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Message Publié : 19 Juin 2020 12:10 
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Polybe
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La reconstruction rapide et inattendu de la france vu par les anglais, ont été vu avec inquietude, car elle voyait en la france un concurrent serieux en matiere economique et colonial, c'est la raison de la guerre. ( donné par un historien anglais qui l'a finalement avoué sur doc tv )

Ce qui ajoute de l'eau au moulin est que l'ambassadeur Kouralkine,( je crois ) savais que l'intention de l'angleterre n'etait pas moins que la domination du monde, et s'en était ouvert a Napoleon un jour a ce sujet.

On tient là en verité la clée de l'echec des negociations de paix, car il n'aurait jamais accepté de ce partager le monde, ce n'était pas dans leur intention, pour un jour devoir decider avec l'esprit de l'époque, lequel des deux dominerait definitivement dans une guerre ou les chances de l'angleterre ne serait probablement plus aussi évidente et avec une coalition qui ne la servirait plus autant ou pas du tout car ceux ci ayant accepté depuis longtemps le nouveau regime, meme par force, et Napoleon n'avait aucun interet a briser cette paix car devant la menace qu'il aurait representé au lieu de ce defendre seulement, ce qui n'est pas la meme chose, a part l'espagne, ce dresser une coalition dont il n'est pas sur qu'il en sorte victorieux.

( D'ailleurs, le 1er Consul a la reprise des hostilités en 1800 a sincerement reconnu avoir été contraint a la faire, cela a été particulierment penible pour lui, alors qu'il voulait desormais uniquement ce consacré a son peuple.)



La clée de l'avenir de l'angleterre tient là car il faut aussi voir la politique sur le long terme et son ambition pour mieux juger et expliquer son attitude recalcitrante, et que ce soit Malte ou Anvers, le tout est d'avoir un pretexte realiste a opposer au 1er consul...


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Message Publié : 19 Juin 2020 14:03 
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Fustel de Coulanges
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Nathan8 a écrit :
l'intention de l'angleterre n'etait pas moins que la domination du monde


Voilà une vision bien caricaturale dans la droite ligne de la « propagande » napoléonienne, consulaire, impériale et post impériale.
Cette vision a d’ailleurs aveuglé Napoléon dans ses jugements héléniens sur la politique anglaise lors du congrès de Vienne ; politique qu’il ne pouvait en conséquence pas comprendre.

