Eginhard
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Inscription : 14 Avr 2011 21:37
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C'est de toute façon effroyablement compliqué, et il semble impossible de réduire telle ou telle faction politique à une position précise. Et vous confondez bien trop souvent Jacobin et Montagnard, ce qui n'est absolument pas synonyme au début de la Révolution. Ce n'est qu'après le départ des Girondins que les Jacobins et les anciens Montagnards se confondent dans l'opinion publique.

Attention aussi au "fédéralisme" girondin, qu'il convient d'aborder avec des pincettes. C'est pour une grand part une construction des Montagnards, qui par cette accusation ont propagé l'idée que les Girondins voulaient démembrer la République, alors que la Convention proclamait l'indivisibilité de la Nation, ce qui a signé leur arrêt de mort.

Quand au "moins extrémiste", je vous laisse cette opinion. Je ne sais pas trop ce que vous entendez par là. Je trouve le terme "extrémiste" très fortement connoté. Les Montagnards au pouvoir ont été confronté à une situation très particulière - la guerre à l'extérieur, la contre-révolution à l'intérieur. Rien ne laisse prévoir ce que les Montagnards auraient fait de la Révolution s'ils avaient eu un an de plus au pouvoir. Les mesures d'exception, dont la Terreur, n'avaient pas vocation à durer au-delà de la paix.

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Message Publié : 09 Juin 2013 18:42 
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Jean Mabillon
Jean Mabillon

Inscription : 07 Sep 2008 15:55
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Jefferson a écrit :
C
Attention aussi au "fédéralisme" girondin, qu'il convient d'aborder avec des pincettes. C'est pour une grand part une construction des Montagnards, qui par cette accusation ont propagé l'idée que les Girondins voulaient démembrer la République, alors que la Convention proclamait l'indivisibilité de la Nation, ce qui a signé leur arrêt de mort.


Tout à fait d'accord : la destruction des anciennes provinces, de leurs traitions juridiques et administratives, de leurs particularités fiscales ou autres est un point de consensus parmi les députés dès l'été 1789.

De même jusqu'en 1799 tout le monde considérera que les unités administratives créées par la Révolution (communes et départements à titre principal) doivent être dirigées par des élus avec un contrôle très limité de la part du pouvoir central. La centralisation jacobine est due aux circonstances extraordinaires (guerres civile et étrangère) qui justifie l'envoi de représentants tout puissants dans tout le pays mais ne reflète peut-être pas ce qu'aurait été une administration jacobine en temps de paix.

J'ai lu jadis que les Girondins étaient très attachés aux administrations locales du fait de leur modération politique (en bref : les élus locaux étaient rarement voire jamais jacobins) et de leur origine sociale plus honorable (juristes notamment) que les jacobins (qui recrutaient souvent parmi les artisans ou les petits commerçants voire les ouvriers). Dès lors le débat centralisation/fédéralisme serait largement artificiel sous la convention.


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Message Publié : 09 Juin 2013 18:57 
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Jean Mabillon
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Inscription : 07 Sep 2008 15:55
Message(s) : 2693
Jefferson a écrit :

Quand au "moins extrémiste", je vous laisse cette opinion. Je ne sais pas trop ce que vous entendez par là. Je trouve le terme "extrémiste" très fortement connoté. Les Montagnards au pouvoir ont été confronté à une situation très particulière - la guerre à l'extérieur, la contre-révolution à l'intérieur. Rien ne laisse prévoir ce que les Montagnards auraient fait de la Révolution s'ils avaient eu un an de plus au pouvoir. Les mesures d'exception, dont la Terreur, n'avaient pas vocation à durer au-delà de la paix.


Je pense que si on situe les forces politiques de 1793 sur un arc de cercle on pourra placer le comte d'Artois à l'extrême droite, les Girondins à gauche et les montagnards étant les plus à gauche donc à l'extreme gauche. Evidemment une opinion d'extrême gauche peut très bien être de gauche modérée ou centriste à une autre époque mais je pense que notre étudiante polonaise n recherche pas à comparer Montagnards et communistes ce qui serait anachronique mais plutôt à les positionner dan sel débat politique de l'époque.

