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Message Publié : 21 Fév 2023 10:44 
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Pierre de L'Estoile
Pierre de L'Estoile

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bonjour
le combat naval de Cherbourg est évoqué par Gwenaelle Robert dans son roman historique paru au Cherche Midi
Sous les feux d'artifice

_________________
il pleuvait, en cette Nuit de Noël 1914, où les Rois Mages apportaient des Minenwerfer


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Message Publié : 24 Fév 2023 16:51 
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Jean Froissart
Jean Froissart

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Dans un album des Tuniques bleues, aussi :wink:
Belles illustrations.


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Message Publié : 11 Nov 2023 10:09 
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Jean Froissart
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
à propos du blocus naval et de la chute de la Nouvelle Orléans, cela n'a pas empêché ni impressionné la France de dépêcher ses navires et de protéger ses ressortissants comme dans quelque république bananière troublée d'Amérique Latine ou état africain d'aujourd'hui,

j'en profite puisqu'à l'occasion puisque quelqu'un demandait des témoignages du quotidien dans la Guerre de Sécession bien que ces Louisianaises ne semblent pas d'ascendance française de croiser les deux ici

un fière Louisianaise évoque la chute prématurée dés 1862 de la grande métropole autrefois française presque sans coup férir

Citer :
le fort était intact et aurait pu tenir jusqu'au lancement de notre cuirassé le 'Mississippi'. Mais un traître avertit l'amiral de la flotte fédérale de se dépêcher avant l'achèvement de cette unité.
Et notre dernier atout, notre seul espoir fut brûlé sous nos yeux pour ne pas tomber aux mains de l'ennemi. Et voilà comment cette ville la plus importante de la Confédération a été prise et comment les troupes yankees manœuvrent et défilent dans nos rues.
Pauvre Nouvelle Orléans! Qu'en est-il de la grandeur à laquelle tu étais promise (...) une lettre de l'Oncle Thomas adressée à mon père prévoyait en 1836 déjà un brillant avenir pour toi, que dirait-il maintenant si il te voyait dépouillée et sous la botte de l'envahisseur!

Je ne pourrai jamais oublier le jour où le tocsin sonna. Jamais je ne me suis sentie plus désespérée. Nos généraux abandonnèrent lâchement leurs troupes et se sauvèrent. Lowell commandant la place ne savait que faire, d'aucuns disent qu'il était ivre d'autres qu'il avait peur. Naturellement la grande confusion régnait partout. A chaque minute les rumeurs plus alarmantes nous parvenaient. Lorsqu'on apprit que des canonnières ennemies avaient forcé le barrage la ville entière, soldats et civils, offrit le spectacle désolant du plus grand désordre.
Seules les femmes gardaient tout leur courage elles étaient toutes pour la résistance aussi désespérée qu'elle pût être.

Le lendemain commodore Farragut exigea la reddition de la ville sans condition, on lui fit savoir que puisqu'il possédait la force il n'avait qu'à s'en servir. Ensuite il ordonna que ce soit nous de nos propres mains qui amenions le drapeau de la Louisiane.
Je suis fière de dire que nous avons refusé.
Nous passâmes quatre jours dans l'attente du bombardement mais Farragut décida de ne pas insister et ses Marines prirent possession de la ville (...) notre drapeau fut amené et la vieille bannière étoilée fut hissée dans un silence de mort (...)
les bateaux Français et Anglais se tenaient dans le golfe et une frégate Française remonta le fleuve pour protéger ses ressortissants

Si nous avions tenu bon et si nous les avions mis au défi de nous bombarder la Confédération aurait pu être sauvée. Notre résistance aurait fait voir à l'ennemi et à l'étranger de quel bois nous nous chauffons et à quel point nous étions décidés à résister. J'aurais tout donner pour que la ville se défendît, je n'éprouvais aucune peur, seulement de la colère.
Les femmes de la ville signèrent une pétition pour que l'on ne capitulât pas. Alors que nous sortions pour aller la signer nous croisâmes les Marines de Farragut qui se dirigeaient vers l'Hôtel de Ville précédés de canons. Je sentis le sang bouillonner dans mes veines et dans ma fureur je criai à des passants «Alors Messieurs vous supporterez qu'on amène notre drapeau?» Je dus faire peur à Madame Norton car elle m'entraîna rapidement



à tel point que l'Ordre du Jour n°28 du Major Général Butler de l'Armée d'occupation nordiste va provoquer un incident diplomatique international en proclamant

