J'ai trouvé cette référence qui pourrait intéresser les Dixhuitiémistes et les autres : je ne l'ai pas lu et, malgré son titre un peu étrange, il m'a paru assez attrayant pour vous le soumettre ici :
Fadi El Hage,
Le sabordage de la noblesse : Mythe et réalité d'une décadence, éditions Passés composés, mars 2019

Amazon a écrit :
Au XVIIIe siècle, la noblesse française comme l'aristocratie, minorité ô combien plus « médiatisée », étaient perçues comme décadentes par la grande majorité du peuple de France. Rongée par les dissensions internes, minée par les rumeurs et les scandales, contestée dans sa légitimité à revendiquer une supériorité sociale, la noblesse paraissait indigne de sa vocation à servir le royaume. Elle vivait alors la clôture d'un cycle, dont 1789 ne serait finalement que l'ultime conséquence. En somme, et cette caricature de l'ensemble de l'ordre perdure jusqu'à nos jours, la noblesse, en dérogeant à l'honneur, aurait perdu sa raison d'être. Mais y avait-il, dans les faits, une inconscience collective de la noblesse ? Pour démêler le vrai du faux, Fadi El Hage, grâce à l'étude de documents inédits, invite le lecteur à s'interroger sur la place et le rôle d'une noblesse autant victime de fantasmes que de l'image sociale et morale qu'elle renvoyait au public.
Je vous invite à lire la petit bio de l'auteur, spécialiste d'Histoire militaire et également contributeur de la revue
Guerres et Histoire...
Ici
_________________
«Κρέσσον πάντα θαρσέοντα ἥμισυ τῶν δεινῶν πάσκειν μᾶλλον ἢ πᾶν χρῆμα προδειμαίνοντα μηδαμὰ μηδὲν ποιέειν»
Xerxès,
in Hérodote,
L'Empereur n'avait pas à redouter qu'on ignorât qu'il régnait, il tenait plus encore à ce qu'on sût qu'il gouvernait[...].
Émile Ollivier, l'
Empire libéral.
