Bonjour à Tous.
Campagne operationnelle de 1812
Je propose que l'on regarde aussi le volet militaire pour mieux comprendre la situation qui les ont amenés jusqu'a Moscou avec la retarite et la dissolution de l'armée.
Le plan de Napoleon plan remonte a mis 1810.
Ses armées d'abord placées sur le long de la Vistule en Pologne, remonteront lentement dans les dernier moment ou debutera la campagne, de maniere a tromper l'ennemi sur la route qu'ils prennent, puis rapidement les 15 derniers jours pour prendre leur positions definitive qui rend le dispositif Russe inadapté.
Ensuite, le renseignement est bien éffectué par Napoleon sur le climat Russe, entre autre, et remonte jusqu'a 20 ans en arriere.
Aussi...que pour les russes 3 choses sont considérés comme sacré, la terre Russe, Moscou la sainte, qui prise frapperait les imaginations de ce peuple arrieré et supertitieux et esperer pousser le tzar a negocier si elle est conquise, d'ou plus tard, le choix de la direction vers cette capitale, et... l'armée Russe.
La strategie repose sur deux campagnes, en 1812, encerclement rapide de l'ennemi ayant l'experience de la guerre, qui detruit, offrirait a Napoleon de bien s'etablir sur les rives de la Dwina au nord, Vitebsk ou Smolensk et les marais du Pripet au sud, et en 1813, renforcé, repartir, mais contre des armées russes cette fois inexperimenté, facilitant la prise de Moscou ou il serait peu concevable que les Russes l'abandonne sans combattre.
Mais l'echec de l'encerclement au nord dès l'entrée de la campagne prevu pour 20 jours, la faute de Jerome au sud trop lent, l'entraine dans une poursuite ou l'attrition pesera tres lourd, principalement du aux etrangers, avec le ravitaillement qui ne suit pas, 10 000 chevaux morts, le pays est pauvre, d'autant que la tactique de la terre brulée aggrave l'état de l'armée.
Le bilan de la desertion dès Vilna est de 175 000h, sur 450 000h au depart, principalement du aux soldats etrangers.
Pour atteindre son 1er objectif de la campagne, necessité est de continuer cette penible poursuite ou enfin, il a l'occasion d'encercler les Russes vers Vitebsk, mais la malchance frappe de nouveau, Junot, frappé reellement de folie refuse categoriquement de faire mouvement, sauvant l'armée Russe de sa perte totale.
Cette armée qui s'echappe de l'encerclement est un danger qu'elle ferait peser sur les "limes" que l'armée française s'imposerait pendant l'hiver, avec 150 000 a 200 000 Russes minimum avec le risque de ce voir percer dangereusement, soit au nord, soit vers le centre pendant l'hiver, sans savoir ou ils frapperont, repartant probablement le coup fait et relancer les attaques ailleurs sur d'autres points du front français, pourrait perdre nombres d'hommes, car il est impossible de tenir un front aussi vaste efficacement, partout, sans ce voir debordé par le nombre localement.
Il est comprehensible que cela a du peser dans les discussions apres Vitebsk pour voir s'il fallait continuer ou pas, et qu'abandonner la poursuite risquait de compromettre serieusement les premiers acquis de la premiere parti de la campagne
Rester sur place avec l'armée n'est pas possible, le pays est encore plus pauvre vers Smolensk, de plus, il peu en cette saison esperer poursuivre les Russes et prendre Moscou la sainte et battre l'armée Russe qu'il imagine devoir defendre la capitale.
Apres 15 jours de discussion avec son état major, la poursuite reprend, il espere alors accomplir en une seule campagne ce qu'il aurait fait en 2 années.
Les Russes s'établissent a Borodino apres changement de general.
Napoleon voit de suite la faute de Koutouzov placé a l'embranchement de 2 rivieres, c'est pourquoi l'empereur concentre ses principales forces au centre et au sud pour l'aneantir par un encerclement total en ce rabattant sur la riviere nord, a droite de la Moskowa, piegeant toute l'armée Russe.
Mais la malchance frappe encore dans la bataille, et est decisive, l'avance de l'attaque qu'il a monté prend un retard de vingt minute, les 3 generaux qui la commandaient sont succéssivement éliminés, suffisant pour donner le temps aux Russes d'amener les reserves pour la contrer avec les resultats que l'on connait.
L'envoi de la Garde aurait peut etre causé 10 000 mort Russes de plus mais n'aurait pas changé la situation strategique, les Russes conservait une armée qui allait ce renforcer et doubler leurs forces.
Moscou incendié, le refus du tzar de negocier, l'espoir d'aboutir apres tant d'effort jusqu'au dernier moment, un automne doux et trompeur, lui feront prendre la decision tardive de partir, d'abord pour le sud, en passant par Maloiraoslavets, position tres difficile a prendre, ou nombre de bléssés ( 5000, si ma memoire est bonne ) que l'on aurait du laisser aux mains des Russes, qui les auraient torturés.
Ceci explique la decision de Napoleon basé sur le coeur de ne pas abandonner les blésses a un sort aussi cruel, et donc l'armée reprendra la route qu'ils avaient deja prise au depart pour venir a Moscou, mais deja pillé a l'aller.
( Il faut savoir que nombre de prisonniers français étaient vendu aux peuple qui les torturaient. Vu dans un doc TV. )
C'est là qu'un hiver implacable survint lors de cette retraite, ( avec la famine, les maladies et les attaques continuelles des cosaques, qui ce revelle la plus terrible des cavalerie dans la poursuite.) Ceci sert a merveille les Russes, exemple, avant le passage devant la Bérézina, la riviere etait gélée, mais degela juste avant leur arrivés, provoquant ce drame si connu, celle ci étant passé apres combats desespérés, les ponts coupés, regela 2 jours apres, permettant aux Russes de continuer la poursuite.
Pareil pour le passage des marais de Zembin au moyens de nombreux ponts, dont parle Marbot, que l'on brula pour empecher l'ennemi de nous poursuivre, mais fut inutile car il regela de nouveau permettant aux Russes le passage. Malchance.
( Voir : En Campagne avec Napoleon P 127 )
Peu apres, la temperature descendit jusqu'a moins 27, provoquant nombre de morts dans l'armée.
Ce qui restait d'etrangers dans l'armée ce sauva en desertant.
C'est ainsi que l'armée courrait vers sa destruction.
Ainsi, le climat frappant terriblement, malgré le renseignement du climat Russe pris sur 20 ans et des malchances decisive arrivant au moment determinant dans cette campagne, ( le refus de Junot de bouger, sauvant les Russes, le retard perdu de l'attaque a Borodino, sauvant de nouveau les Russes, l'incendie de Moscou, le choix de la route par Napoleon, dicté par le coeur, ce revelant fatal, le climat jouant des tours a la Berezina ) furent determinant sur le sort de l'armée, plus que l'action des Russes qui eurent beau jeu dans la poursuite.
Voila pourquoi, je crois que cette campagne aurait pu etre gagné militairement sans le climat et la malchance qui l'avait poursuivit, sans pour autant decider le tzar a negocier.
( Napoleon avait monté un plan ou de Moscou revenant vers Minsk, en concentrant ses forces, prevoyait de battre les Russes de Koutouzov arrivant de Smolensk, et de Wittgenstein, vers Velikie-Lukie le forçant au combat en lui coupant son ravitaillement, pour s'approcher ensuite de St Petersbourg, et si le tzar ne cedait toujours pas, de la prendre et d'installer un francophile a la tete de la Russie. )
Voila pour mieux comprendre l'aspect militaire de cette campagne.