Finalement, grâce à l’accord les navires espagnols pourront trouver refuge en de nombreuses occasions pour soit échapper a des poursuivants, soit pour se protéger en cas de mauvaise mar.
Du fait de la casi disparitions des pirates du nord-africain, nombreux navires de ces ports se bénéficieront d’autorisation pour commercer avec les ports espagnols. Ils feront de la navigation de cabotage entre Cadiz, Lisboa et le reste des ports espagnols, allant même à être autorises certains d eux à naviguer aux Amériques, ici principalement des navires turcs ou grecs.
Les quelques incidents de prises de navires espagnols par des pirates, finirent par la libération des navires et leur retour avec leurs charges en Espagne.
Ainsi en 1768, la saetía, tipe de galere, du patron Antoni Gelpí de retour de Mazagan, fut prise a l hauteur de Salé par un navire marocain, et plus tard, une fois reconnue comme étant espagnole, la saetia qui portait un chargement de liqueur fut relâchée.
En 1777 la saetía San Agustín, partie de Cadiz vers la Havane avec un chargement de farine, vin, fruits et d’autres produits, fut prise par un navire marocain dans le Detroit, et la conduit a Sale, l’empereur mis au courant, ordonnera sa mise en liberté.
Apres la signature du l’accord de paix avec la régence d Argel en 1786, les actions des pirates son pratiquement finies. Les prises qui se feront seront dues à des malentendus, résolus rapidement a la satisfaction des espagnols.
Avec les conflits entre l’Espagne et d’autres nations européennes, les espagnols iront jusqu’ à se servir de pavillons musulman pour continuer à naviguer sans problèmes entre leurs ports, et vers els Amériques, ainsi les ports de Buenos Aires, Veracruz et la Guiara verront des pavillons musulmans en maintes occasions.
En décembre 1797, Juan Bautista Cabanyes envoi 3 navires avec pavillon turc, et grec pour aller aux Amériques vers Montevideo, Cartagena et Puerto Cabello. En janvier 1798, trois navires turcs se trouvent à Barcelona avec des charges pour les Amériques. Le patron Josep Pujol en 1798 touche Barcelona provenant d’Ayamonte avec un navire de sardines et figues ayant comme pavillon celui du sultan du Maroc.
En 1800, la goélette La Salvadora, sortie de de Cadiz en avril avec pour but Veracruz, sera poursuivie par deux navires et une frégate anglaises, se mettant à l’abri des ennemis dans le port de Larache, peu après elle partira sans encombre vers les Amériques.
En 1804, le brigantin Concepción, du capitaine de Calella Miquel Martorell, provenant des Amériques, se met à l’abri d’une attaque des anglais dans le port de Tanger. A son retour de Veracruz, en 1807, le brigantin Nuestra Señora del Rosario , poursuivi par un anglais, se met a l abri a Tanger.
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