Citer :
Les officiers et les soldats des Etats-Unis ayant été sans cesse en butte au mépris des femmes de La Nouvelle Orléans, soi-disant des dames, alors que nous faisons preuve de courtoisie et de bonne volonté envers elles, nous ordonnons dorénavant que toute femme qui par son attitude ou par le moindre geste insultera des soldats des Etats-Unis ou leur témoignera du mépris sera considérée et pourra être traitée comme une femme se livrant à son métier dans la rue

bonne ambiance :mrgreen: sans doute quelque un atavisme frondeur et réfractaire des origines françaises de la cité chez ses habitants


quoi que l'ardent patriotisme des femmes Louisianaises peut avoir ses limites et peut se retrouver curieusement pris en défaut par les conventions de dignité et d'éducation et quelque autre motif à demi avouable... :mrgreen:

Sarah Morgan à Bâton Rouge écrit dans son journal
Citer :
Nous aussi nous avons eu notre moment d'héroïsme, je me suis mise à confectionner un drapeau confédéré et j'ai glissé la hampe dans ma ceinture et j'ai épinglé un pan du drapeau à mon épaule puis je suis descendu dans la ville à la grande frayeur des femmes et des enfants qui craignaient quelque représaille et ainsi jusqu'à la terrasse du State House noir de monde
[le lendemain]
Oh! Je me dégoûte! Je suis allée chez Madame Brunot mon drapeau à l'épaule (...) et les ai accompagnés au State House. A mon grand embarras une vingtaine d'officiers fédéraux se trouvaient sur la première terrasse et la foule curieuse les regardant comme des bêtes sauvages. Je n'avais pas pensé qu'on en rencontrait là et j'éprouvai le sentiment pénible d'attirer inutilement l'attention de la foule en affichant un défi indigne d'une fille bien élevée. Mais que faire? Je me sentais humiliée d'attirer ainsi les regards, c'était pénible et gênant. Mais quoi, amener [dans le sens de retirer baisser] mon drapeau devant l'ennemi? Jamais. J'avais honte de me trouver dans cette situation car ces hommes étaient évidemment des « gentlemen » et non pas une bande de voyous comme on nous l'avait annoncé. C'était des hommes distingués, de belle allure montrant des manières raffinées, il faut reconnaître que ces ennemis ont fière allure

lol


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Message Publié : 11 Nov 2023 11:04 
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Jean Froissart
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Localisation : Généralité de Riom & Bourbonnais
au sujet des picrocholins incidents frontaliers entre les Franco-Méxicains et les Juaristes et leur soutien Etatsunien, le commandement US local ne manque pas de rappeler l'évènement pour excuser à peine le reproche de la collusion entre les troupes US postées sur l'autre rive et les Juaristes

Une canonnière mexicaine à vapeur, l'Antonia, à bord de laquelle se trouvaient des marins français, avait remonté le Rio-Grande et était arrivée à Matamoros; le commandant, le lieutenant de vaisseau français Lucien de la Bédollière fit le rapport qui suit le 8 novembre 1865
« J'ai l'honneur de vous informer que, tandis que je remontais le Rio-Grande avec le steamer mexicain Antonia, j'ai été attaqué par les libéraux postés près de Ranchito, sur la rive mexicaine du fleuve.
Après l'engagement , j'ai vu deux cavaliers traverser la rivière derrière nous. Ils ont abordé à la rive texienne , et quelques minutes après trois coups de feu nous furent tirés du bord américain ; ils furent suivis de trois autres, puis d'un autre encore, en tout sept coups de feu.
J'ai eu grand' peine à retenir mes hommes et à les empêcher de faire feu sur la rive américaine . J'ai donné l'ordre de ne tirer dans aucun cas sur la côte texienne , et cet ordre a été strictement obéi. Les deux cavaliers qui avaient tiré sur nous galopaient le long de la berge dans la direction de Brownsville, et je suis convaincu que ce sont les mêmes qui ont fait feu sur nous dans la dernière affaire qui a eu lieu à environ quatre milles de Matamoros. Quand nous fumes arrivés en face du camp américain, ces deux cavaliers y furent accueillis par les salutations et les poignées de main des officiers américains. Plusieurs hommes, portant le même uniforme, et qui avaient sans nul doute franchi la rivière après l'engagement, avaient rejoint les deux premiers et semblaient également bien reçus par les Américains.
Dans la matinée, nous avons été continuellement inquiétés par des cavaliers qui tiraient sur nous à l'abri des branches et des broussailles. Arrivés à un endroit appelé, je crois, Lampecrena, nous avons vu le steamer américain Tampico amarré à la rive mexicaine et chargé de troupes. Les libéraux ont continué à tirer sur nous jusqu'à ce que nous eussions disparu à leur vue, cachés par le Tampico. En passant, ils ont communiqué avec le dit steamer, et ils ont recommencé à tirer sur nous quand nous ne pouvions leur riposter, à moins d'atteindre le Tampico. Peu de temps après, lorsque la supériorité de notre tir les a contraints à la fuite, ils sont retournés au Tampico, ont de nouveau communiqué avec lui et nous ont encore suivis. Je présume qu'ils sont allés demander aux Américains, soit des munitions, soit des renseignements sur notre armement »


