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Je ne pense pas que cette traduction soit d'Hubris.
Elle est assez assez pauvre et justement le sens initial est perdu, j'entends par "sens", l'"
esprit".
C'est totalement à côté.
Le mot "
Earth" montre que le dégoût est universel : il n'est pas balisé par le Rhône et le Nil.
Le premier vers est -en anglais- court avec une dynamique opposant deux mouvements etc.
Déjà l'alexandrin est pénible, lourd, long, étiré jusqu'à parfois perdre tout sens (on peut le noter chez Hugo), on ressent une sorte de mouvement asséné avec une régularité qui ne peut qu'engendrer l'ennui et ôter toute vie, toute dynamique aux mots.
A trop vouloir étirer, ici le texte perd -à la traduction- toute sa beauté et nous nous voyons privés de toute image et balisés lamentablement alors que les mots tendent à une universalité (avec Earth, Bones etc.) du haut le coeur face à cette anomalie humaine. N'oublions pas que pour certains, Bonaparte/Napoléon était l'antéchrist.
Dans cette traduction, l'esprit du poème est dilué, rétréci, mort... Il perd toute transcendance.
On ne prolonge pas une survie (redondance), "
tout en la dépravant" n'a aucun sens ici ; je vois ce que souhaite filtrer/distiller la traduction mais, c'est à côté de l'esprit et même du sens initial.