Merci aussi pour vos réponses.
JOSEPHINE a écrit :
S'agissant de la réponse du Pr Cassiman, citée par Philippe Delorme, je constate que l'on est très loin d'un éclat de rire général de toute la communauté scientifique ! Je ne suis pas généticienne et il est donc difficile de donner un avis sur celle-ci. Il me semble cependant que le Pr Lucotte y a répondu. …/… Il serait donc souhaitable de connaître l'avis d'autres généticiens pour arbitrer entre les Pr Cassiman et Lucotte qui me semblent avoir des intérêts opposés... En tout cas, votre conclusion ne paraît pas pertinente.
Sur ce point, n'étant pas non plus généticien je n'irai certainement pas départager les professeurs Cassiman et Lucotte dans leur spécialité. Et je suis d'accord pour dire qu'il faudrait connaître l'avis d'autres généticiens. Par contre je n'ai pas trouvé de réponse du professeur Lucotte aux dénégations du professeur Cassiman (s'il y en eu une j'aimerai la connaître).
JOSEPHINE a écrit :
Pour le coeur embaumé ou pas du 1er dauphin, on peut dire simplement que la preuve de cet embaumement par les moyens traditionnels (aromates) manque. On ne peut exclure qu'il ait été conservé par les mêmes moyens utilisés par le Dr Pelletan.
Là je dirai que c'est prendre le problème à l'envers car les probabilités ne sont pas du tout égales dans les deux cas. Si j'ai bien compris, sous l'ancien régime, l'option "par défaut" pour un membre de la famille royale (comme le dauphin aîné) était quand même d'embaumer le cœur avant de le mettre dans une urne ? On ne peut bien sûr pas exclure complètement que son cœur ait été conservé simplement (par ex.) dans de l'alcool (sans embaumement) mais pourquoi ? Il y a au bas mot au moins dix fois plus de chance qu'il ait simplement suivi la règle générale et qu'il ait été embaumé !
JOSEPHINE a écrit :
S'agissant d'une substitution significative concernant le coeur dit "Pelletan", la connaissance des procédés ADN doit plutôt être datée du début des années 1980. Le reste du raisonnement nous conduirait à une investigation "policière" que je ne suis certainement pas en mesure de mener. Toutefois, cette hypothèse ne peut pas être écartée d'emblée, au vu de ce que l'on sait des premières analyses ADN."
Admettons l'hypothèse d'une substitution récente (mettons début des '80) et donc par une personne au courant des subtilités des analyses ADN. Pareil, je ne suis pas historien mais y aurait-il tellement de scénario plausible ?
JOSEPHINE a écrit :
Pour l'analyse de l'os, en 1998, il ne paraît pas crédible de parler de contamination, vu que tout l'os a été utilisé pour aboutir à un résultat.
Là je ne comprend pas ce que vous voulez dire ? S'il n'y a pas eu de contamination, l'analyse (négative) de 1998 serait alors validée ?
Pour le reste je crois que tout le monde est d'accord pour dire que de nouvelles analyse apporteraient sans doute des éléments supplémentaires intéressants. Mais j'avoue que ça me met mal à l'aise (que ce soit pour Louis XVII, Naudorff ou une momie égyptienne) de voir de nouveau triturer les pauvres restes de ce qui fût un être humain ayant vécu, aimé et souffert (même si c'est pour les besoins de la science).