suite aux protestations Mexicaines (Impériales) le feu ayant été ouvert du côté de la rive Texanne sur l'Antonia portant les deux pavillons Mexicain et Français le Général Américain répond allusivement et dissimule à peine son soutien
J'ai l'honneur d'accuser réception de votre communication du 9 courant. En votre qualité de soldat, vous devez savoir qu'il faudrait toute la cavalerie de l'Europe et de l'Amérique pour surveiller tout le cours de la rivière et pour empêcher des individus isolés de commettre des délits tels que ceux dont se plaint M. de la Bédollière. Il ne serait pas juste de faire mon pays responsable des actes de pareils individus (...)
Vous me dites que les traces de balles que porte l'Antonia à tribord prouvent qu'elle a reçu le feu de personnes placées sur la rive texienne. Cependant le cours du fleuve est tellement tortueux qu'un navire peut recevoir, en le remontant, tant à bâbord qu'à tribord, des projectiles lancés de la rive mexicaine. Vous vous plaignez de ce que mes officiers et soldats reçoivent cordialement les libéraux . Cela n'a rien d'étonnant. Les libéraux affirment qu'ils combattent pour leur liberté. Leur cause est donc de nature à provoquer la plus vive sympathie dans toutes les poitrines américaines .
Il me serait aussi impossible d'empêcher ces sentiments, si j'en avais l'intention, que d'arrêter le mouvement de la terre.
Mais telle n'est pas mon intention. Pendant notre guerre civile, les officiers et les hommes des navires de guerre français et anglais qui se trouvaient dans nos ports étaient sans cesse en relation avec nos ennemis (comme, par exemple, à la Nouvelle-Orléans et à Norfolk), et cependant , on n'a jamais cru nécessaire de leur faire des remontrances à ce sujet. On leur a permis de choisir eux-mêmes leurs amis

Histoire de la guerre du Mexique, 1861 à 1866
Emile de La Bédollière


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Message Publié : 14 Jan 2024 19:04 
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Jean Froissart
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Inscription : 23 Déc 2004 18:02
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Bonjour

je suis tombé sur une citation tout en jactance du Général nordiste Sheridan (le même qui suggérera à ses bons amis Prussiens en 1870, qui ne savaient pas selon lui annihiler ses ennemis, de brûler les villages Français sans quoi il n'en finirait jamais avec les Français)

« ...que si l'Armée Américaine avec le Général Grant débarquait à Lisbonne elle pourrait être à Berlin en 6 semaines il n'y a rien qui pourrait la stopper... »

c'est à dire ni le Portugal qui a repoussé 3 invasions napoléoniennes ni l'Espagne en guerre civile de 1808 à 1873 plus une invasion encore une forte puissance militaire, une chose est de la battre dans ses colonies en 1898 après 3 guerres de Cuba une autre de le faire sur son sol, ni la France (première ou deuxième puissance militaire de son temps avec la Russie) trois pays latins qui au passage ont des expériences de levées en masses populaires contre des invasions étrangères, plus les Etats Allemands et la Prusse qui ont en aussi une en 1813...ben voyons...quelle fanfaronnade

informé d'une telle rodomontade stratosphérique je me demande bien comment l'Armée Américaine sans grand passé militaire, voire même d'un pays alors antimilitariste dans son essence, basiquement de citoyens miliciens volontaires en cas de guerre, pouvait bien être perçue par les militaires Français de son temps