Montholon (Récits de la captivité de l'Empereur Napoléon à Sainte-Hélène) :
"[Napoléon] passe en revue toutes les fautes du ministère anglais dans les conférences du congrès de Vienne et dans les arrangements qui ont été la conséquence des désastres de 1815.
Le cabinet de lord Castlereagh, comme celui de l'aristocratie vénitienne, s'est laissé dominer par de vieilles idées; le grand lord Chatam a dit : « Si l'Angleterre agissait envers la France avec justice pendant vingt-quatre heures seulement, elle courrait à sa ruine. » L'Angleterre doit à lord Castlereagh tout l'embarras de sa situation et les crises qui la menacent. Il faut avoir été aveuglé par un respect irréfléchi pour les opinions de lord Chatam, ou par une absurde vanité de désintéressement, digne d'un nouveau don Quichotte, pour s'être conduit comme l'a fait lord Castlereagh au congrès de Vienne. Quand l'Autriche acquérait dix millions d'habitants, la Russie huit millions, la Prusse dix millions, qu'enfin la Hollande, la Bavière et jusqu'à la Sardaigne obtenaient des agrandissements de territoire, l'Angleterre n'aurait pas trop demandé, pour sa part d'indemnité de vingt ans de sacrifices et d'efforts, qui pourraient paraître impossibles, si elle eût exigé l'établissement de petits États maritimes indépendants, mais sous sa protection, tels que Hambourg, Brème, Lubeck, Stralsund, Dantzick, Anvers, Gênes, Venise, pour servir d'entrepôt à ses manufactures, avec des stipulations secrètes qui lui assureraient, au moyen de tarifs d'accord, une concurrence raisonnable. Mon système continental n'était point un caprice d'ambition, une folie de ma colère; c'était un coup mortel à l'industrie anglaise et un acte d'une immense valeur pour développer et garantir l'avenir de l'industrie manufacturière de l'Allemagne, de l'Italie et de la France. Lord Castlereagh sera maudit tôt ou tard pour son imprévoyance, par les manufacturiers anglais, quand le jour viendra où les gouvernements des États du continent leur fermeront leurs portes, que le développement de l'industrie manufacturière que j'ai créée dans tous les pays soumis à mon sceptre sera la conséquence nécessaire des bienfaits de la paix. Mais une faute plus grave encore est d'avoir donné la couronne de Pologne à la Russie; mieux valait cent fois la donner au roi de Prusse ou à l'empereur d'Autriche. On ne devait pas non plus lui laisser usurper le protectorat des quatre provinces du Danube. La Russie est envahissante de sa nature, tôt ou tard elle fera une irruption en Europe; elle le doit dans l'intérêt du progrès de civilisation des quatre cinquièmes de sa population, et ce lui sera un moyen puissant de rapprochement et de séduction vis-à-vis des peuplades nombreuses et valeureuses qui habitent sur ses frontières; elles seront attirées vers elle par les récits fabuleux des jouissances de l'Europe, toutes viendront se grouper dans les rangs des troupes légères de l'armée russe. L'appât du pillage d'une ville comme Paris est plus qu'il ne faut pour que tous les barbares du Nord se ruent sur l'Europe. Tous ces peuples ont ce qu'il faut pour être conquérants; ils sont braves, actifs, infatigables, insensibles aux atteintes du climat, vivent de peu et ont une discipline de brutes. Si la Russie réussit à détruire la nationalité polonaise ou à s'acquérir la fraternité des Polonais, elle n'aura dès ce moment plus de rivale, parce qu'elle arrêtera l'Angleterre en menaçant ses possessions dans les Indes, et l'Autriche par la grande supériorité morale de ses troupes et l'assistance des sectaires de l'Église grecque, en si grand nombre en Hongrie et en Gallicie. Selon toute apparence un patriarche grec officiera un jour à Sainte-Sophie, et de ce jour l'Angleterre perdra les Indes, et l'Europe sera soumise au knout d'un czar.
Une autre faute, non moins grande du ministère anglais, c'est d'avoir réuni la Belgique à la Hollande; parce que la Hollande ne sera jamais assez forte pour empêcher la France de la lui enlever, quand elle le voudra, et que la Hollande n'ayant point les manufactures de la Belgique, redevenait, par son propre intérêt, l'entrepôt le plus important des produits des fabriques anglaises. Mieux valait pour l'Angleterre rendre la Belgique à l'empereur d'Autriche.
En résumé, le cabinet de lord Castlereagh est responsable de tous les malheurs, de tous les désastres qui menacent l'Angleterre, pour avoir manqué l'occasion d'assurer à son pays d'immenses avantages commerciaux, et de la rendre la nation la plus riche et la plus puissante du monde. Il a signé le traité de Paris, et il s'est conduit au congrès de Vienne comme si l'Angleterre avait été vaincue. De puissance directrice qu'elle était vis-à-vis de la coalition, il l'a transformée en puissance auxiliaire, heureuse de ramasser quelques miettes au festin des rois. Au lieu de parler en maître, il s'est mis humblement à la remorque des chancelleries de Vienne, de Saint-Pétersbourg, de Berlin, qui depuis vingt ans étaient à la solde de la trésorerie de Londres. Il a laissé son pays sous le poids d'une dette immense qui dès lors se trouvait n'avoir été contractée que dans l'intérêt d'une famille, les Bourbons, et de cette sainte alliance, si oublieuse de tout ce que l'Angleterre a fait pour elle, que déjà elle se prépare à lui fermer les marchés du continent avec non moins de rigueur que ne l'a fait l'empire français."

 O'Meara(Napoléon dans l’exil) :
" [Napoléon] observa que lord Castlereagh méritait la réprobation de la nation anglaise, pour le peu de soin qu'il avait pris de ses intérêts à l'époque de la paix générale. « Les malheurs dont je fus assailli avaient donné un tel ascendant à l'Angleterre, qu'on lui eût accordé presque tout ce qu'elle aurait demandé, indépendamment du droit qu'elle avait de réclamer une récompense pour l'indemniser des dépenses énormes qu'elle avait faites. Il s'est offert, pour l'Angleterre, un moment favorable qui ne se présentera peut-être plus; elle aurait pu se tirer de tous ses embarras dans l'espace de quelques années, et se délivrer de l'immense fardeau qui pèse sur elle. Si lord Castlereagh eût été réellement attentif aux intérêts de son pays, il aurait saisi promptement la seule occasion qui se soit présentée à lui d'assurer à l'Angleterre des avantages commerciaux, capables de la délivrer de ses embarras. Mais au lieu de cela, il ne s'est occupé qu'à faire sa cour aux rois et aux empereurs, qui ont flatté sa vanité en l'honorant de quelque attention; ils savaient qu'en agissant ainsi, ils lui feraient négliger les intérêts de son pays, et qu'ils serviraient ainsi les leurs. Il en a été complètement la dupe, et votre nation le maudira. »