Quant à lier la terreur et la guerre c'est là une hypothèse évidente mais qui ne reste qu'une hypothèse. L'acharnement des Jacobins à créer une nouvelle société politique et religieuse peut tout de m^me laisser soupçonner qu'un gouvernement jacobin même en situation de paix extérieur aurait été fortement menacé de l'intérieur - or face à leurs adversaires (même venant du camp républicain et anticlérical) l'expérience a démontré que les jacobins n'hésitaient pas à recourir à la violence. Les débuts de la Révolution (dès juillet 1789) ont été marqués par des violences qui montrent (dans tous les camps sauf celui du pauvre Roi) un terrible manque de maturité politique.


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Message Publié : 11 Juin 2013 11:17 
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Georges Duby
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Inscription : 27 Juil 2007 15:02
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Aigle a écrit :
Quant à lier la terreur et la guerre c'est là une hypothèse évidente mais qui ne reste qu'une hypothèse. L'acharnement des Jacobins à créer une nouvelle société politique et religieuse peut tout de m^me laisser soupçonner qu'un gouvernement jacobin même en situation de paix extérieur aurait été fortement menacé de l'intérieur - or face à leurs adversaires (même venant du camp républicain et anticlérical) l'expérience a démontré que les jacobins n'hésitaient pas à recourir à la violence. Les débuts de la Révolution (dès juillet 1789) ont été marqués par des violences qui montrent (dans tous les camps sauf celui du pauvre Roi) un terrible manque de maturité politique.
C'est ce qu'observe François Furet, la violence commence dès le début de la révolution, elle n'est pas une conséquence des menaces extérieures ni des troubles intérieurs des factions; et ajoute Furet, elle explose quand la situation extérieure est en voie d'être surmontée.

J'ajoute, par ailleurs, que bien que les girondins et les montagnards soient issus d'une scission du club des jacobins, créé très tôt dans la Révolution, on peut se demander s'ils ne sont pas séparés par leurs références doctrinaires.
Il est en effet remarquable que Robespierre ne se réfère qu'à Rousseau et pas aux Lumières. Rousseau et sa thèse de la souveraineté absolue du peuple, par dessus les libertés. Robespierre n'adhère pas à Voltaire, Diderot, Montesquieu, qui font des libertés un primat, contrairement aux girondins qui admirent plus Voltaire que Rousseau.
Il est possible que Thermidor ait été la revanche de l'esprit des Lumières sur les théories égalitaires de Rousseau ? A discuter.
Il y a aussi cette référence à Sparte, Sparte pour qui un citoyen est un militant de Sparte, est typique de Robespierre qui veut un peuple enrolé dans l'idéal républicain comme à Sparte, l'individu appartient à la nation, et il n'a pas de droits propres comme dans les Lumières et dans la première Révolution française.

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Message Publié : 13 Juin 2013 9:53 
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Jean Mabillon
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Pour compléter l'analyse d'Alain G je crois utile d'évoquer la thèse de P Guenifrey (dans son brillant essai sur le 18 brumaire) : sous la révolution, il n'y a pas d'acceptation de la légitimité de la différence des points de vue politiques. Celui qui pense différement est un ennemi à combattre. Et celui qui pense différemment du Gouvernement est un traïtre qui doit être condamné (ete exécuté).

D'ailleurs le contrat social est très ambigu sur ce point : Rousseau ne se pose guère (ou même pas du tout) la question des majorités au sein du peuple ou des assemblées) : on a un peu l'impression que le volonté générale se dégage par consensus sous l'influence de la raison libre et éclairée.

Rousseau va parfaitement résister à l'anglomanie qui inspire Voltaire ou Montesquieu.


