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Merci pour cette question, j'ignorais que Malesherbes avait été chargé de l'émancipation des juifs et des protestants (je vais creuser).
Que pouvait-il dire sinon quelque chose dans le style.
Il connaissait les éléments qui allaient être à charge : il avait eu le temps de sortir de sa prostration et de reprendre en main ce qui pouvait l'être. Il est dans l'acceptation : on le voit lors de la séparation d'avec sa famille.
Si vous ajoutez à ceci que c'est un homme "éduqué", plutôt pessimiste et très croyant, ayant le souci de "son" peuple, il a forcément le souci de l'individu. C'est un homme que la fidélité émeut.
C'est fichu pour lui mais tout sauf les Orléans et cette révolution va bien se terminer un jour. Alors, le bannissement ? Ridicule, passer du stade de "roi" à celui de banni : c'est le monde à l'envers. Ce sera la mort. Ceci ouvre la porte à son fils (il y songe puisqu'il aura des mots concernant l'éducation de celui-ci) : personne n'augure des lendemains et le temps est un facteur à optimiser.
Louis Capet -XVIe du prénom- aurait dû ordonner à Malesherbes de laisser et s'en remettre à ces hommes nouveaux dont l'Egalité, la droiture et tout le toutim était le fer de lance.
Sans avocat : pas de justice --> sur le long terme, une canonisation qui sait ? Et un handicap pour certains.
A contrario, un avocat choisi parmi tout ce beau monde, c'était ruiner les espoirs politiques du quidam (comment refuser ? Ce n'est que le citoyen Capet et il a le droit d'être défendu comme tout citoyen).
En la jouant fine, Louis XVI aurait pu choisir et s'arrêter sur le plus représentatif de la nouvelle vague, histoire de bien plomber le bonhomme. Fichu pour fichu : autant tomber et entraîner une tête de gondole. Eviter les justifications avant de monter sur l'échafaud.
Je passe. J'ai un quiz sur le feu : mon autrichien...

... dont l'épopée est connue et qui suscite manifestement une grande perplexité.
A qui souhaite, à qui veut,
*-*