Las Cases (Mémorial de Sainte-Hélène ; n’apparaît pas dans le Manuscrit original) :
 « Après vingt ans de guerre, après tant de trésors prodigués, tant de secours fournis à la cause commune ; après un triomphe au-dessus de toute espérance, quelle paix pourtant a signée l'Angleterre ! Castlereagh a eu le continent à sa disposition ; quel grand avantage, quelles justes indemnités a-t-il stipulés pour son pays ? il a fait la paix comme s'il eût été vaincu. Le misérable ! je ne l'eusse guère plus maltraité si je fusse demeuré victorieux. Ou bien encore, serait-ce qu'il s'estimait assez heureux de m'avoir renversé ? Dans ce cas, la haine m'a vengé. Deux forts sentiments ont animé l'Angleterre durant notre lutte : son intérêt national et sa haine contre ma personne. Au moment du triomphe, la violence de l'un lui aurait-il fait oublier l'autre ? elle paierait cher ce moment de passion ! » Et il développait son idée, parcourant les diverses combinaisons qui démontraient les fautes de lord Castlereagh et les nombreux avantages qu'il avait négligés. « Des milliers d'années s'écouleront, disait-il, avant qu'il ne se présente une telle occasion pour le bien-être, la véritable grandeur de l'Angleterre. Est-ce donc de la part de lord Castlereagh ignorance ou corruption ? Ce lord Castlereagh a distribué noblement, à ce qu'il a cru, les dépouilles aux souverains du continent, et n'a rien réservé pour son pays; mais n'a-t-il pas craint qu'on lui reprochât d'avoir été là bien plutôt leur commis que leur associé ? Il a fait don de territoires immenses : la Russie, la Prusse, l'Autriche ont acquis des millions de population. Où se trouve l'équivalent de l'Angleterre ? elle qui pourtant avait été l'âme de ces succès, elle qui en avait payé tous les frais : aussi recueille-t-elle déjà le fruit de la reconnaissance du continent, et des bévues ou de la trahison de son négociateur. On continue mon système continental ; on réprouve, on exclut les produits de ses manufactures : au lieu de cela, pourquoi n'avoir pas bordé le continent de villes maritimes libres et indépendantes ? celles, par exemple, de Dantzick, Hambourg, Anvers, Dunkerque, Gênes et autres, qui fussent demeurées les entrepôts obligés de ses manufactures, dont ils eussent inondé l'Europe en dépit de toutes les douanes du monde. Elle en avait le droit et le besoin; ses décisions eussent été justes : et qui s'y fût opposé au moment de la libération ? Pourquoi s'être créé un embarras, et, avec le temps, un ennemi naturel, en unissant la Belgique à la Hollande, au lieu d'avoir ménagé deux immenses ressources à son commerce, en les tenant séparées ? La Hollande, qui n'a point de manufactures, était le dépôt naturel de celles de l'Angleterre, et la Belgique, devenue colonie anglaise sous un prince anglais, eût été la route par laquelle on en eût constamment inondé la France et l'Allemagne. Pourquoi n'a-t-on pas plié l'Espagne et le Portugal à un traité de commerce à long terme, qui eût repayé de tous les frais qu'on a faits pour leur délivrance, et qu'on eût obtenu sans peine d'affranchir leurs colonies, dont, dans les deux cas, on eût fait tout le négoce ? Pourquoi n'a-t-on pas stipulé quelque avantage dans la Baltique et vis-à-vis les États d'Italie ? C'était là comme autant de droits régaliens de la souveraineté des mers. Après s'être battu longtemps pour en soutenir le droit, comment en négliger les bénéfices, quand elle se trouvait consacrée de fait ? Est-ce qu'en sanctionnant l'usurpation dans les autres, l'Angleterre eût pu craindre qu'aucun osât se refuser à la sienne ? Et qui l'eût pu ? Je m'attendais à quelque chose de la sorte. Peut-être le regrettent-ils aujourd'hui qu'il est trop tard, car ils ne sauraient plus y revenir, ils ont manqué le moment unique !... Que de pourquoi encore j'aurais à multiplier !... Lord Castlereagh seul pouvait agir ainsi; il s'est fait l'homme de la sainte-alliance : avec le temps, il sera maudit. Les Lauderdale, les Grenville, les Wellesley et autres, eussent traité bien différemment; c'est qu'ils eussent été les hommes de leur pays, etc. »