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Message Publié : 23 Juin 2013 15:42 
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Georges Duby
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Inscription : 27 Juil 2007 15:02
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Aigle a écrit :
Pour compléter l'analyse d'Alain G je crois utile d'évoquer la thèse de P Guenifrey (dans son brillant essai sur le 18 brumaire) : sous la révolution, il n'y a pas d'acceptation de la légitimité de la différence des points de vue politiques. Celui qui pense différement est un ennemi à combattre. Et celui qui pense différemment du Gouvernement est un traïtre qui doit être condamné (ete exécuté).
D'ailleurs le contrat social est très ambigu sur ce point : Rousseau ne se pose guère (ou même pas du tout) la question des majorités au sein du peuple ou des assemblées) : on a un peu l'impression que le volonté générale se dégage par consensus sous l'influence de la raison libre et éclairée.
Rousseau va parfaitement résister à l'anglomanie qui inspire Voltaire ou Montesquieu.
Rousseau effectivement ne se pose pas la question des majorités, parce qu'il ne les reconnait pas. La décision prise par le peuple s'impose dès qu'elle est constatée et il ne dit pas comment. Il est loin de la démocratie anglaise, qui reconnait qu'il peut y avoir plusieurs opinions, le vote à la majorité permettant de choisir.
Pour Rousseau il n'y a qu'une seule opinion valable, celle du peuple souverain, qui peut à tout moment par sa souveraineté non déléguée, permanente, revenir sur un vote de ses représentants. Robespierre en tirait que le pouvoir ne devait être remis à des représentants que pour une brève durée, et groupés en collèges comme sous la Convention avec ses comités. Le pouvoir est suspect chez les deux. Le contraire de la démocratie anglaise et l'annonce des démocraties populaires du 20è siècle
Par contre Rousseau a été influencé par Locke mais il s'oppose à lui en ce que le peuple ne remet à personne son pouvoir naturel et qu'il n'a pas de limite, alors que pour Locke le souverain, contractuel, ne peut toucher aux droits naturels comme la propriété, base de la société. C'est ce qui est inquiétant chez Rousseau, le peuple peut tout et personne ne doit s'opposer à lui.

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Message Publié : 15 Fév 2023 16:05 
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Hérodote
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Inscription : 14 Déc 2022 19:09
Message(s) : 2
ImageIl est vrai que pendant la Révolution française, ceux qui avaient des opinions politiques différentes étaient souvent considérés comme des ennemis et pouvaient être sévèrement punis. Cette tendance peut s'expliquer en grande partie par la complexité des circonstances politiques et sociales de l'époque, mais elle a également conduit à une violence et une instabilité politiques considérables.

Le livre "Du Contrat Social" de Rousseau, bien qu'important pour la compréhension de la souveraineté populaire, n'aborde pas suffisamment les idées différentes qui pourraient exister au sein d'une société. Il est vrai que Rousseau considère que la souveraineté du peuple est incontestable, mais cela ne signifie pas que toutes les opinions du peuple soient également incontestables.

Il est essentiel de reconnaître la diversité des opinions et des perspectives pour construire une société juste et équitable. La démocratie n'a de sens que si elle permet un débat libre et ouvert dans lequel toutes les parties prenantes peuvent exprimer leurs points de vue. En outre, l'histoire a montré que la tendance à exclure ceux qui ont des opinions différentes peut mener à une instabilité et à une violence politiques.

En fin de compte, il est crucial de trouver un équilibre entre la souveraineté populaire et les droits individuels pour garantir une société juste et stable. Cela nécessite une réflexion approfondie sur la nature de la souveraineté et de la représentation dans les sociétés démocratiques.


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Message Publié : 10 Mars 2023 18:29 
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Hérodote
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Inscription : 04 Fév 2023 17:56
Message(s) : 1
ImageMalheureusement, je n'ai pas lu ce livre. Où puis-je le trouver ?


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