Le regard intransigeant des militaires Français sur le conflit
La guerre de Sécession a impressionné les contemporains de par l’acharnement des combats, la taille des champs d’opération et l’ampleur des moyens déployés durant le conflit.
L’amélioration des techniques et l’innovation ont aussi marqué les observateurs de l’époque, y compris les Français qui n’ont envoyé qu’une seule mission d’observation officielle de huit mois entre avril et décembre 1864. Les officiers envoyés en observation ont évoqué dans leurs rapports les progrès en matière d’artillerie et surtout les nouveautés du conflit et leurs éventuelles implications dans les futurs conflits, notamment en matière de transport, de communications et d’armement.
Les militaires européens reconnaissent les caractères originaux de la guerre mais ils considèrent ce conflit comme une « guerre étrange ». Ils avaient tendance à juger sévèrement cette guerre qu’ils considéraient comme une guerre de volontaires indisciplinés et de coups de mains sans envergures sur des terrains non-conventionnels (bois). En bref, aux yeux des militaires européens cette guerre ne pouvait pas s’imposer dans le futur et ne préfigurait en rien les conflits à venir. Les militaires français étaient repliés sur leur ethnocentrisme militaire car les Américains s’inspiraient du modèle français tant pour la doctrine que pour l’organisation des armées.
Surtout, les officiers français étaient sûrs de leur puissance et galvanisés par les récents succès de l’armée française sur différents fronts : Crimée, Italie, Algérie, Indochine et au Mexique qui en faisaient la meilleure armée de l’époque. Les préjugés sur la tradition militaire américaine, le poids écrasant des conceptions napoléoniennes et les succès de l’armée française ont nourri un certain conservatisme militaire qui a empêché toute réforme de l’institution sur les plans stratégiques, tactiques et en matière d’équipement. Les militaires français n’ont donc tiré aucune leçon tactique de la guerre de Sécession et ont plutôt cherché dans ce conflit une confirmation des principes déjà reconnus que des leçons pratiques sur les potentiels conflits à venir… En témoignent les charges des Français contre les Prussiens en 1870, c’est-à-dire l’importance accordée à l’offensive alors que la guerre de Sécession avait montré l’importance de la défensive, jugée en contradiction avec l’esprit de la furia francese.
De plus, les conceptions militaires françaises voulaient que la force morale et la discipline soient supérieures, ou au moins suppléent, aux armées de masses et à la supériorité matérielle d’un adversaire. Le conservatisme militaire et les insuffisances d’un appareil militaire français vieillissant ont conduit à la lourde défaite de 1870 face à une armée prussienne initiée aux techniques de la guerre moderne. Cette date marque l’entrée de l’Europe dans l’ère de la guerre moderne.



si vous avez d'autres sources et opinions sur la perception de l'Armée Américaine à cette époque vue des milieux militaires Français

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Message Publié : 14 Jan 2024 19:34 
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Jean Froissart
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Philippe d'Orléans Comte de Paris qui était dans l'Armée Fédérale a rédigé plusieurs volumes sur la guerre civile

https://gallica.bnf.fr/services/engine/ ... .ascending

le premier volume est consacrée à l'Armée Américaine, à le lire l'image qu'on se faisait de cette armée c'est qu'elle était composée de chair à canons immigrés/émigrés/émigrants Européens puisqu'il se sent obligé de préciser après avoir évoqué les Régiments Irlandais et Allemands plus des Français

Hâtons-nous cependant de réduire à leurs justes proportions ces détails qui, frappant les yeux des Européens récemment débarqués, ont pu fausser leur opinion sur l'armée américaine. Malgré tout ce qu'ils ont pu dire, c'était une armée essentiellement nationale, tant par ses sentiments que par sa composition.
Les soldats étaient pour la plupart animés du désir sincère de servir une cause nationale; et la proportion des divers éléments qu'elle réunissait représentait très-exactement la nation américaine tout entière. (...)
Cette armée était aussi nationale par sa composition que par son esprit elle représentait dans une juste proportion les divers éléments de la population américaine. On a prétendu, il est vrai, que les étrangers dominaient dans ses rangs. C'est une grande erreur, mais facile au reste à expliquer car la langue allemande ou l'accent irlandais frappaient souvent les oreilles au milieu des camps où se rassemblaient les volontaires.


puis passe plusieurs pages suivantes à expliquer les proportions des uns et des autres entre natifs Américains et émigrants Européens

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"A moi Auvergne"


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