Nicolson (Le congrès de Vienne - Histoire d'une coalition 1812-1822) a commenté ainsi ce passage du Mémorial :
"Considérant après coup ces négociations à Sainte-Hélène, Napoléon, incapable par tempérament de comprendre une autre politique que celle de la force, ne pouvait attribuer la magnifique modération de Castlereagh qu'à la trahison ou à la corruption, à l'ignorance ou à la folie.
[...]
Si Castlereagh avait connu ce jugement, il aurait tout simplement répondu : "Je ne faisais qu'appliquer ce que Pitt nous conseillait à tous de faire en 1804". Dans un moment accoutumé à l'opportunisme brillant, à la politique à sensation de la force, un tel attachement à des principes était en vérité remarquable. Son idée maîtresse, pendant ces mois passés à Paris, était "sécurité et non revanche". Les réparations pouvaient être payées sous forme d'une indemnité raisonnable s'ajoutant aux frais d'occupation, et par la restitution des œuvres d'art qu'on avait généreusement laissées à la France en 1814. La sécurité pouvait être assurée par deux moyens, le premier particulier à l'Angleterre et le second dans l'intérêt général de l'Europe. D'une part, la sécurité stratégique immédiate serait garantie par l'occupation des places fortes du nord de la France et la cession de quelques cantons frontières. D'autre part, la paix européenne serait maintenue par l'union durable des puissances prépondérantes en Europe, liées entre elles par une alliance."

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Message Publié : 19 Juin 2020 14:42 
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Polybe
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Certe, mais ce n'est pas une propagande Napoleonnienne que la volonté de domination du monde anglais, c'est la constatation de sa politique par la russie, via l'ambassadeur Kouralkine, de plus appuyés par le refus de concurrence economique français reconnu par un historien anglais qui était la base de son refus a la paix.

Que de richesses immense perdu alors pour l'angleterre si elle devait partager le monde avec la france, mieux valait la guerre, car en compensation elle était la grande gagnante.


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Message Publié : 19 Juin 2020 15:52 
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Fustel de Coulanges
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Nathan8 a écrit :
Certe, mais ce n'est pas une propagande Napoleonnienne que la volonté de domination du monde anglais


Il est dommage que vous ne commentiez pas la politique anglaise à Vienne (politique incomprise par Napoléon, qui selon Las Cases avait tendu, lui, à la « monarchie et à la dictature universelle » acquise par la force des armes) qui ne va pourtant guère de paire avec une volonté de domination universelle , mais une recherche d’un équilibre européen et de liberté de commerce.


Nathan8 a écrit :
c'est la constatation de sa politique par la russie, via l'ambassadeur Kouralkine,


Pouvez-vous nous retranscrire ce qu’en dit Kourakine, s’il vous plait ?



Nathan8 a écrit :
appuyés par le refus de concurrence economique français reconnu par un historien anglais qui était la base de son refus a la paix.


Il ne s’agit pas de refuser aveuglément toute concurrence mais de ne pas accepter une puissance (comme fut la France) outrageusement dominatrice sur le continent ; position qui, par la fermeture potentielle des marchés européens, mettrait en péril le commerce britannique que Londres voulait dominateur.

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Message Publié : 19 Juin 2020 16:05 
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Pierre de L'Estoile
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Inscription : 13 Mars 2010 20:44
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Drouet Cyril a écrit :
s’il vous plait ?.

Cette question de Drouet, c'est l'un des merveilleux moment du forum, souvent à des phases-clé des discussions, nous guettons la réponse et retenons notre souffle...

