charles martel a écrit :
Roy-Henry a écrit :
Il est clair qu'Antommarchi confirme les dires de Montholon. Comme l'a dit le Dr Paoli, il est probable qu'Antommarchi était couvert du côté de Montholon (et de Bertrand) pour le secret du masque.
Si j'ai bien compris, vous pensez que Antommarchi et Montholon ont empoisonné de concert Napoléon. Il y a quelque chose que je ne comprends pas (c'est dû à ma méconnaissance de la fin de Napoléon): qui est Antommarchi? Qui est Montholon?
Non. Je ne dis pas qu'Antomarchi était complice VOLONTAIRE. Sans doute l'a-t-il été involontairement en se prêtant aux manoeuvres de Montholon. Celui-ci a pu lui reprocher son manque de soins, d'assiduités et obtenir des déclarations de complaisance qui servaient en même temps l'élaboration d'un masque frauduleux, effigie merveilleuse de Napoléon pour la postérité ! Subtile, mais véridique !
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Vous dites:
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Selon René Maury, Antommarchi a rapidement évoqué un cancer et l'amaigrissement sensationnel de Napoléon par crainte d'une autopsie complète des Anglais
Donc selon vous, les Anglais ne seraient pas dans le coup? Et peut-on penser que les Anglais prenant connaissance de cet empoisonnement, ils prennent des mesures contre les empoisonneurs? Au contraire, n'étaient-ils pas ravis de voir Napoléon enfin mort?
Les Anglais ? Non, mais des Anglais, si ! C'est un point difficile à démêler. La position du Dr Arnott est énigmatique. Mais c'est lui qui propose les dix grains de calomel qui vont tuer l'Empereur ! Dans un 1er temps, Antommarchi s'y oppose et cède finalement devant la persuasion de Montholon qui a également convaincu préalablement Bertrand...
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La thèse du cancer convenait à Hudson Lowe (voir ses efforts pour faire modifier les observations concernant la grosseur du foie).
Hudson Lowe se doutait-il de quelque chose? Ou n'ai-je strictement rien compris?
Lowe était-il dans le coup ? Je ne sais, mais il se doutait certainement de quelque chose.
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Quant au mobile, c'est la sempiternelle question. Jalousie ? Lassitude de rester "prisonnier" à Sainte-Hélène ? Epilogue d'une mission confiée par le comte d'Artois ?
Un peu légers, non?
La question du mobile est secondaire, comme pour la substitution. 184 ans après les faits, comment savoir ? Personne n'a laissé de confessions signées...
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En décembre 1820, Montholon écrit à son épouse: à une vingtaine de jours près, il donne la date de l'issue fatale ! Très fort le Montholon...
Simple coup de hasard... Ce n'est pas parce qu'il participe à l'empoisonnement de Napoléon qu'il a plus de chances de donner une date plus exacte, si?
Toujours le hasard, c'est merveilleux... Réfléchissez-y et voyez donc si de tels hasards sont possibles !