Bonsoir,
Après Waterloo, le général Bugeaud a remporté tout d'abord plusieurs succès sur les Piémontais, pratiquant des stratégies d'encerclements qui lui permirent de faire capituler ces troupes Italiennes en subissant des pertes insignifiantes.
Par la suite, Bugeaud, avec moins de 2000 hommes, remporte une victoire étonnante face à 10 000 Autrichiens qui venaient l'attaquer. Bugeaud avait devant lui un fleuve. Il pouvait se retrancher derrière. Cependant, en faisant cela, l'ennemi aurait été poussé à le contourner en s'établissant sur une hauteur et il n'y avait rien de plus délicat pour la petite armée de Bugeaud. Alors Bugeaud tend un piège à l'ennemi. Il établit quelques troupes sur la rive opposée du fleuve, ordonne à ses troupes de réaliser un simulacre de résistance et de se replier ensuite sur la rive où se trouve la majorité des troupes Françaises. Poursuivant forcément les Français, les Autrichiens commenceront à passer les ponts. Dès lors, Bugeaud fera passer quelques troupes Autrichiennes puis, brusquement, viendra les attaquer avant qu'ils ne soient trop nombreux. La manoeuvre ne va pas se dérouler comme Bugeaud le souhaite mais ça ne l'empêchera de réaliser parfaitement son piège tendu à l'ennemi. Les troupes chargées de simuler la défense ne pourront passer les ponts et s'enfermeront dans une ferme. Cependant, les troupes Autrichiennes vont, comme le désire Bugeaud, traverser les ponts pour combattre le reste des troupes Françaises. Bugeaud va alors laisser quelques bataillons ennemis traverser puis, comme prévu, le général Français les fait attaquer brusquement à la baïonnette. L'ennemi, rompu, est mis en déroute et laisse de nombreux tués, blessés et prisonniers, les fuyards repassent les ponts. Les Autrichiens vont alors s'acharner à passer plusieurs fois ces ponts pour se faire battre autant de fois par un Bugeaud bien heureux de répéter plusieurs fois sa manoeuvre en infligeant de lourdes pertes à l'ennemi. Finalement, l'ennemi abandonna. C’est la victoire de l’Hôpital.
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