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il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 19 Juin 2020 17:27 
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Polybe
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L'interet de l'angleterre est d'avoir une europe qui s'equilibre d'elle meme, vous le savez bien, ;) d'ou sa politique moderé, mais cela n'empeche pas que là ou les territoires sont vierges et colonisables qu'elle veuille grace a sa puissance maritime rester le seul maitre a bord que personne ne contestera, avec la france hors jeu pour longtemps, c'est là le benefice et le but quelle cherche.

Ni voyez pas de la mauvaise volonte pour Kourakine, mais je dois l'avoir dans le livre d'Andrée Castelot, soit plus de 600 pages a lire hormis les 100 jours et Ste Helene, je me vois mal rechercher page apres page ce qui tient en une seule phrase pour confirmer ce que je vous ait dit.

Je n'ai pas plus d'information que cela, mais cela éclaire sur l'ambition anglaise.

L'arret du commerce anglais sur le continent par le blocus est la reponse de Napoleon a leur l'attaque economique ( dont je me souvient plus du nom )

Et je n'oublie pas la reponse de l'historien anglais qui a decidé de la continuité de la guerre pour une question economique pour éliminer un concurrent serieux, et j'ajoute que ceux qui avait des interets financiers puissant a Londres, (dont des politiques,) a vouloir s'enrichir encore au delà des mers ne pouvaient que voir d'un bon oeil, malgré les difficulté a traverser, la poursuite de la guerre.


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Message Publié : 20 Juin 2020 10:04 
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Fustel de Coulanges
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Nathan8 a écrit :
Ni voyez pas de la mauvaise volonte pour Kourakine, mais je dois l'avoir dans le livre d'Andrée Castelot, soit plus de 600 pages a lire hormis les 100 jours et Ste Helene


On ne trouve pas ce à quoi vous faites allusion dans la Grande histoire illustrée de Napoléon de Castelot (assez gros pavé de plus de 1500 pages).


Nathan8 a écrit :
Je n'ai pas plus d'information que cela, mais cela éclaire sur l'ambition anglaise.


Ce que dit Kourakine est sans doute très éclairant, mais comme vous ne retranscrivez pas ses propos, on reste sans la moindre lumière.

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Message Publié : 20 Juin 2020 10:46 
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Polybe
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Inscription : 03 Juin 2020 18:26
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C'est en 2 tomes, Bonaparte et Napoleon, j'ai commencé a chercher hier mais je me suis decouragé, trop a relire.

En attendant, je maintient bien ce que j'ai dit de Kourakine, il n'y a pas d'erreur de ma part.


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Message Publié : 20 Juin 2020 10:58 
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Nathan8 a écrit :
C'est en 2 tomes, Bonaparte et Napoleon, j'ai commencé a chercher hier mais je me suis decouragé, trop a relire.


Et le 3e tome est dédié à Sainte-Hélène. Comme dit plus haut, on ne trouve pas ce à quoi vous faites allusion


Nathan8 a écrit :
En attendant, je maintient bien ce que j'ai dit de Kourakine, il n'y a pas d'erreur de ma part.


Et pour juger s'il y a une erreur ou pas, il faudra bien nous retranscrire et recontextualiser les propos de l'ambassadeur.

Dans le doute...

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Message Publié : 20 Juin 2020 14:02 
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Bonjour,

Je voudrais juste poser une question secondaire en rapport avec ce qui a été dit plus haut dans ce fil.
Dans le cadre du Camp de Boulogne et du plan de débarquement en Angleterre, où en étaient les défenses côtières sur la Manche, par exemple vers Douvre et la côte du Kent ?
J'avais visité cette région et on trouve beaucoup de forts côtiers, construits depuis Henri VIII, puis régulièrement remis en service. L'idée de défendre le littoral est omniprésente et l'on voit encore pas mal de pièces d'artillerie en se promenant. Comme je n'ai pas beaucoup de connaissances précises sur ce dispositif, je me demande quel était l'état de ces batteries et de cette défense : une ligne assez continue ? Des forts pouvant ralentir une flotte de l'époque ? A l'inverse, était-ce un dispositif plus psychologique qu'autre chose, avec des pièces obsolètes ?
Napoléon évoque la réussite du débarquement orangiste lors de la Glorious Revolution comme un précédent pour écarter l'idée qu'un débarquement sur le sol anglais n'est pas tenable.
Il semble toutefois certain qu'au moment où la marine anglaise ne pourra plus entrer dans la Manche, les défenses côtières ne suffiront à fixer la flotte d'invasion.

L'idée n'est vraiment pas de repartir dans le what if, mais en relisant les débuts de ce fil j'ai trouvé peu d'éléments sur cette question. Evidemment, l'Empereur a du en tenir compte pour élaborer son plan - en a-t-il parlé directement d'ailleurs ?

Merci

PS : En tout cas on peut encore voir dans l'un des forts côtiers, résidence du Lord Protecteur, la lunette dont se servait l'infâme Pitt pour observer l'horizon chaque soir avant d'aller au lit - monomaniaque :mrgreen:

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Þat skal at minnum manna
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Cela restera dans la mémoire des hommes
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Message Publié : 20 Juin 2020 16:05 
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Pour répondre à la question, il faut avoir en tête la portée de l'artillerie "longue portée" à ce moment de l'histoire. Sauf erreur de ma part, très peu de pièces portent à plus de 2 km. Donc, le but est de fortifier les éventuels lieux de débarquement. Le temps que les renforts arrivent. Et les renforts les plus efficaces seraient la marine, bien avant les troupes terrestres.

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Une théorie n'est scientifique que si elle est réfutable.
Appelez-moi Charlie


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Message Publié : 20 Juin 2020 18:49 
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Polybe
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Inscription : 03 Juin 2020 18:26
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Drouet Cyril a écrit :
Nathan8 a écrit :
C'est en 2 tomes, Bonaparte et Napoleon, j'ai commencé a chercher hier mais je me suis decouragé, trop a relire.


Et le 3e tome est dédié à Sainte-Hélène. Comme dit plus haut, on ne trouve pas ce à quoi vous faites allusion


Nathan8 a écrit :
En attendant, je maintient bien ce que j'ai dit de Kourakine, il n'y a pas d'erreur de ma part.


Et pour juger s'il y a une erreur ou pas, il faudra bien nous retranscrire et recontextualiser les propos de l'ambassadeur.

Dans le doute...


C'est je crois dans le 2eme tome d'Andrée Castelot que ce trouve l'information, du moins j'espere, et il n'y a que 2 tomes, pas 3, je continue mes recherches. ;)


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Message Publié : 20 Juin 2020 18:51 
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Fustel de Coulanges
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Inscription : 06 Fév 2004 7:08
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Si on parle bien du même ouvrage, comme dit plus haut, non il n'y a rien.

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Message Publié : 21 Juin 2020 16:52 
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Jean Mabillon
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Inscription : 07 Sep 2008 15:55
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Mon interprétation serait la suivante.

Pour l'Empereur, Londres poursuivait deux objectifs complémentaires : diviser l'Europe continentale et dominer les mers.
L'Empereur était influencé par Talleyrand et par d'autres qui voyaient dans le commerce colonial une source majeure de richesse.
Donc un pays qui aurait dominé les mers et l'outre-mer et aurait eu face à lui une Europe continentale divisée et plus ou moins en conflits latents et permanents, un tel pays pouvait ne pas dépenser d'argent dans des guerres continentales mais concentrer ses moyens dans une conquête coloniale illimitée débouchant sur une supériorité économique et financière massive qui l'aurait conduit à une forme de direction des affaires du monde (ou du moins de l'Europe)...

C'est un peu ce qui s'est passé ...avec en plus le choc de la révolution industrielle - dont je crois d'ailleurs que le démarrage avait été repéré par les Français du premier Empire.


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Message Publié : 21 Juin 2020 17:52 
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Aigle a écrit :
C'est un peu ce qui s'est passé ...avec en plus le choc de la révolution industrielle - dont je crois d'ailleurs que le démarrage avait été repéré par les Français du premier Empire.

La révolution industrielle a commencé en gros vers 1780 en Angleterre avec le boom des cotonnades. Cette fabrication textile se contentait de machines en bois (les machines en acier, permettant une plus grande précision, n'apparaitront que dans des étapes ultérieures de la Révolution industrielle) et l'Angleterre en inondait le continent.
J'ai le souvenir d'une dame de la cour qui racontait qu'aux Tuileries Napoléon passant l'inspection des invités (C'était son style et la Cour était d'un ennui mortel) n'hésitait pas à arracher les parures anglaises de ces dames.

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Les raisonnables ont duré, les passionnés ont vécu. (Chamfort)


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